AFFAIRE COLONNA,
LA CORSE
DÉSHONORÉE


Le 13 décembre 2007,la Cour d'assises de Paris condamnait Yvan Colonna à la réclusion criminelle à perpétuité, pour l'assassinat du préfet Claude Érignac, le 6 février 1998 à Ajaccio, et l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella (Corse du Sud), avec prise en otage de deux gendarmes, en septembre 1997.

A l'annonce de la condamnation, dans le prétoire, les sympathisants des organisations dites nationalistes corses ont hurlé à plusieurs reprises " Liberta ". Dans un pays qui se respecte on aurait interprété ce comportement comme une apologie du terrorisme.

Dans la nuit, une vague d'attentats commençait avec des explosions visant plusieurs cibles dans les environs de Bonifacio. Deux villas étaient détruites, dont une appartenant à la famille d'amis des Érignac.

Les caméras de France 2 se rendaient le lendemain dans le village de Cargèse, où réside la famille de Colonna. Nous avons vu des visages en colère pour dénoncer " une machination de l'État colonial " français contre Colonna. De toutes les personnes interviewées, pas une n'a eu un mot d'humanité pour le disparu et sa famille. A les entendre, c'était Colonna la victime, pas Érignac.

Bien sûr, d'aveux en rétractations, on a entendu l'accusé et ses complices semer le doute. On n'attend pas des coupables de faire la preuve de leurs crimes ! Mentant et déniant, ils sont dans une certaine mesure dans leur rôle. Certes un rôle sans honneur, mais ils l'ont choisi.

Le témoignage de la compagne de Colonna aura en fait suffi à prouver la culpabilité de celui-ci. La nuit de l'assassinat, il l'avait prévenu de son absence. Le lendemain, elle est allée le chercher dans la maison où il l'attendait avec les autres membres du commando de tueurs.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

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