« Le nouvel antisémitisme » selon Shmuel Trigano

Shmuel Trigano est professeur d’université, présenté comme sociologue et philosophe. C’est surtout un propagandiste de la communauté juive devenu expert dans la manipulation des mots.

Il a pris la parole dans « Actualité Juive » du 8 mai pour critiquer la politique de l’Union européenne et de la France à l’égard d’Israël. Il écrit : « On voit très bien, en effet, comment en Europe, en France, les faiseurs d’opinion discriminent déjà objectivement les Juifs en distinguant en leur sein les « Républicains », les Juifs « éclairés », adeptes du « vivre ensemble », et les « communautaristes » et « intégristes », les « sionistes » en un mot, un terme d’opprobre, voire d’insulte. Les premiers sont célébrés et occupent toutes les scènes, les autres sont exclus en silence, enfermés dans une sorte de ghetto mental et symbolique, qu’on appelle « repli communautaire ». Nous retrouvons ici la caractéristique principale du nouvel antisémitisme : Israël est formellement ciblé mais ce sont les Juifs qui sont objectivement touchés et d’abord en Europe ».

En clair, toute critique de la politique d’Israël, toute volonté de chercher une issue au conflit israélo-arabe en rappelant les droits des Palestiniens, même sans oublier ceux d’Israël en tant qu’État, est perçu par Trigano comme un acte « antisémite ».

Ce ne sont pas seulement des mots en l’air. Dans son papier, il parle de « l’invocation pathétique du droit international que les ennemis d’Israël agitent de partout pour prétendre que « les colonies israéliennes au-delà des frontières de 1967 sont illégales »... Il n’y a pas de « frontières de 1967 »... Il n’a jamais existé de territoire palestinien... Il n’y a pas d’occupation... » Ose-t-il. Peut-on entendre plus grave « négationisme » de la part d’un professeur des universités françaises ?