Le régime iranien
perd pied

août 2009


Fin juillet 2009, à quelques jours de distance, on apprenait la mort de deux opposants dans les prisons iraniennes. Depuis le 1er du même mois, la police détient aussi une jeune chercheuse Française, Clotilde Reiss. Cette prise d’otage, au sens propre du terme, montre à quel point Téhéran a perdu tous repères.


D’après nos informations arrivées d’Iran, des camps de détention ont été ouverts dans des cantonnements de Pasdaran. Plusieurs dizaines de commandants de cette unité d’élite y sont internés. Ils auraient refusé d’ordonner à leurs hommes de réprimer les manifestations.

A l’intérieur, les Iraniens qui ont vécu la Révolution contre le Shah parlent de ressemblances avec les événements actuels. A la vue des brutalités des Basidjis, la milice islamique, on entend des électeurs d’Ahmadinejad manifester leurs regrets d’avoir voté pour lui.

Les matraquages, dont les femmes sont désormais victimes comme les hommes, ont particulièrement choqué la population. Aux yeux de l’opinion, plus que n’importe quoi, ils discréditent le pouvoir dont l’audience ne cesse de se réduire.

Combien de temps encore le carré des ultra-radicaux pourra-t-il tenir face au reste de l’Iran ?


Alain Chevalérias

& Hassan Chirazi

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 
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