La famille d’un terroriste menace la France

avril 2013

Joseph Abdalallah, le frère de Georges Ibrahim Abdallah a dit : « Nous empêcherons tout drapeau français de flotter au Liban, même au prix de notre sang » si le terroriste n’est pas libéré. Abdallah a été arrêté le 24 octobre 1984, puis condamné plus tard à la détention à perpétuité pour complicité d’assassinat. Membre des FARL (Fraction armée révolutionnaire libanaise), une organisation d’extrême gauche, il est impliqué dans le meurtre de Charles Ray, attaché militaire américain à Paris, et Yacov Barsimentov, diplomate israélien.

L’organisation bénéficiait du soutien idéologique d’Action directe.
Le Parti communiste français et les autorités algériennes, qui lui ont elles-mêmes fourni des faux papiers, sont intervenus à plusieurs reprises pour obtenir sa libération. Selon les habitudes de la Justice française, Abdallah aurait pu être libéré en 2002 après 18 ans d’une période de sûreté.

Néanmoins, deux difficultés apparaissent : d’une part il se rendrait dans sa famille au Liban, échappant à tout contrôle des autorités françaises. D’autre part, il affirme ne rien regretter de ses actes et s’estimer au service de la même idéologie que dans sa jeunesse. Libéré, il représenterait donc un danger. Si légalement son maintien en détention est discutable, il convient néanmoins de préciser :

1/ La loi n’oblige pas la Justice à libérer un détenu à l’issue de la période de sûreté. Ce n’est qu’une possibilité offerte.
2/ Abdallah continue de représenter un danger puisqu’il ne s’est pas repenti et qu’il dispose de plus du soutien de sa famille.
3/ Il commet en outre un délit en faisant l’apologie du terrorisme.
De surcroît, il serait utilisable par les propagandistes anti-français qui, le présentant comme un héros, se serviraient de lui pour recruter.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

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