LES DANGERS
DE L’IMMIGRATION

juin 2011

Toutes tentatives pour l’occulter est désormais impossible : la problématique de l’immigration devient un élément central de la politique de notre pays, mais aussi de toute l’Europe de Schengen. En janvier, la Grèce parlait de construire une barrière de 12,5 km de long sur la frontière d’Evros, pour bloquer l’immigration clandestine venant de Turquie. En mars et avril, 20 000 migrants irréguliers, pour la plupart tunisiens, débarquaient sur l’île de Lampedusa. L’Italie, dont les lieux dépendent, leur octroyait un permis de séjour les autorisant à se déplacer à travers tout l’espace Schengen, donc de se rendre en France. Pays qui accueille déjà les deux tiers de la diaspora tunisienne installée en Europe. Réflexion sur les enjeux des migrations massives qui nous guettent.

En réaction, mais est-ce une réaction ou un effet de manches en vue des élections, la Présidence de la République parle d’une suspension provisoire des accords de Schengen, qui permet la libre circulation des hommes à travers la plupart des pays de l’Union européenne et de la Suisse. Quant à Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, il parle de réduire de 20 000 personnes, sur 200 000, le nombre de migrants légaux entrant chaque année sur notre territoire.

De son côté, Cecilia Malmström, commissaire européenne aux affaires intérieures, déclarait dans « Le Monde » du 8 avril :
«450 000 personnes ont déjà fui la Libye. L’exode se fera aussi vers l’Europe ». Elle ajoutait néanmoins, cherchant à nous préparer à de nouvelles vagues migratoires : « Il nous faudra bientôt recourir à une nouvelle immigration de travail ». Ce qui nous apparaît étonnant quand on sait le taux de chômage s’élevant à 9,9% de la population en âge d’activité dans la zone euro. Si la France se situe dans la moyenne, avec 9,6%, l’Espagne atteint 20,4% (1).

Ne serait-il pas plus raisonnable, avant de songer à recourir à l’immigration, de penser à réintégrer tous ces chômeurs dans le travail ?

Pourtant, attaquant la timide mesure de Guéant, évoquée plus haut, Laurence Parisot estimait que « diminuer le nombre d’étrangers autorisés à immigrer en France est une aberration ». Elle ajoutait : « Restons un pays ouvert, qui accueille de nouvelles cultures et tire profit du métissage... »

En tant que patronne du MEDEF, elle exprimait l’opinion du patronat français. On ne peut que s’interroger sur une telle approche. De deux choses l’une : ou Mme Parisot et la direction du MEDEF sont de joyeux soixante-huitards inspirées par une idéologie laxiste, ou elles souhaitent maintenir le chômage à un taux élevé pour tirer les salaires vers le bas. Comment ne pas comprendre que ces cyniques jouent leurs intérêts particuliers contre les intérêts de la France et des Français ?

D’après les chiffres de 2007 disponibles dans les statistiques de l’INSEE, en France, 61,5% des immigrés viennent de pays non-européens : dont 42,3% d’Afrique et 4,5% de Turquie.

Plus inquiétant, sur 90 062 immigrants arrivés d’Afrique, seulement 2 097 sont déclarés « travailleurs permanents » (2). Qui sont donc les autres immigrants ? On lit que 19 014 sont entrés au titre du regroupement familial. Proportion déjà considérable, mais le chiffre est pourtant tronqué.

Deux autres colonnes figurent en effet dans le tableau. L’une, sous le titre « familles de Français », affiche 13 122 personnes. Une autre, sous l’intitulé « vie privée et familiale », déclare 43 938 individus. On comprend, qu’afin d’en atténuer l’importance, l’INSEE a divisé la motivation du regroupement familial sous trois dénominations. Pour l’année évoquée par cette organisation (2). ce sont en réalité 84,47% des immigrants africains qui sont entrés en France au titre d’une forme de ce fameux regroupement familial.

Or, soyons clairs, il s’agit pour la plupart de conjoints et d’enfants destinés à se retrouver à la charge de la société, en tant qu’élèves, bénéficiaires de la sécurité sociale voire, pour certains, demandeurs d’aides sociales.

Ce n’est pas tout ! Sur 193 520 mariages contractés en 2009, 41 578 l’étaient avec un époux né à l’étranger et 16 380 entre un homme et une femme tous les deux nés hors de nos frontières. Cela signifie que, cette année-là, 74 338 des personnes mariées en France étaient nées à l’étranger. En d’autres termes, 19,20% des mariés de 2009 étaient nés à l’étranger.

Encore, convient-il de préciser, que les enfants d’immigrés nés en France, ne sont évidement pas comptabilisés parmi les époux nés à l’étranger. Nous pouvons donc estimer le nombre de mariages d’un conjoint de la première ou de la seconde génération de l’immigration à 25 ou 30% du total.

Voilà qui devrait nous amener à nous interroger quant au remplacement des générations, qui tend à se faire dans une proportion importante par des étrangers, dont beaucoup venant d’Afrique noire ou du Maghreb.

Certes, tous les nouveaux arrivants de l’autre versant de la Méditerranée ne sont pas des analphabètes ou des voyous. Néanmoins, un nombre important, la majorité nous semble-t-il (3). est issu des catégories sociales inéduquées. Au choc culturel, s’ajoute pour eux et leurs enfants des difficultés d’adaptation à notre société. Résultat, plus que les autres couches de la population vivant en France, ils sont un terreau fertile pour la délinquance.

A cela s’ajoute la dimension musulmane. Tous les musulmans ne sont pas des islamistes, loin de là. Mais ce qui nous semble naturel, ils restent pour la plupart attachés à leur culture d’origine, différente de la nôtre, et aspirent à une reconnaissance collective de celle-ci.

Quand, en petit nombre, ils doivent se contenter du cadre des libertés religieuses et culturelles propres à notre pays, formant des effectifs proportionnellement de plus en importants, leurs exigences iront croissant et ils chercheront à obtenir des dérogations au droit commun.

Les faiblesses de certains candidats aux élections, attirés par cette réserve de voix, sont déjà une raison de nous alerter. Mais par vagues successives, jouant du regroupement familial et de mariages contractés avec des conjoints de leurs pays d’origine, les musulmans peuvent un jour dépasser en nombre les Français par le sang, peu ou prou de culture chrétienne. S’appuyant sur les fondements démocratiques de notre société, il leur deviendrait alors facile d’imposer à notre pays une culture dominante, qui n’est pas la nôtre. De nous forcer à accepter des manières de vivre et de se comporter que nous apprécions, ou au moins tolérons, dans leurs terres d’origine, mais ne souhaitons pas voir adopter au pays de nos ancêtres, la France.

Aussi, plus qu’une suspension des accords de Schengen, nous préconisons leur remise à plat , accompagnée d’une renégociation de tous les traités passés et règlements concernant l’immigration, acceptés dans le cadre de l’Union européenne. Faute de quoi, c’est l’appartenance à l’Union européenne elle-même, qu’il nous faudrait remettre en question.

Voilà aussi pourquoi, il nous apparaît indispensable d’interrompre l’immigration, principalement musulmane. Ceci pour nous donner le temps d’assimiler les immigrants légalement installés sur notre sol, et plus encore ceux qui sont devenus français. Si d’aventure certains d’entre eux venaient à refuser cette assimilation, il faudrait, courtoisement et dignement, mais fermement, les inviter à rejoindre des pays plus adaptés à leurs aspirations.

Ceci, encore, parce qu’un peuple a le droit de recevoir qui il veut sur son sol et parce que nul ne peut être contraint de devenir un étranger dans la patrie de ses ancêtres.

Parce qu’enfin, la nation française a le devoir de refuser la perpétration contre elle d’un ethnocide appelé aussi génocide culturel.

 

Notes

(1) D’après les chiffres publiés en mars 2011.
(2) Ces chiffres sont ceux de 2003. On mesure la prudence de l’INSEE, qui se garde bien de garder ses statistiques à jour. On peut craindre ces dernières plus inquiétantes pour les dernières années.
(3) Faute de statistiques, prudemment éludées par l’INSEE, nous en sommes réduits à nos observations au cours de reportages dans les zones à fortes densités d’immigrés.

 

 

 

 

 Immigrants tunisiens rencontrés en France

Ils formaient un groupe d’une dizaine de jeunes gens âgés de vingt à trente ans, attendant que la chance leur tombe dessus devant la gare de Lyon à Paris. Deux d’entres eux parlaient quelques mots de français. Les autres savaient à peine dire bonjour. Ils venaient tous du sud de la Tunisie. Entrés en France en se faufilant dans les trains ou avec l’aide de passeurs, ils se moquaient bien des envolées lyriques de Sarkozy ! Ils n’ont qu’une demande : « Donne-moi du travail ! » Que sais-tu faire ? « Tout ! » Donc rien. Ils ont des papiers remis par les autorités françaises. Dans trois mois, s’ils le veulent, ils recevront 2000 € pour rentrer en Tunisie. Presque une aubaine pour eux. Ils ne comprennent pas pourquoi on ne leur donne pas cet argent tout de suite. Encore moins pourquoi, après une semaine, ils seront en situation irrégulière, puisqu’il leur faut trois mois avant de recevoir les 2000 €. Ahmed ne se pose pas ce genre de questions. « Je suis prêt à me marier avec n’importe qui », affirme-t-il. Voilà qui tombe bien, il y a aussi des Françaises qui sont prêtes à se marier avec n’importe qui... A-t-on bien, dans nos pays, mesuré toute la dimension du phénomène migratoire ?

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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