Alexeï Navalny,
un sous-marin qui fait surface

août 2013

Étrange histoire. Alexeï Navalny, 37 ans, présenté comme « avocat et blogueur », a été inculpé le 31 juillet 2013 en Russie pour « vol à grande échelle » en raison des pertes qu’il aurait causées à une société publique d’exploitation forestière.

Reconnu coupable, le 18, il est condamné à 5 ans de camp. En réalité, il a le grand tort de dénoncer la corruption en Russie et de tenir des propos pour le moins peu aimables à l’égard de Vladimir Poutine.

Navalny n’a pourtant pas passé plus de 24 heures en prison. En effet, le parquet, qui représente l’État, a demandé que le jeune homme soit remis en liberté afin de pouvoir faire campagne pour la conquête de la mairie de Moscou. En effet, candidat à la place de maire de la capitale, selon le procureur, Navalny se trouverait « défavorisé face aux autres candidats », s’il restait incarcéré.

Cette mansuétude et ce sens élevé de la démocratie de la part du pouvoir russe a toutes les raisons d’étonner et même de susciter la méfiance. Surtout quand on se permet d’égratigner le nouveau tsar. Or, Navalny n’a pas changé de discours en la matière. À peine sorti de prison, il déclarait : « Le parti des escrocs et des voleurs a désigné son plus grand escroc et voleur pour la présidentielle », faisant une allusion transparente à ce bon Poutine.

Ce dernier, de toute évidence, s’amuse bien. Navalny et ses amis sont bien les seuls à croire qu’il représente une menace pour le pouvoir. En revanche, ses excès verbaux et ses attaches avec les États-Unis font de lui un faire-valoir pour Poutine. Dans ces conditions, Navalny rend bien plus service en liberté qu’en prison où il passerait pour une victime.

Très dominée par les lobbyistes mondialistes qui n’aiment pas le nationalisme de Poutine, la presse occidentale tresse pourtant des lauriers à Navalny. Il faut savoir qu’il a étudié à l’université de Yale, aux États-Unis, et a bénéficié du programme du « Yale World Fellows ». En d’autres termes, il a été sélectionné pour faire partie « d’un réseau de leaders émergeants » jouissant « d’une large compréhension mondiale », comme il est dit sur la plaquette de l’université.

Tout fils de l’ancienne Nomenklatura qu’il soit, Navalny n’est rien d’autre qu’un petit soldat du mondialisme.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

Retour Menu
Retour Page Accueil