La politique, avec Nicolas Sarkozy, n’est que du théâtre. Officiellement, il est vainqueur, puisque son parti, l’UMP, a fait le plus haut score, remportant 27,87 % des suffrages exprimés au niveau national. En réalité, réfléchissant, nous le voyons perdant. Que dire d’autre d’un Président en exercice dont le parti récolte à peine un peu plus du quart des voix exprimées ? Que dire de ce même Président quand 60% des électeurs ont préféré s’abstenir ? On voit, au moins concernant l’Europe, que seulement 11,15 % des Français soutiennent la politique de Sarkozy. Tous les autres, 9 citoyens sur dix, ne l’approuvent pas.

Et pourtant, au jeu subtil de la manipulation, Sarkozy sort vainqueur du scrutin, car s’il ne s’est pas renforcé, il a affaibli ses adversaires. Certes, sauf les Verts. Mais à peine les résultats des élections tombés, le 9 juin, le Président paradait au Bourget-du-Lac, dans la vallée de Chambéry, se présentant devant les journalistes comme « le premier écologiste de France ». Il promettait même un second Grenelle écologique avant la fin de l’année.

Les naïfs verront-là une habile récupération. Ils se trompent : la pièce était écrite par avance et, en France, Sarkozy y tient, le premier rôle ! Nous ne serions pas surpris de voir un sbire de Cohn-Bendit, peut-être lui-même s’il ose, apparaître au gouvernement aux côtés de Kouchner et de Fillon.

L’écologie n’est qu’un argument pour manipuler les populations. Pour leur imposer, avec leur assentiment, des privations de liberté, en annonçant des scénarios catastrophes. La peur reste le moyen le plus sûr de prendre barre sur l’esprit des hommes.

Autrefois, dans toutes les religions, certains prêtres entretenaient la peur de l’au-delà dans l’esprit de leurs ouailles, afin de s’assurer le contrôle de leurs esprits. Aujourd’hui, on organise de nouvelles peurs. J’ai entendu des Juifs français me dire en état de transe : « Dans ce pays, vous préparez pour nous des wagons plombés », par allusion à la Shoah.

Depuis la fin de la guerre, sur un terrain propice en raison de la folie nazie, les Juifs ont été les premières victimes de l’utilisation de la peur, par une minorité d’autres Juifs, qui leur imposent par ce moyen leur politique. On appelle cela une mise en état de paranoïa.

La maladie, antichambre de la mort, dans une société où le prêtre cède souvent le pas au médecin, apparaît comme un autre moyen de manipulation.

Le 6 mai, Jacques Attali écrivait dans l’Express : « L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur... » En d’autres termes, quand les hommes cèdent à la terreur instillée par les nouveaux prêtres : les hommes politiques, philosophes et autres personnes « inspirées ».

Un peu plus loin, Attali dévoile ses batteries. Pour se préserver des pandémies, comme la « grippe du cochon », il appelle à « mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial ». Nous faire accepter un gouvernement mondial sous la pression de la peur ! Tout est dit.

Nous ne nions pas le risque d’épuiser les ressources de la nature, le danger des pandémies ou du terrorisme. Mais nous dénonçons un autre risque : celui de se retrouver asservis par ceux qui instrumentalisent la peur : les prophètes du mondialisme.