Le patron de la DCRI est-il un indic des frères Guérini ?

mai 2011

Bernard Squarcini, chef de la DCRI et grand ami de Nicolas Sarkozy, est accusé par un avocat de servir d’informateur aux frères Guérini. A l’origine des poursuites judiciaires contre Alexandre Guérini. Ce dernier est mis en examen puis incarcéré le 1er décembre 2010 pour corruption, trafic d’influence, blanchiment d’argent sale, le tout en bande organisée.

Voilà qui sent bon l’esprit mafieux ! Mais ce n’est pas tout. Industriel dans le traitement des déchets, il bénéficie de marchés passés avec les structures territoriales des Bouches-du-Rhône. Or, hasard ou autre, son frère, Jean-Noël Guérini, en outre sénateur, occupe les fonctions de président du conseil général du département en même temps qu’il dirige l’importante section socialiste des lieux.

Certes, il jure haut et fort ne rien savoir des activités d’Alexandre. Pourtant, des écoutes téléphoniques ont prouvé que Jean-Noël s’informait des progrès de l’enquête concernant son frère. Cela ne suffisait pas. Lui aussi interpellé, Maître Olivier Grimaldi, l’avocat d’Alexandre, a avoué aux policiers que son client recevait des informations sur son dossier de Squarcini, par l’intermédiaire d’un policier, Jean-Claude Hoang-Phu, par ailleurs encarté au PS. On est conservateur à sa manière chez les Guérini.

On se souvient de deux autres frères du même nom, qui sévirent au XXème siècle à partir du quartier marseillais du Panier. Antoine et Barthélemy, dit Mémé, deux truands notoires, entretenaient les meilleurs rapports avec le PS et lui fournissaient même des hommes de main. Encore un hasard : Alexandre et Jean-Noël Guérini ont été élevés dans le même quartier du Panier, à crabes diront les mauvaises langues.

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