Quelques précisions sur Ayaan Hirsi Ali

 

La classe politique française propulse Ayaan Hirsi Ali à la une de l'actualité. Les Pays-Bas n'en feraient pas assez pour la protéger, elle une immigrée somalienne qui, après en avoir reçu la nationalité du pays, a été élue député. Elle est déclarée menacée de mort par des groupes islamistes.

Dans son édition du 20 octobre 2007, la soutenant sans réserve, déjà " Le Monde " oubliait, à son propos, de préciser quelques éléments d'importance.

Ayaan Hirsi Ali ex-député hollandaise

Ayaan Hirsi Ali est arrivée aux Pays-Bas en 1992, âgée de 23 ans. Elle s'est fait passée pour une exilée politique arrivant d'un camp de réfugiés somaliens au Kenya. En réalité, elle vivait dans ce pays depuis douze ans, parfaitement intégrée à la société, et y avait même poursuivi des études. Un avantage dont ne bénéficient pas tous les Kenyans, encore moins les étrangers au pays.

Cela ne suffisait pas. Elle a donné aux services de l'immigration des Pays-Bas une fausse identité, Ali au lieu de Magan, et une fausse date de naissance. Jouant de son statut de victime, elle a su utiliser les excès de certains musulmans pour, forçant le trait, établir sa popularité auprès de l'opinion néerlandaise. Toujours dans ce but, elle ajouta qu'elle s'était, soi-disant, enfuie de chez elle pour échapper à un mariage forcé.

En 2002, jouissant d'une véritable reconnaissance nationale, elle parvint à se faire élire comme député.

Mais en mai 2006, une émission de télévision révélait ses mensonges. Décrédibilisée, elle était obligée de démissionner de son siège de député.

Elle n'en continue pas moins ses provocations. En effet, dans ses propos, elle ne se contente pas de critiquer certaines moeurs musulmanes, ce qui est légitime, mais elle attaque sur un ton polémique les fondements de cette religion. Par exemple, dans une interview accordée au journal Trouw, elle a qualifié Mahomet de pédophile, ce qui mériterait d'êre remis dans le contexe de l'époque.

Résultat, les extrémistes islamistes ne manquent pas de lancer l'anathème contre elle et, certains, de la menacer de mort.

Aussi, en dépit de ses affabulations et de son retrait forcé du Parlement, l'État néerlandais octroye une protection rapprochée à Ayaan Hirsi Ali. Quelque chose de normal jusque-là. Mais la Dame ne se contente pas de cela. Comme le dit fort bien " Le Monde ", elle se fait " exilée volontaire " aux États-Unis.

Outre-atlantique, Ayaan Hirsi Ali estime avoir le droit de continuer de bénéficier de la protection des Pays-Bas. En un an, celle-ci coûte deux millions d'euros au trésor public des Hollandais.

Aussi, depuis le 1er octobre 2007, le gouvernement de La Haye a pris la décision de n'assurer cette protection que sur son territoire. Ayaan Hirsi Ali conteste cet arrêt. Elle aurait pu être démise de sa nationalité néerlandaise pour fausse déclaration, voire expulsée ou emprisonnée. La mansuétude des Pays-Bas ne l'émeut guère. Inconsciente de jouir de privilèges exorbitants, elle exige que sa sécurité soit assurée Outre-atlantique par les Pays-Bas parce que, dit- elle, " c'est aux États-Unis que je veux vivre aujourd'hui ".

Et d'expliquer : aux États-Unis " mon expression y sera plus libre et plus efficace. Car la vérité, c'est qu'il est devenu impossible de parler librement de l'islam sur le continent européen ".

Ni les Pays-Bas, ni les Etats-Unis n'ayant montré un grand intérêt pour sa démarche, elle se retourne du côté de la France, demande notre nationalité et la protection qu'elle estime indispensable. Un coût, nous disent les Néerlandais, de deux millions d'euros par an. Les contribuables français sont-ils prêts à prendre le relais?

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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