Les défenseurs d’Israël montent au créneau contre le boycott...

mai 2014

Sammy Ghozlan, président en France du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, plastronne. Il dit : « Notre première victoire judiciaire nous l’avons obtenue à Bordeaux au sujet d’un prospectus sur lequel on voyait une orange pressée et un slogan où il était fait mention du sang des Palestiniens... »

On se souvient, en 1975, du lancement du boycott contre les oranges Outspan d’Afrique du Sud afin de dénoncer l’apartheid en vigueur dans ce pays. À notre connaissance, aucun tribunal dans le monde n’a alors condamné les boycotteurs. Que l’on évalue le degré de discrimination positive dont bénéficient Israël et ses partisans !

Ghozlan ne saurait nous démentir sur ce point, lui qui dit : « En 2012, nous avions fait interdire à l’intérieur de Paris-VIII (l’université) un colloque anti-israélien ». Disons plutôt un colloque critiquant la politique d’Israël. Les directions de nos universités ont pourtant pour habitude de se montrer autrement plus laxistes quand il s’agit de certains sujets brûlants.

De toute cette affaire, nous retiendrons une chose : les sionistes se mobilisent avec toute cette énergie parce que le boycott fait mal à l’État d’Israël. Il peut donc l’amener à réviser sa politique.

Néanmoins, si nos juges nous interdisent d’appeler au boycott, rien ne nous oblige à consommer des produits dont nous ne voulons pas. Mieux, par esprit religieux ou simplement par principe, nous pouvons même refuser de consommer cachère.

Et là, vous découvrirez qu’il existe une multitude de produits alimentaires fabriqués selon les règles de la cacheroute qui sont vendus aux non-juifs qui n’y prennent pas garde. Ce n’est plus une affaire de boycott mais de choix de notre part.

En attendant, « Actualité Juive » du 27 mars 2014 dresse une liste de produits israéliens qu’elle invite ses lecteurs à consommer sans modération.

Comme les dattes Medjool, les avocats Carmel, les agrumes de Jaffa, les fruits et légumes d’Israël vendus par les distributeurs Coral, Rop, Kedem, Agrofresh et Dana. Il y a aussi les bonbonnes d’eau minérale de la marque Château d’eau, des équipements de maison vendus par les marques Allibert, Hovac et Curver qui, toutes trois, appartiennent au fabricant israélien Kerter.

En matière d’outils, il faut noter les marques Stanley et Zag. On peut ajouter 90% des médicaments génériques confectionnés par la marque israélienne Teva et la plupart des lingettes pour bébés « notamment celles vendues chez Carrefour ainsi que celle de la marque Grand Jury ».

Ce n’est pas tout, la marque Sodastream est israélienne, comme les cosmétiques Ahava et les épilateurs électriques Epilady. Dans un geste d’auto flagellation un rien provocateur, « Actualité Juive » va jusqu’à donner les noms de marques « dont les dirigeants seraient sionistes »** ou liés à Israël : Estée Lauder, Levi-Strauss, l’Oréal, Danone, New Balance, les hôtels Crown Plaza.

Pour éviter toute erreur, « Actualité Juive » précise : « Les produits dont le code barre commence par le chiffre 729 sont des produits importés d’Israël ». À vous de décider.

Note

* Nous citons.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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