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Septembre 2007
Les Américains, rendant publics des documents rédigés par leurs services de renseignement, pour la période allant de 1994 à septembre 2000, donnent l'impression de vouloir réécrire l'Histoire. Les dépêches choisies laissent entendre que dès 1994 les États-Unis étaient en opposition avec le Pakistan pour le soutien qu'il accordait aux Taliban. En réalité, les États-Unis ont donné le feu vert au Pakistan pour lancer les Taliban à l'intérieur de l'Afghanistan et mettre un terme aux affrontements entre seigneurs de la guerre. Dix jours après la prise de Kaboul par les Taliban, d'origine afghane et aujourd'hui ambassadeur américain auprès des Nations unies, Zalmay Khalilzad appelait à " travailler " avec eux. Plus tard, Glyn Davies, porte-parole du Département d'État (Affaires étrangères) disait : " La nouvelle autorité à Kaboul va rapidement restaurer l'ordre et la sécurité ". Carte de l'Afghanistan En novembre 1997, Unocal, compagnie pétrolière américaine, invitait une délégation de Taliban au Texas. Le but était de construire un pipe-line traversant l'Afghanistan pour évacuer le pétrole d'Asie centrale. L'actuel Président d'Afghanistan, Hamid Karzaï, était chargé de mission par les États-Unis pour mener à bien ce dossier. Pendant ce temps, une délégation de Taliban s'installait à New York. Elle était dirigée par Nourullah Zadran, qui était en outre diplomate auprès des Nations unies. Plus piquant : Leili Helms, une
Afghane de bonne famille, a épousé un officier
de la CIA, fils en outre de Richard Helms, un ancien directeur
de la "Compagnie" (CIA). Elle se disait chargée de représenter
les Taliban et faisait leur promotion. |
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