" J'ai amené Nicolas où je le devais "

" J'ai amené Nicolas où je le devais " a dit Cécilia Sarkozy, parlant de l'accession à la magistrature suprême de son mari.

Nous avons entendu ces mots de la bouche d'un chroniqueur sur France Inter, au journal du matin, le 18 octobre 2007.

Qu'est-ce que cela signifie ? Faut-il rapprocher ces mots d'une autre phrase prononcée au cours d'un entretien accordé à " Libération " et daté du 8 juillet 2004 ?

L'ex-nouvelle première Dame de France aurait déclaré : " Je suis fière de n'avoir aucune goutte de sang français dans les veines ".

Dans les archives Internet de Libération, impossible de retrouver l'article. Pourtant, Marine Le Pen a attribué ces mots à Cécilia le 11 avril dernier (2007) sur Canal +. LCI les a présentés comme certains et aucune plainte en diffamation n'a été déposée par Cécilia.

Il est vrai, Madame ex-Sarkozy, ex-Martin, née Ciganer-Albéniz, n'a pas de sang français.

Son père André Ciganer, d'origine juive, né en Moldavie en 1898, s'est enfui de Russie avec ses parents au moment de la révolution communiste. Il voyagea d'abord à travers l'Europe avec des documents d'apatride. En Espagne, il épousa une petite-fille du compositeur Isaac Albeniz, Teresita Albéniz, elle aussi d'origine juive. Le couple s'installa à Paris dans les années 40 et Cécilia naquit le 12 novembre 1957 à Boulogne-Billancourt.
Deux des trois frères de Cécilia se sont expatriés. Le premier, Patrick, a pris la nationalité américaine et travaille pour la NASA. Le troisième, Ivan-Antoine, vit au Pérou. Pour compléter le tableau, elle a aussi un cousin maire de Madrid, Alberto Ruiz-Gallardon.

Certes, la France est un pays accueillant et généreux. Spécialement au cours des deux derniers siècles, nous avons accordé le titre de Français à nombre d'étrangers. Jusqu'ici, cependant, ils s'en montraient reconnaissants. Mieux, ils plaçaient leur fierté dans la nationalité acquise, et non dans celle dont ils avaient hérité par le sang. Ainsi ils nous honoraient, méritaient notre affection et les traiter en égaux était un devoir en même temps qu'un plaisir.

Voilà pourquoi nous tenons Cécilia pour une femme de peu. Car, par ses propos insultants à l'égard de la nation française, elle a rompu le lien qui nous rattachait à elle. Ce lien sentimental qui nous unit aux étrangers entrés dans notre nation par affection.

Certes, elle n'est pas seule coupable. Les Français, après tout, le sont bien plus, laissant sans frémir une parvenue de l'accession à nationalité française, les insulter.

Mais il y a pire. Cette phrase, " J'ai amené Nicolas où je le devais ". Que signifie-t-elle ? Par qui Cécilia était-elle chargée de mission ? Par quel groupe de pression ? Voire au service de quel pays ? Compte tenu de son mépris affiché à l'égard de la nation française, tout est, nous le craignons, imaginable.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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