VOULEZ-VOUS DEVENIR
DES PALESTINIENS ?

novembre 2010

Les circonstances nous forcent la main, nous obligeant par deux fois à parler de Vladimir Jabotinsky. Jean Isnard nous a rappelé un passage, souvent occulté, du texte emblématique écrit par ce sioniste réputé : « Le Mur de fer ». Sans a priori racial, il convient de réfléchir à sa signification profonde. Publié à plusieurs reprises dans les années 20 et les années 30, en russe et en anglais, ce document se place à la période qualifiée, par les sionistes eux-mêmes, de « colonisation juive » de la Palestine sous mandat britannique. Certains d’entre eux ne comprenaient pas pourquoi les Arabes refusaient l’implantation de Juifs. D’autres, au contraire, comme Jabotinsky, savaient ces mêmes Arabes ayant bien compris le projet sioniste, consistant à dépasser en nombre la population locale pour créer un État juif.

P
ublié dans le journal arabo-palestinien « El Carmel » et cité dans « Le Mur de fer » par Jabotinsky, un article avait été publié en guise de réponse, à ceux des sionistes qui, alors, par naïveté ou par calcul, affirmaient ne pas avoir le projet d’expulser les Arabes de leur pays.

On lisait : « Bien sûr, les sionistes ne peuvent pas envisager maintenant de chasser les Arabes de leur pays, ou de les oppresser, pas plus qu’ils ne peuvent espérer un gouvernement juif. Objectivement, ils n’ont aujourd’hui en vue qu’un seul objectif : que les Arabes n’entravent pas leur immigration. Les sionistes nous assurent que l’immigra-tion elle-même sera strictement régulée en fonction des besoins économiques de la Palestine. Les Arabes n’en ont jamais douté : c’est une lapalissade, car autrement, il n’y aurait pas d’immigration ». En d’autres termes, avec subtilité, l’auteur fait remarquer que c’est le potentiel économique du pays qui permet cette immigration et que parler de limites liées à ses « besoins économiques » revient à ne pas poser de limites du tout.

A l’exception de quelques esprits tordus, l’immigration arabe, plus largement musulmane, en France, ne s’installe pas motivée par un projet politique d’annexion de notre territoire. En revanche, dans vingt ans ou cinquante ans, s’ils deviennent, chez nous, une majorité à s’identifier à des racines musulmanes, les immigrants et les descendants d’immigrants de cette catégorie, transformeront notre pays en un pays de culture musulmane.

Le comportement d’Israël à l’égard de ceux dont ils ont pris la terre en Palestine, est la preuve que l’on ne peut pas attendre de pitié du groupe le plus fort : toujours, il applique sa loi, dans le sens de ce qu’il estime conforme à ses intérêts.

Voilà pourquoi il est impératif de :
1/ mettre un terme à l’immigration d’origine musulmane ;
2/ repenser notre relation avec l’Union européenne, si elle n’accepte pas ce changement de politique de notre part ;
3/ interdire toute forme de communautarisme, y compris de la part de la minorité juive, qui sert de modèle, créant un précédent juridique pour les musulmans et permettant la constitution de groupes ethniques ;
4/ promouvoir l’assimilation, et non seulement l’intégration, des immigrants, des descendants d’immigrants et des minorités ethno-religieuses, tout en respectant leurs croyances ;
5/ encourager la natalité pour assurer le renouvellement des générations et une force de travail suffisante pour le pays. Satisfaire à cette dernière nécessité fera du prétendu besoin d’immigration un argument sans fondement.

Il convient néanmoins de rappeler quelques principes :
1/
ce n’est pas aux immigrés eux-mêmes que nous devons reprocher leur présence en France, mais à nos dirigeants politiques et à nos agents économiques, qui les ont appelés ou laissés s’installer en trop grand nombre ;
2/ nous nous devons de respecter les contrats passés et les engagements pris avec la population d’origine immigrée, en particulier en terme d’octroi de la nationalité ;
3/ nous avons aussi le droit, le devoir pour nos enfants, d’exiger des populations immigrées ou d’origine immigrée le même respect des lois que celui qu’exige de nous l’État jusque dans le détail. En la matière, il y a, aujourd’hui, une discrimination, dont les Français par le sang sont victimes.

Une fois tous ces principes redevenus des usages, comme nous aimerions les voir pratiquer dans les pays musulmans ou africains et en Israël, alors la sérénité régnera dans les relations sociales entre les Français de toutes origines. Mieux, nous pourrons recevoir les étrangers de passage avec le même sens de l’hospitalité que nos ancêtres.

Si d’aventure, cependant, ces règles de bon sens ne convenaient pas à des individus rétifs à nos traditions, il leur reviendrait de réfléchir à la nécessité de repartir vers le pays de leurs origines ou toute autre contrée plus proche de leurs aspirations et coutumes. Car, sur notre sol, ce n’est pas à nous de nous adapter aux moeurs étrangères, mais aux étrangers de se conformer aux nôtres. Ou alors nous ne recevons plus, nous subissons et c’est pour nous toute la différence qui existe entre l'hospitalité et une invasion dont nous deviendrions victimes.

Alain Chevalérias

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

Lire aussi: Grande-Bretagne: substitution de population

 

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