Israël soutient la frange raciste des milieux de l'extrême droite européenne

janvier 2010

Le 5 décembre 2010, et pour environ une semaine, une délégation de responsables des partis de l’extrême droite radicale de plusieurs pays européens a été reçue par les autorités israéliennes.

Parmi les participants, figuraient Heinz-Christian Strache, le président du FPÖ autrichien que dirigeait Jorg Haider, Andreas Mölzer, député européen du FPÖ, l’Allemand Patrick Brinkmann, du mouvement anti-islam Pro NRW , René Stadtkewicz, député berlinois extrémiste ainsi que Filip Dewinter et Franck Creyelman, élus du parti sécessionniste flamand Vlaams Belang pour la Belgique.

Ils ont participé à un colloque au Collège académique d’Ashkelon. Le thème débattu mérite d’être cité : « La plénitude de la loi des actes militaires appliquée par un État souverain contre les attaques terroristes des islamistes fondamentalistes ». Une manière très claire d’approuver les excès israéliens contre Gaza et le Liban.

Parmi les organisateurs israéliens, on reconnaissait le nom de Benny Vaknin, maire d’Ashkelon, et d’un représentant du Likoud, un parti de droite de gouvernement. La délégation a du reste été reçue par le maire de Sderot, David Bouskila. Elle a aussi, cadeau apprécié, été amenée à la frontière entre Israël et la Bande de Gaza, où un officier supérieur de l’armée israélienne leur a fait un briefing. Quant à Dewinter, il a bénéficié d’une réception à la Knesset (le Parlement israélien) et convié par le président Reuven Rivlin en personne.

Nous avons à plusieurs reprises évoqué la pénétration effectuée par les organismes sionistes dans les rangs des nationalistes et des partis d’extrême-droite*. Certains résistent, d’autres se laissent séduire au nom de « la lutte commune contre l’islam ».

Une fois de plus, on voit les milieux sionistes jouant un double jeu : d’une main ils encouragent les excès contre les musulmans, de l’autre, le communautarisme islamique dans nos pays. Ainsi, attaquant Marine Le Pen pour l’usage du qualificatif « d’invasion », Joël Mergui, président du CRIF, s’est fendu d’une lettre contre le racisme et la xénophobie.

Nous n’avons qu’une ligne à suivre : exiger l’application des lois pénales et le refus du communautarisme, qu’il émane de juifs ou de musulmans. Cela tout en nous comportant dignement à l’égard des immigrés légaux respectueux de nos coutumes et de nos lois.

* Voir en particulier l'article « Saucisson et pinard à la Goutte d’Or »

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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