L’aide iranienne
aux Taliban

Le 18 décembre 2010, les Américains ont capturé un officier de la force Al-Qods, unité d’élite des Gardiens de la Révolution iraniens, dans la région de Kandahar (Afghanistan).

Il est accusé par les Américains d’avoir escorté des armes venant d’Iran pour approvisionner les Taliban afin d’attaquer les troupes britanniques.

A cela s’ajoute la collaboration des autorités iraniennes avec Al-Qaïda. Plusieurs des chefs de l’organisation terroriste avaient trouvé refuge en Iran au lendemain de l’attaque de l’OTAN et Afghanistan. Soumis au régime de la résidence forcée dans le nord de Téhéran, ils étaient sous la surveillance des Pasdaran (les Gardiens de la Révolution).

Au cours des derniers mois, l’Iran a radicalement changé de politique à leur égard et a libéré plusieurs d’entre eux. Parmi ceux qui ont retrouvé la liberté, figurent :

- Abou Al-Khair Al-Masri, proche d’Ayman Al-Zawahiri et comme lui membre du Jihad islamique égyptien ;
- Abou Mohammad Al-Masri, un expert en explosif impliqué dans les attaques des ambassades américaines de Naïrobi et Dar Es-Salam en 1998 ;
- Mahfouz Ould Walid, un théologien membre d’Al-Qaïda.
- Suleiman Abou Al-Gheith (Gaith), porte-parole officiel d’Al-Qaïda au lendemain des attaques du 11 septembre 2001.
- Enfin, Sayf Al-Adel, égyptien lui aussi et l’un des plus actifs collaborateurs de Ben Laden. Sans attendre, il s’est mis au travail et l’on signale sa participation à la mise sur pied de plusieurs attaques dans le sud de l’Afghanistan.