Remise en question
de la communauté juive

septembre 2015

Dans « Actualité Juive » du 23 juillet 2015, on pouvait lire plusieurs articles relatifs à la destruction du deuxième Temple par les Romains, en 70 après Jésus-Christ.

De manière étrange, les juifs ne présentent pas cet événement comme une persécution mais en font la conséquence de leur propre comportement « Parce qu’alors, la haine gratuite (sinat ‘hinam) prévalait ».

Ils entendent par « haine gratuite », « pas une haine ordinaire mais une haine basée sur le manque de respect d’autrui... Une haine qui nie l’image divine de son prochain ». Plus loin : « La haine gratuite se définit comme un amour exacerbé de soi, pour soi, au point de détester l’autrui sans autre raison que son existence ». Puis, citant un rabbin du XVIIIe siècle, de poursuivre : « Cette maladie est devenue monnaie courante dans notre peuple ».

Tout remonterait, au 1er siècle, à l’incident dit de Bar Kamtsa. Invité par erreur par un coreligionnaire avec lequel il était fâché, Bar Kamtsa avait cru à une fin de sa mise à l’écart. Mais, sur place, en dépit de ses gestes de bonne volonté, allant jusqu’à offrir de prendre à son compte les repas de tous les invités, il fut chassé de façon humiliante. Pour se venger de cette vexation, il se rendit alors auprès des Romains et calomnia son peuple l’accusant d’infamies.

Selon la tradition juive, ceci « fut le début d’une chaîne d’événements qui mena à la destruction du Temple ».
Dépassons le simple verbiage religieux. À lire ces lignes on se sent pris d’empathie pour une catégorie de population

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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