11 septembre 2001
le bluff de Susan Lindauer

février 2012

De nouveaux extraits d’interviews circulent sur Internet suscitant le trouble à propos du déroulement des attentats du 11 septembre 2001.

Susan Lindauer, une Américaine, affirme qu’avant les attaques, elle travaillait pour la CIA en tant qu’ « asset », c’est à dire un agent de la compagnie. Elle dit qu’à ce titre, entre autres, elle gérait toutes les négociations entre les États-Unis et l’ambassade d’Irak sous la direction d’un officier, Richard Fuisz.

Déjà, son témoignage paraît suspect car on imagine mal la CIA se servant d’un simple agent, quelqu’un que les services manipulent, pour une aussi importante mission. Celle-ci ne pouvait revenir qu’à un officier confirmé.

Cependant, ce que révèle d’abord Lindauer est cohérent. Selon elle, un accord avait été passé avec l’Irak pour éviter une offensive américaine en échange de garanties accordées aux États-Unis pour accéder au pétrole et pour lutter contre le terrorisme.

Toujours crédible, elle affirme ensuite que ces accords ont été délibérément sabordés par la CIA.

Reliant cet épisode au 11 septembre, elle est moins convaincante quand elle soutient que l’effondrement des tours est pour partie le résultat d’une destruction à l’explosif. Non que cela soit impossible mais parce qu’elle ne produit aucune preuve, sinon ses soupçons sur la circulation dans les sous-sols des tours de vans non-identifiés, avant le drame.

Le 11 septembre est devenu un moyen de se faire une réputation. Notre compréhension des faits est obscurcie par ces manipulations auxquelles s’ajoute le refus des États-Unis quant à l’ouverture d’une enquête indépendante.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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