L’homme, la femme
du XXIe siècle

mars 2013

Une page du « Figaro » (1) posait le problème des hommes auxquels certaines femmes imposent une paternité qu’ils n’ont pas souhaitée.

Nous ne sommes pas en faveur de l’avortement, mais vivons dans un monde dont les règles sont décidées par d’autres. Or, le droit et la société actuelle ont engendré une injustice.

Ainsi, tombant enceinte, une femme peut décider seule de garder ou non l’enfant. Surtout, dans des relations extra-maritales, l’homme en la matière dépend complètement de la décision la femme.
Certaines femmes en profitent pour se faire faire un enfant, affirmant par exemple qu’elles prennent la pilule, puis se tournent du côté de la Justice pour réclamer du père une pension.

Plus insidieux, aujourd’hui, les tests ADN permettent de prouver la paternité d’un homme des années plus tard. Or, si la mère, seule, peut demander ce test, l’enfant est en droit d’effectuer cette démarche à sa majorité.

C’est une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête de la plupart des hommes compte tenu de l’évolution des moeurs.
« Le Figaro » faisait témoigner sur ce problème une certaine Adeline Gouttenoire, professeur de droit de son état. Elle dit : « Le droit est fait pour ériger des normes
(2), pas pour traiter des cas particuliers. On ne peut pas modifier la loi parce que certains hommes sont naïfs ou ont pris le risque d’avoir une relation sexuelle non protégée. Le message aux hommes est clair : si vous prenez le risque de faire un enfant, vous l’assumez ».

Cela nous rappelle les propos indignes tenus autrefois à l’égard des filles mères. Pour vous assurer, remplacez le mot homme par celui de femme et vous verrez à quel point les propos de Gouttenoire sont choquants : « On ne peut pas modifier la loi parce que certaines femmes sont naïves ou ont pris le risque d’avoir une relation sexuelle non protégée. Le message aux femmes est clair : si vous prenez le risque de faire un enfant, vous l’assumez ».

Nous sommes convaincus, qu’une pareille déclaration aurait suscité une indignation quasi unanime. Pourtant, quand il s’agit des hommes, nul ne réagit. C’est un peu comme si, après des millénaires, nous n’avions pas amené plus de justice dans les relations hommes-femmes mais décidé d’infliger aux hommes les injustices dont les femmes, autrefois, pouvaient être victimes.

Pourtant, on ne peut pas dire Gouttenoire ignorant les faits. Elle ajoute en effet quelques lignes plus bas : « Il est vrai que des femmes abusent et se débrouillent pour avoir un « enfant portefeuille » avec un homme riche. De la même manière qu’au XIXe siècle des femmes tombaient enceintes dans l’espoir de se faire épouser... »

Serions-nous en train de passer de la société des Droits de l’Homme à celle des Droits de la Femme ? Gouttenoire, ignore-t-elle qu’Homme, en terme de Droit, signifie espèce humaine ? Ou bien son parcours personnel lui a-t-il fait perdre de vue que la Justice passe par l’équité, dans ce cas précis, par une relation équilibrée entre les hommes et les femmes ?

Notes

(1) « Le Figaro » du 29 janvier 2013.
(2) Ce principe est en opposition avec la création du mariage pour les homosexuels.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

 
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