Changement démografique en Europe et en France

mars 2011

À la fin du siècle, la population de la France serait très majoritairement de souche extra-européenne...

Aymeric Chauprade, ancien professeur à l’École militaire, fait ce constat dans un texte récent, publié sous le titre « L’immigration extra-européenne, un défi majeur pour l’Union européenne ». Nous en reprenons le passage le plus important. Chauprade, on se souvient, a été mis à pied par Hervé Morin, alors ministre de la Défense pour la publication du livre : « Chronique du choc des civilisations ».

« L’accroissement naturel de l’Europe occidentale n’est pour quinze pays, que de + 400 000 habitants, tandis que le solde migratoire annuel est de l’ordre de + 1,6 millions de personnes. Autrement dit, l’immigration (légale) est quatre fois plus importante que l’accroissement naturel des citoyens européens. Si l’immigration progresse quatre fois plus vite que l’accroissement naturel, on peut alors en conclure aisément que la population européenne est en passe d’être remplacée, sur un temps historique très court, par des populations non européennes. Autrement dit, l’Europe en tant que réalité ethnique est en voie de disparition ».

Plus loin, l’auteur évoque la situation de la France. « Nous disposons de chiffres de l’INSEE pour l’année 2001. Officiellement, 9% de la population de la France métropolitaine est originaire du continent africain et d’Eurasie (Turquie). A eux seuls, ces 9% de la population de la France métropolitaine assurent 16% des naissances en France, soit 110 000 naissances. Une projection pour 2030 ouvre sur la perspective suivante : dans 25 ans, la France compterait 10 millions de résidants légaux d’origine extra-européenne, ce qui représente 15% de la population et 30% des naissances. Autrement dit, au tiers de ce siècle, un tiers de la « future France » serait déjà d’origine extra-européenne. Dans ces conditions, il paraît assuré qu’à la fin du siècle, la population de France serait très majoritairement de souche extra-européenne, les derniers « Gaulois » étant en train de mourir ».

Un formulaire pour les enfants maghrébins

Nous avons pris contact avec l’école élémentaire Gérard Philipe, de Grigny, dans l’Essonne, l’une des écoles qui distribue le formulaire ci-dessous. Cette distribution a été ordonnée par les rectorats et concerne les enfants tunisiens, marocains et algériens. On remarquera la partie du texte en arabe. Est-ce le meilleur moyen d’assimiler une population d’origine étrangère ?

L’immigration maghrébine prend de plus en plus la forme d’une colonisation, au sens sémantique du terme. (Dans l’encyclopédie Larousse on lit : « Coloniser un pays, le transformer en une colonie, en un territoire dépendant d’une métropole »). Est-ce l’avenir voulu par nos dirigeants pour la France et a-t-on demandé aux Français leur avis ?

 Lycéé Gérard Philippe, formulaire cours d'arabe

L’Europe se prend les pieds dans ses contradictions

Deux textes contradictoires circulent aujourd’hui dans l’Union européenne. Le premier, estampillé par le Conseil, le second voté par le Parlement. Il s’agit de l’étiquetage de « la viande issue de l’abattage rituel », en d’autres termes la viande « halal » pour les musulmans et « cachère » pour les juifs.
Il faut tout d’abord savoir ces deux instances ayant accepté une dérogation au droit commun, autorisant l’abattage rituel, c’est à dire sans étourdissement des animaux.
Aujourd’hui, la polémique ne concerne plus que l’étiquetage de cette viande, afin d’assurer les consommateurs qu’ils achètent bien la viande de leur choix : abattue de manière classique après étourdissement de l’animal, afin de lui éviter d’inutiles souffrances, ou sans cette précaution, pour se conformer aux préceptes religieux musulmans et juifs.
Le souci de transparence dicte que l’on sache par quel type d’abattoirs est passée la viande présentée sur l’étal du boucher. Problème propre à la viande cachère, cependant, un nombre croissant de juifs considère la partie postérieure de l’animal comme impure.
Même abattue selon les règles rabbiniques, la partie arrière de l’animal n’est donc pas consommable par le plus grand nombre des juifs pratiquants. Au cours des années, l’habitude a été prise d’écouler dans les boucheries non-juives la partie postérieure de la carcasse.
Aujourd’hui la communauté juive s’insurge contre le Parlement européen. Ce dernier, en effet, a voté le 16 juin 2010 l’amendement 205, qui rend obligatoire l’étiquetage de « la viande issue de l’abattage rituel ». Ceci implique que la partie postérieure des animaux, vendue jusqu’à aujourd’hui aux non-juifs sans indication, devra porter la mention cachère.
Pourquoi s’en inquiéter, se diront les lecteurs ? Parce qu’informés de l’origine de la viande qui leur est proposée, nombre d’acheteurs pourraient s’en détourner, estimant qu’on veut leur vendre « des restes » ou tout simplement parce qu’ils sont opposés à l’abattage sans étourdissement.
Les communautés juives européennes, et principalement françaises, craignent que ces morceaux estimés par eux impurs, ne trouvent pas preneurs sur le marché. Elles seraient alors obligées d’assumer tout le prix de la carcasse. Il en résulterait pour les juifs un renchérissement au kilo de la viande cachère.
Dans cette affaire, il est quand même étonnant de voir que le Conseil des ministres de l’Union européenne, faisant fi de la législation votée par le Parlement, a préféré satisfaire les demandes des rabbins dans un document intitulé « Information des consommateurs sur les denrées alimentaires », publié le 7 décembre 2010, six mois après le vote du Parlement.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

 
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