Le Liban en holocauste
aux dieux de la guerre

novembre 2010

Nous avons décrit « Le Liban sous la menace du Hezbollah » et les soupçons pesant sur l’implication de ce dernier dans l’assassinat de Rafic Hariri.

Depuis, la Syrie, qui semblait rejoindre les autres pays arabes pour repousser les risques d’affrontements, vient brusquement d’adopter une ligne de confrontation avec la majorité au pouvoir au Liban, l’alliance dite du « 14 Mars », alliant les sunnites et les chrétiens de Samir Geagea.

Ainsi, à la fin du mois de septembre, Walid Moallem, ministre des Affaires étrangères syrien, soutenait les mêmes arguments que le Hezbollah contre le TSL (le tribunal international chargé de faire la vérité sur l’assassinat de Hariri). Puis, le 3 octobre, Damas émettait 33 mandats d’arrêt par contumace, principalement à l’endroit de personnalités libanaises connues pour leur soutien au TSL. Parmi elles, le général Achraf Rifi, chef de la police et le juge Saïd Mirza. Le 23 octobre, le régime syrien en remettait une couche en insultant la coalition au pouvoir au Liban dans un journal koweïtien.

Tout semble bien orchestré puisque le 13 octobre, Ahmadinejad, le Président iranien, débarquait à Beyrouth. Après une première journée sans heurt, il est descendu dans le Sud pour soutenir le Hezbollah. Là, à quelques mètres de la frontière d’Israël, il a appelé les Israéliens à « retourner dans leurs pays d’origine ».

Si une haine bien solide oppose l’Iran, la Syrie et le Hezbollah à l'Etat hébreu, il est un point sur lequel ils sont en accord : une guerre au Liban les arrangerait bien. Les premiers pour faire oublier le TSL et les Israéliens pour que le processus de paix avec les Palestiniens ne soient plus la priorité pour les Américains.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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