QUAND LA PROPAGANDE PREND LA PLACE DES INFOS...

novembre 2008

" Sarkozy impose à Bush un sommet mondial de la finance ", titrait " Le Figaro " en première page du 20 octobre 2008. Et de publier sous ces mots, une photo de notre Président montrant ses petits poings à côté d'un George W. Bush et d'un Manuel Barroso rigolards.

Combien de Français auront digéré ce bobard ? Nous craignons qu'ils ne soient encore nombreux. Pourtant, une lecture, même rapide, de la presse internationale nous montre tous les bien-pensants de la mondialisation d'accord pour la mise sur pied " d'un sommet mondial de la finance " : les Rockefeller et les Rothschild, Dominique Strauss Kahn et Jacques Attali, les relais de la Trilatérale comme tous leurs porte-voix d'une presse asservie. Laurent Joffrin ne nous démentira pas (voir ci-contre).

Comment, dans ce contexte, croire Sarkozy l'agent déclencheur de la décision de Bush ? On comprend qu'il s'agit d'une vulgaire manoeuvre pour manipuler l'opinion. Côté scène, on attire l'attention des Français en flattant leur orgueil national. Du même coup, dans le secret des coulisses, on maquille un projet mondialiste en concession obtenue aux forceps des États-Unis.

Du grand art ! Est-ce à dire, pour autant, un sommet mondial sur la finance critiquable ? Voilà justement le piège. Ce sommet serait souhaitable, si ses participants avaient l'intention de travailler au bien de l'humanité. En d'autres termes, d'imposer aux banquiers des règles d'honnêteté. Mais ce sont justement ces mêmes banquiers mondialistes et leurs sbires, placés à la tête de nos pays et des institutions internationales, qui vont légiférer.

D'avance, nous pouvons dire, qu'ils vont présenter comme étant de notre intérêt de nous serrer la ceinture, d'accepter plus d'impôts pour remettre les banques à flot et, surtout, de nous soumettre à la gouvernance mondiale du grand capital à laquelle ils aspirent. Le plan Rockefeller et compagnie avance à grands pas.

Vous en doutez encore ? En titre " Directeur du service d'information du gouvernement ", dans " Le Figaro " du 4 et 5 octobre 2008, Thierry Saussez écrivait : " La communication est la version moderne de l'antienne " Nul n'est censé ignorer la loi " ". Cet ancien publiciste, grand maître dans l'art de faire prendre des vessies pour des lanternes, est le prestidigitateur qui a inspiré le titre du " Figaro ", cité plus haut. Quand la propagande se substitue à l'information, l'autoritarisme prend la place de la démocratie.

 " LIBÉRATION "
PORTE-PAROLE
DE LA TRILATÉRALE

" Il est temps d'en appeler à cette gouvernance mondiale qui n'est plus une utopie mais une nécessité vitale lorsque tant de problèmes et de crises pulvérisent le concept même de frontière ".

Ces mots ont été écrits par Laurent Joffrin, en éditorial dans " Libération ", où il occupe les fonctions de directeur de la publication et de la rédaction. Nous reconnaissons-là un slogan de la Trilatérale, prononcé devant nous par Paul Revay, directeur européen de cette organisation mondialiste, au cours d'une interview.

Qu'est-ce que cela signifie ? D'abord, grâce son entrée à 38,87% dans le capital du quotidien, Edouard de Rothschild l'a asservi au mondialisme. Un comble pour un journal d'extrême-gauche qui avait au moins la vertu de se battre contre le grand capital. Par la voix de Joffrin, cela veut-il aussi dire, nous connaissons l'étape que la Trilatérale et autres institutions mondialistes veulent nous faire franchir : la reconnaissance d'une " gouvernance mondiale " avant de passer à un gouvernement mondial.

La méthode est habile. L'éditorial, pour justifier l'invitation, affirme : " Il est temps d'admettre que la réglementation n'est pas toujours diabolique, surtout lorsqu'elle a pour but de prévenir les crises systémiques ". En d'autres termes, l'auteur de ces lignes se sert de la peur engendrée par la crise pour faire accepter le projet mondialiste.

Dans l'article "Les responsables de la crise financière" d'octobre 2008, nous avions vu comment, contournant les digues opposées aux États-Unis à l'ultra-libéralisme, les mondialistes avaient été à l'origine de la crise financière. Dans ce numéro, et à la page précédente, nous découvrons la crise facilitant la concentration des capitaux dans un nombre de plus en plus restreint de mains. L'éditorial de Joffrin, comme les propos de Strauss-Kahn, de Jacques Attali ou d'autres révèlent la crise utile pour un usage différent : l'installation d'une gouvernance mondiale. En clair, à mettre sur pied le gouvernement des banquiers à la tête de la planète.

Une fois encore, comment éviter de soupçonner les profiteurs de la crise d'être les instigateurs d'une situation qui sert si bien leurs projets ?

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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