GRANDE-BRETAGNE :
SUBSTITUTION DE POPULATION

novembre 2009

Les Anglais « de souche » tendent à devenir une minorité dans leur propre pays ! C’est déjà vrai en ce qui concerne les enfants des grandes villes, selon une enquête réalisée par le ministère britannique de l’Enfance, des Ecoles et des Familles sur un « échantillon » de 159 340 enfants. On mesure le sérieux de l’étude quand on sait la norme habituelle de ces enquêtes statistiques d’un millier de personnes.

Dans les écoles primaires de Londres, les enfants usant de l’anglais comme langue de naissance constituent désormais une minorité presque comme une autre. L’étude montre que dans 14 districts de Londres (sur 32), la majorité des enfants considère l’anglais comme une seconde langue. Dans le centre de la capitale, 54 % des élèves du primaire et 48,5% des collégiens et lycéens n’ont pas l’anglais comme langue maternelle.

Les jeunes de langue maternelle étrangère sont majoritaires dans près de la moitié des établissements de la banlieue londonienne ! À travers le pays, l’anglais est perçu comme une « langue étrangère », plus ou moins maîtrisée, par un enfant sur sept ! Soit pratiquement un demi million d’élèves.

L’un des problèmes majeurs posés par cette « diversité » réside dans le fait que de plus en plus d’écoliers ont besoin d’aide, ne serait-ce que pour apprendre l’anglais. Au point, dit le rapport, que « le budget alloué aux écoles est désormais sous tension ».

Sir Andrew Green, estime que les conclusions de cette étude confirment l’impact énorme de l’immigration sur la société britannique. Diplomate, ancien ambassadeur au Soudan et en Syrie, il est président du « Migrationwatch » (Observatoire des migrations), un institut démographique lié à l’université d’Oxford.

La crise, estime-t-il, aggrave le problème de l’immigration. « Quand les fonds gouvernementaux sont aussi limités qu’ils le sont actuellement, cette immigration non assimilée ne peut avoir que des conséquences négatives sur les enfants britanniques (...) les élèves n’ayant pas l’anglais comme langue maternelle vont en effet obliger à un effort particulier, donc plus de temps et de moyens ».

Le gouvernement ne compte pourtant pas changer de politique. Le ministère de l’Enfance et des Écoles a annoncé qu’en 2010, le gouvernement allouera 206 millions de livres sterling pour aider les enfants « faibles en anglais ». Les écoles ouvriront également des classes d’anglais intensif pour les immigrés de fraîche date. Le gouvernement s’est engagé à « répartir les fonds disponibles de manière équitable », et à « donner un juste traitement aux écoles accueillant les plus larges concentrations d’élèves ne parlant pas anglais... »

Autrement dit, les autorités britanniques vont mener une politique de discrimination dite « positive » entre les écoles ethniquement homogènes et les autres, visiblement retardées par la présence d’étrangers non assimilés. D’inversion des flux migratoires ou de politique assimilatrice, il ne saurait être question.

Tout cela ne rassure pas Sir Green, qui constate, que « dans le centre de Londres, il devient difficile de dire au sein de quelle société les enfants immigrés doivent s’intégrer, puisque, toutes communautés confondues, ils sont largement supérieurs en nombre aux enfants d’autochtones ! »

Les adultes étrangers sont également de plus en plus nombreux. Des immigrés récents sont installés à Londres. Les populations immigrées les plus anciennes – mais pour qui l’anglais demeure une seconde langue – sont implantées dans le Sud-ouest et le Nord-est de l’Angleterre. Dans plusieurs régions ou grandes villes, comme Leicester, Luton et Bradford, la proportion d’étrangers approche les 50 %.

Cette étude devrait intéresser les Français car les graphiques montrent que cette « mutation démographique majeure » s’est accomplie en deux décennies. Sur l’ensemble du Royaume-Uni, villes et campagnes comprises, 20% des enfants sont actuellement issus d’une « minorité ». Ils étaient 11 % en 1997 et quasi inexistants dans les années 1970-80

Les statistiques fournies par l’étude ont également démontré que la multiplication exponentielle de l’immigration a commencé avec l’arrivée au pouvoir des travaillistes – la gauche anglaise. Le solde migratoire net est ainsi passé de 48 000 personnes en 1997 à 237 000 en 2007 !

Si le processus migratoire se poursuit, selon l’étude, en moins d’un siècle, la population d’origine étrangère devrait dépasser les 50%. Nous assistons en Grande-Bretagne à un mouvement de substitution de population. Rassurez-vous : en France nous sommes à l’abri de ce genre de mauvaise nouvelle… puisque nous interdisons les statistiques ethniques !

Patrick Cousteau

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com
 

 

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