Ukraine, notre analyse se confirme

février 2014

Comme le voulait les manifestants pro-européens, le Premier Ministre Mykola Azarov a démissionné au matin du 28 janvier. La rébellion n’en continue pas moins. Mieux, le Parlement, la Rada, a voté l’abolition des lois anti-manifestations, comme le demandait l’opposition, mais les députés de cette dernière se sont abstenus. On comprend les jusqu’auboutistes à la tête de la contestation. Les informations confirment notre analyse publiée le mois dernier.

« Nous devons maintenant casser le système » a dit Vitali Klischko, un ancien boxeur devenu principal leader des opposants. Or cet homme n’est pas un nouveau-né. Il est entré en politique aux élections municipales de 2006 comme tête de liste d’une coalition nommée « Pora ! ». Pora a été fondée en 2004 financée par Georges Soros, la NED ou « National Endowment for Democracy » (Fondation nationale pour la Démocratie) et l’ambassadeur du Canada.

On sait Soros derrière toutes les révolutions des pays de l’Est, de la Serbie à la Géorgie. Ses efforts étaient encouragés par la NED, fondée à Washington en 1983 et financée par le Congrès américain au titre de l’USaid.

Aussi, est-il difficile de dire que la presse russe affabule quand elle écrit : « L’Union européenne et le bras financier de la CIA, la Fondation Soros, sont en passe de porter l’Ukraine au bord de la guerre civile ».

Jusqu’à Vladimir Jirinovski, un leader russe pas toujours bien inspiré, qui fait une proposition relevant cette fois du bon sens. Il dit qu’en Ukraine « il y a deux peuples différents. D’un côté on trouve les Russes et les Ukrainiens russifiés, de l’autre les occidentophiles qui ont vécu dans les territoires faisant partie de l’Autriche-Hongrie. Il y aura une confrontation éternelle. Seule la partition de l’Ukraine selon un principe civilisé, l’ouest pour les catholiques et l’est pour les orthodoxes, résoudra le problème. Sinon, le carnage se poursuivra... »

Pour cette fois, la sagesse semble venir de Moscou quand le vent portant la zizanie souffle de Washington et des capitales européennes. Or, il y a déjà des morts.

Cela ne veut pas dire que l’équipe au pouvoir soit elle formée de gens bien. La corruption règne en maîtresse en Ukraine, aussi bien dans les rangs de l’opposition, comme on l’a vu avec Yulia Tymoshenko*, que dans ceux des actuels dirigeants.


* Lire « Tymoshenko innocente aux mains pleines »

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

 
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