LES GAUCHISTES SONT DES STRATÈGES

mai 2010

Le 25 avril, sur le parvis des Droits de l’Homme, face à la Tour Eiffel, un groupe d’inconnus, « Independent WHO », exposait des centaines de photos d’hommes, victimes de la catastrophe de Tchernobyl, à la suite de leur intervention sur le site.

Sans manquer d’humanité, on se demandait ce que signifiait cette manifestation et d’abord ce nom, « Independent WHO ». WHO est en fait l’équivalent anglais du sigle OMS en français, pour Organisation mondiale de la santé. Les manifestants présents sur le parvis prenaient prétexte de Tchernobyl pour réclamer la fin d’un accord de coopération, permettant de préserver la confidentialité de certaines informations entre l’AIEA et l’OMS (1). Ce qui nous semble parfois nécessaire, pour protéger le secret médical ou éviter une panique, leur apparaît à eux une terrible occultation de la vérité.

Mais qui sont ces intransigeants défenseurs de la liberté d’informer ?

« Independent WHO » se présente comme un collectif soutenu par plusieurs ONG. Nous en avons compté 57. Parmi elles, revient souvent la référence à la lutte contre le nucléaire, non seulement militaire, mais aussi civil.

On voit aussi figurer le nom d’ATTAC, une fédération d’organisations gauchistes, ou des Amis de la Terre (2), une ONG qui a largement lancé le mouvement écologiste en France.

Analysant la composition des organes dirigeants de quelques-unes des organisations soutenant « Independent WHO », on découvre des noms déjà cités dans nos articles.

Par exemple, dans la « Fondation Sciences Citoyennes », on découvre Claudia Neubauer, que l’on retrouve à la « Confédération paysanne » de José Bové et aux Amis de la Terre. On voit aussi le nom de Jacques Maret, un « agitateur-paysan » de la Charente et membre des Verts.

Le profil du comité d’orientation d’Action Conso est encore plus parlant. Marie-Noëlle Budini s’y révèle membre d’ATTAC et de « Sortir du nucléaire ». François Dufour se présente comme l’ancien porte-parole de la Confédération paysanne (de Bové) et ancien vice-président d’ATTAC. Yann Fievet, Maurice Frankel et Véronique Gallais avouent eux aussi leurs liens avec ATTAC, comme Florence Jacquiau que l’on découvre en outre liée aux « Amis de la Terre ».

A travers ce montage, on comprend la stratégie des gens de l’extrême-gauche. Dans un premier temps, ils créent une multitude d’associations couvrant divers thèmes sensibles dont ils ont fait leurs chevaux de bataille. Quand les troupes leurs manquent, ils ne craignent pas de figurer dans plusieurs de ces associations à la fois pour donner l’illusion du nombre.

Dans une deuxième étape, ils choisissent un objectif à atteindre. Dans le cas qui nous intéresse, la suppression du nucléaire civil. Puis ils sélectionnent un angle d’attaque basé sur l’émotion, voire la peur. Dans l’affaire évoquée en début d’article, la tragédie de Tchernobyl et ses terribles conséquences humaines. Pour boucler le tout, ils se couvrent derrière un grand principe, en l’occurrence, la liberté d’informer.

Ils regroupent alors leurs associations et lancent leur offensive sur l’objectif choisi. En termes militaires, on appelle cela concentrer ses forces sur un point névralgique. Du grand art !

 

Notes

(1) L’OMS et l’AIEA sont des agences des Nations Unies. La première est dévouée à la promotion de la santé, la seconde travaille contre la prolifération nucléaire.
(2) Voir « Lalonde Connexion ».

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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