CHRONIQUES
DU MONDIALISME

février 2015

Goldman Sachs fait dans le social

En Espagne, des habitants de logements sociaux sont menacés d’expulsion à la suite de la vente de leurs appartements par les autorités, à la banque américaine Goldman Sachs.

L’histoire est à la fois ubuesque et sordide. En quête de liquidités pour combler son déficit, en 2013, la ville de Madrid a vendu en quelques semaines 15% de ses logements sociaux. Golman Sachs s’est associé à un fonds espagnol, Azoora, pour acheter 2 935 appartements pour 201 millions d’euros. Une moyenne de 68 000 € quand sur le marché ils en valent le double.

Madrid a d’abord juré que la vente ne changerait rien pour les locataires. Mais comme leur logement n’est plus considéré comme « social », étant passé dans le parc privé, les résidents ne touchent plus d’aide au logement. Quand une personne ne payait que 50 € de loyer, la société recouvrant les loyers pour le compte de Goldman Sachs, lui réclame désormais huit fois plus.

De plus compte tenu de la crise économique et du chômage, le plus grand nombre des locataires se trouvent dans l’impossibilité de payer. Résultat, en six ans, 415 117 ordres d’expulsion ont été prononcés. Il faut bien rentabiliser son parc immobilier n’est-ce pas !

En attendant, on voit le cynisme de ces grandes banques internationales et en tête de Goldman Sachs : à l’origine de la crise des « subprimes » et poussant des pays comme la Grèce et l’Espagne au surendettement, elles sont à l’origine de l’effondrement de l’économie mondiale.

Disposant cependant de liquidités énormes, ces banques rachètent à vil prix les biens publics des pays qu’elles ont ruinés. Puis, sans attendre, pour arrondir leurs profits, elles ne craignent pas de mettre les plus démunis un peu plus en situation de précarité.

Comment ne pas penser que Goldman Sachs et quelques autres banques n’ont pas longuement mûri ce plan ? Ceci nous semble d’autant plus grave que l’on connaît les liens unissant Goldman Sachs et les courants mondialistes représentés par le Groupe de Bilderberg ou la Trilatérale*.

Note

* Pierre de Villemarest et nous mêmes, avons si souvent évoqué les liens unissant Goldman Sachs aux milieux mondialistes que nous aurions des difficultés à citer tous les articles.

Présidente de la Croatie et membre de la Commission Trilatérale

Kolinda Grabar a été élue Présidente de Croatie le 11 janvier. Elle l’emporte avec 50,7% des voix sur son concurrent sortant Zoran Milanovic, qui conduisait un gouvernement de centre gauche depuis décembre 2011.

Pour l’emporter, elle a joué la carte nationaliste, en particulier en caressant dans le sens du poil les Croates de Bosnie Herzégovine et réclamant pour eux une « représentation égale » face aux musulmans et aux Serbes.

Elle a aussi argumenté en faveur du veto de la Croatie à l’entrée de la Serbie dans l’Union européenne (La Croatie fait partie de l’Union européenne quand la Serbie n’est que candidate). Une position de façade en fait, puisque, pendant la campagne du second tour, ralliant les européistes purs et durs, elle ne parlait plus de faire barrage à la Serbie.

Il faut comprendre Kolinda Grabar ayant longtemps séjourné aux États-Unis, à Alamos. Née en 1968, elle n’est rentrée en Croatie qu’en 1993 pour entamer une carrière aux Affaires étrangères. Elle a en outre été secrétaire générale adjointe de l’OTAN de 2011 à septembre 2014, et ambassadrice de Croatie à Washington de 2008 à 2011.

Enfin, ce qui explique l’obtention de ces postes stratégiques, elle est membre de la Commission Trilatérale dont nos lecteurs connaissent le rôle de promoteur du mondialisme grâce aux travaux de Pierre de Villemarest. Encore un dirigeant européen qui n’aura rien à refuser aux bâtisseurs du nouvel ordre mondial.


Les déclarations mondialistes
des Nations Unies

Le phénomène des cargos de migrants, aujourd’hui syriens, abandonnés au large des côtes européennes, a provoqué du remue-ménage aux Nations Unies.

Vincent Cochetel, le directeur du bureau Europe du HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés) a dit à ce propos : « Il faut de toute urgence une action concertée européenne en Méditerranée. Il faut aussi accroître les efforts pour sauver les gens en mer et pour fournir des alternatives légales à ces voyages dangereux ».

Vous avez bien lu : un régime tyrannique, celui de Bachar Al-Assad, et des organisations islamistes radicales, comme Daech, massacrent la population d’un pays la poussant à l’exil. Les Nations Unies ne s’interrogent pas sur les moyens de mettre un terme à ces crimes mais n’offrent pour solution que l’entrée « légale » des populations en déshérence sur notre territoire.

Il faut dire, Jan Eliasson, le patron du HCR, avait eu une discussion sur le sujet quelques heures plus tôt avec le représentant de Peter Sutherland, le directeur général de l’Organisation internationale des migrations. Un fervent partisan du déplacement massif d’Africains et d’Asiatiques vers l’Europe.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

Retour Menu
Retour Page Accueil