Un camp d’extermination en Albanie

mai 2009

Ce n’était pas il y a un demi siècle, mais en 1999, quand l’OTAN intervenait pour « sauver » un prétendu peuple martyr, les Albanais du Kosovo.

À cette époque, l’UCK qui combattait l’État serbe pour obtenir l’indépendance du Kosovo, disposait de bases arrière en Albanie. L’une d’elle se trouvait à Kukës, dans un complexe industriel désaffecté, à une vingtaine de kilomètres du Kosovo. Une prison clandestine coexistait à côté du camp. Sur 25 personnes détenues et torturées, 18 ont été assassinées.

Une autre prison se trouvait à Baballoq, au Kosovo. Une trentaine de Serbes et de Roms portés disparus y auraient été internés. Aujourd’hui, les langues se délient, d’autres sites sont désignés. Après l’intervention de l’OTAN, au printemps 1999, ils ont continué à servir d’antichambres de la mort pour les Serbes, les Roms et les Albanais du Kosovo classés « collaborateurs de l’ennemi ».

Il y a plus grave. La guérilla de l’UCK, savons-nous, était assistée par des officiers de la CIA et de la DGSE. En particulier pour ces derniers, nous ne pensons pas qu’ils soient impliqués dans les crimes commis par l’UCK. Cela devrait, en revanche, les amener à une plus grande prudence en matière de manipulation de groupes rebelles.

Pour mémoire : Le Kosovo est peuplé en majorité d’une population de langue albanaise, installée en plusieurs vagues successives au cours des siècles. Finissant par dépasser en nombre les Serbes, présents dans la région depuis le Vème siècle, ils ont déclenché une rébellion contre le pouvoir central de Serbie en 1998. L’intervention de l’OTAN commence en mars 1999. Elle provoque l’expulsion des Albanais du Kosovo par le gouvernement de Belgrade.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

Retour Menu
Retour Page Accueil