Le flot de migrants continue
de se déverser sur l’Europe
pour le plus grand plaisir des mondialistes

La Commission européenne s’attend à l’arrivée de trois millions de migrants d’ici 2017, le flux ne faiblissant pas à travers les routes méditerranéennes. Les arrivées vont continuer à un rythme de 5000 par jour pendant l’hiver.

La Commission ne s’en inquiète par pour autant. Elle estime même que cela aura un impact « faible mais positif » sur l’économie de nos pays. Comment s’étonner de l’optimisme béat de Bruxelles face à ces vagues migratoires. Peter Sutherland, ancien commissaire européen, domine aujourd’hui l’esprit des dirigeants de l’Union. Ils croient à la magie de l’immigration qui va sauver nos économies.

Les Nations Unies travaillent activement dans ce sens. Les Syriens représentent à leurs yeux une belle réserve de migration. Aussi, alors qu’en 2011 chaque réfugié arrivant de Syrie au Liban ou en Jordanie recevait 150 $ par mois afin de subsister. Aujourd’hui, ils ne perçoivent plus que 13 $. Résultat, cet été, les Syriens ont déferlé en masse dans nos pays.

Sutherland jure ces migrants indispensables pour payer nos retraites. Comique ! La plupart ne parlent pas nos langues, sinon un anglais très basique, et vivent des aides sociales. Beaucoup préfèrent travailler au noir plutôt que de perdre les subsides de l’État providence et de voir leurs revenus amputés des prestations sociales. Enfin, État providence pas pour tout le monde : beaucoup de couples de retraités français touchent moins d’argent qu’une famille de réfugiés politique.

La situation, en France et dans le reste de l’Europe devient préoccupante. La Suède, pays très ouvert aux réfugiés, s’est déclarée « aux limites de ses capacités » par la voix de son Premier ministre Stefan Löfven.

George Soros, pourtant un mondialiste, perçoit lui-même les limites. Il a dit à propos des réfugiés syriens arrivant par la Turquie, dans une interview accordée au « Wall Street Journal » du 8 novembre 2015 : « C’est moins cher et plus efficace de garder les réfugiés dans leur pays d’arrivée plutôt que de les laisser circuler dans une précipitation désordonnée. Cela engendre des dégâts et suscite la panique et, ce qui est terrible, se retourne contre les victimes que sont les chercheurs d’asile ».

C’est pourquoi, nous devons opter pour un accord entre la Turquie et l’Europe, pour stabiliser les réfugiés dans ce pays, ressort-il de l’interview. Nous approu-vons même si ce n’est pas l’opinion de Sutherland et de la Commission européenne.

Le président du Conseil central des juifs d’Allemagne, Josef Schuster, s’est prononcé pour la limitation du nombre de réfugiés outre-Rhin, à travers une interview accordée au quotidien Die Welt. « Je crois, a-t-il dit, qu’il faudrait que l’accès à l’Allemagne soit contrôlé. Tôt ou tard, on ne pourra pas éviter des plafonds ».

Puis il a ajouté : « Beaucoup de réfugiés fuient la terreur de Daech et veulent vivre en paix et librement (...) en même temps, ils viennent de cultures où la haine des juifs et l’intolérance sont solidement installées ».