Le 8 février 2007, l'État hébreu violait la Ligne bleue, entre Israël et le Liban, et s'enfonçait de 15 mètres à l'intérieur du Pays du Cèdre. Il prétendait rechercher des charges explosives placées par le Hezbollah. Ce dernier démentait, mais peu importe.

La FINUL, force d'interposition des Nations unies, n'avait pas été informée et si l'armée libanaise n'avait pas arrêté la progression israélienne, on pouvait craindre la violation aller bien plus loin.

Autre cas, depuis le 6 février , les Israéliens ont entrepris des travaux sur une passerelle d'accès à l'Esplanade des mosquées, lieu saint musulman dénommé par les juifs Mont du Temple.

Problème, là encore, en dépit de l'extrême sensibilité de l'opinion musulmane à l'égard d'un site pour elle sacré, les Israéliens ne se sont pas donné la peine de solliciter l'approbation des responsables des lieux. Résultat, le vendredi 9 février, à l'issue de la prière, une émeute de musulmans ulcérés éclatait à Jérusalem.

À travers ces deux incidents, on a la désagréable impression, qu'à coups de provocations, certains dirigeants israéliens cherchent à mettre le feu aux poudres.