« Comment s'attirer des sympathisants, pour conquérir le pouvoir ? »

juillet 2010

Sous ce titre, les 4 et 5 juin 2010, se déroulait un séminaire s’adressant aux « jeunes talents politiques des banlieues ».

Cette rencontre n’était pas organisée par des gauchistes en quête de bulletins de vote mais par la « French-American Foundation » et se déroulait dans les murs de l’ambassade des États-Unis.

Cette fondation, créée en 1976, s’est donnée pour mission de détecter des jeunes gens au futur prometteur dans notre pays, afin d’en faire les porteurs du plan de rapprochement atlantique. En leur temps, Alain Juppé, Éric Raoult, Valérie Pécresse, Jacques Toubon, Jean-Louis Gergorin, François Léotard etc... ont été sélectionnés. La plupart, à l’exception de Nicolas Dupont-Aignan, n’ont jamais déçu leurs protecteurs.

Aujourd’hui, l’ « establishment » américain se tourne du côté de nos banlieues pour y implanter son modèle. 70 « responsables associatifs et élus de la diversité » participaient au séminaire. Les appels au communautarisme, comme il est pratiqué dans les pays anglo-saxons, étaient clairs. Un noir de Washington, Cornell Belcher, a déclamé : « Le pouvoir n’est jamais donné, il se prend. Et pour cela, il faut créer une communauté... » Karen Finney, une consultante politique, a lancé à l’auditoire : « Certes, en France, vous avez peut-être un peu plus de réticences à ranger les gens par groupes, ce que nous faisons sans problèmes... » C’est bien là le hic. Selon le modèle français, chacun doit trouver sa place, non en fonction de sa couleur ou de sa religion, mais de ses compétences. Pour les Américains, on appartient d’abord à une communauté. Certains, issus de la synagogue ou de la mosquée, veulent nous imposer ce modèle en France. Ils ont trouvé des alliés auprès des Américains.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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