L’Afrique dans le rôle de la danseuse de la France

Un mythe voudrait que notre pays s’enrichisse aux dépens des habitants du continent africain en particulier de l’Afrique subsaharienne.
Détrompez-vous, il n’en est rien !

L’Afrique n’absorbe que 7% de nos exportations et, à elle seule, l’Afrique noire que 4%. Nous sommes aujourd’hui le deuxième exportateur vers ce continent, derrière la Chine. Dans la zone CFA*, dont la France soutient les banques centrales, nous n’avons plus que 20% des parts de marché.

Pour l’aide publique au développement (APD), non seulement la France est en troisième place au monde en terme de volume, mais elle concentre plus de la moitié de son effort sur l’Afrique subsaharienne. Cela représentait 2,5 milliards d’euros en 2009.

Ce n’est pas tout. Nous assurons annuellement la formation de 4000 militaires africains, dont 1600 officiers reçus en stage dans nos écoles. Nous entretenons aussi une présence militaire française de 6000 à 7000 hommes, principalement au Sénégal, au Gabon, à Djibouti, au Tchad, en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine et au titre de la coopération dans une quinzaine de pays.

Nous sommes aussi la première destination des Africains de nos anciennes colonies. Certains voient-là « une chance pour la France ». C’est d’abord une chance pour les pays d’origine des immigrés, vers lesquels beaucoup d’entre eux envoient de l’argent tous les mois. D’après les Affaires étrangères, résidant chez nous au titre d’un permis de long séjour, on compte 584 530 Algériens, 466 120 Marocains, 174 928 Tunisiens, 57 835 Maliens, 54 527 Sénégalais...

Nous voyons plus de raisons de remercier la France pour sa générosité en Afrique que de la critiquer.

Note

* Il s’agit, en gros et pour simplifier, des anciennes colonies françaises d’Afrique noire.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

 
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