Des kamikazes envoyés à la mort contre leur gré par les organisations terroristes.

Le 8 septembre 2007, un attentat contre une caserne algérienne, à Dellys, faisait 30 morts parmi les marins. L'auteur de l'attaque, un adolescent de quinze ans, s'appelait Nabil Belkacemi.

Le journal " Al Watan " a rapporté le témoignage de sa mère. Parlant de son fils, elle dit : " Il était le plus calme de mes enfants... Il ne parlait jamais de politique... Il a commencé à fréquenter régulièrement la mosquée d'Apreuval, à Kouba... Jusqu'au jour où il a passé la nuit à la mosquée, puis il a disparu ". Elle a enfin reçu de Nabil un appel téléphonique. " Maman, déclarait l'adolescent, j'ai peur. Je ne sais pas où je suis. J'ai envie de m'enfuir mais j'ai peur qu'ils ne vous tuent. Ils m'ont averti que si jamais je leur échappais, ils s'en prendraient à vous. "

Ces mots nous rappellent un reportage vu la télévision arabe Al-Arabiya au printemps dernier. Le 14 novembre 2006, à Mossoul (Irak), la foule attrapait un kamikaze dont la ceinture d'explosifs n'avait pas fonctionné. Il affirmait avoir été lâché, ainsi harna-ché, au milieu de la foule, contre sa volonté. Il est en effet facile de mettre à feu la charge explosive à distance à l'aide d'une télécommande.

Ceci expliquerait la fréquence des attentats suicides et la jeunesse de leurs auteurs.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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Traduction du message d'Abou Moussaab Abdelwadoud, chef u GSPC, le 3 janvier 2007. Précédé d'un commentaire
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