Plus grosse vente d’armes américaine à l’Arabie Saoudite

septembre 2010

Le marché représente une somme de 60 milliards de dollars (47 milliards d’euros). Il concerne la vente à l’Arabie Saoudite de 84 avions de combat F-15 accompagnés d’hélicoptères Blackhawk et Apache.

Quand les États-Unis veulent vendre des armes en grosses quantités à un pays arabe, on entend d’habitude les « lobbyistes » pro-israléliens s’agiter dans les allées du Congrès américain, pour inciter les parlementaires à voter contre la décision prise par l’exécutif.

On se souvient, il y a une trentaine d’années de l’agitation politique, des attaques verbales et du flot d’articles aux accents apocalyptiques déversés dans la presse, quand Ronald Reagan avait manifesté l’intention de céder des Awacs, des avions de surveillance, à l’Arabie Saoudite.

Cette fois rien ! Pas une rumeur, pas un mot pour attaquer cette cession d’armes à un pays que l’État hébreu ne range pas parmi ses amis.

Que s’est-il passé ? Rien de plus simple, aujourd’hui Israël et l’Arabie Saoudite tournent leurs yeux vers le même ennemi potentiel, l’Iran. Riyad a peur de l’Iran, de ses armes, du risque de le voir un jour obtenir le nucléaire militaire et du développement de ses réseaux en Irak, au Pakistan, en Afghanistan, au Liban, au Yémen et jusqu’en Afrique noire.

Dans cette affaire, néanmoins, il ne faut pas croire Israël n’ayant pas pris de garanties. Ehud Barack, le ministre de la Défense israélien, s’est assuré que les F-15 saoudiens ne recevraient pas de technologie de pointe. D’autre part, quand les Arabes se contenteront de F-15, les Israéliens recevront de leur côté des F-35, qui les surclassent au combat.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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