BREVES DU MONDE

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Décembre 2010

Les États-Unis signalent les activités financières suspectes de deux membres du Hezbollah
Ali Tajideen et Husayn Tajideen, deux frères, sont accusés d’avoir créé un réseau financier approvisionnant le Hezbollah à des fins « terroristes »
. Ce réseau permet de transférer des fonds au Liban, passant par la Gambie, la Sierra Leone, le Congo (RDC), l’Angola et les Îles vierges.

30 décembre 2010, 10 maisons de chrétiens sont détruites par des bombes à Bagdad en Irak. Deux personnes sont mortes et 16 blessées.
25 décembre 2010, en Irak, Noël se limite « pour des raisons de prudence et de tristesse à une fête spirituelle ».

Deux patrons de police se rencontrent au Qatar : l’un dirige la sécurité de Dubaï, l’autre est israélien
Yoav Segalovitch, l’un des directeurs de la police israélienne, et le général Dahi Khalfane, chef de la police de Dubaï, se sont rencontrés au Qatar, au cours de l’assemblée générale d’Interpol
.
Khalfane dément cette rencontre, et pour cause ! Au début de l’année, ses services ont mis en évidence les preuves que l’assassinat à Dubaï de Mahmoud Al-Mabhouh, officier du Hamas, était une opération du Mossad. Pire, l’affaire avait provoqué une crise entre Israël et les capitales occidentales à la suite de l’utilisation par le commando de passeports européens et australiens pour entrer à Dubaï.Reste à se demander combien de temps le Qatar pourra jouer un double jeu, hébergeant d’un côté les forces américaines et une représentation israélienne sur son territoire, laissant la bride sur le cou, d’un autre côté, aux islamistes des Frères musulmans à la tête de la chaîne de télévision Al-Jazeera de diffusion internationale.

Le passé refait enfin surface au Kosovo
Dans un rapport public, Dick Marty, parlementaire suisse siégeant au Conseil de l’Europe, accuse l’UCK, l’armée de rébellion albanaise contre la Serbie, d’avoir vendu des organes de prisonniers de guerre pour se financer. Il cite le nom d’Hachim Thaci, actuel Premier ministre du Kosovo
. En 2005, des éléments de L’UCK avaient déjà été traduits en Justice pour crimes de guerre. Thaci avait été disculpé sous prétexte qu’il n’était pas prouvé que ces actes étaient commis sous son « contrôle effectif ». Un peu comme si l’on absolvait Hitler des crimes commis pendant la Deuxième Guerre mondiale par l’armée allemande. Nous avions déjà évoqué ce sujet en décembre 2007, sous le titre « Des criminels de guerre à la tête du Kosovo ». L’UCK était soutenu par l’Occident et principalement par la CIA pour mettre à genoux ce qui restait de la Yougoslavie bientôt réduite à la Serbie. Dès 1998, nous avons dévoilé le dessous des cartes à la suite d’un reportage sur place. Pendant l’attaque de l’OTAN, à Belgrade, nous avons vu les dérives de nos pays. Aujourd’hui c’est leur soutien à des assassins pendant plus de dix ans qui pose problème.

25 décembre 2010, attaques contre les chrétiens aux Philippines et au Nigeria. Un attentat blesse 6 personnes pendant la messe de Noël, dans le sud des Philippines. Une quarantaine sont tuées pendant les messes célébrées dans la nuit de la Nativité, par des bombes déposées dans plusieurs églises du Nigeria.

S’attendre à la vengeance de Pékin
La Chine est devenue la deuxième puissance mondiale en 2010. Elle produit une partie importante de nos biens de consommation et, pour cette raison, nous sommes dépendants d’elle
. Mieux, elle détient une part croissante des bons du Trésor américain, a offert son aide à la Grèce pour l’aider financièrement et propose aujourd’hui de racheter pour cinq milliards d’euros de la dette portugaise. D’un côté elle nous tient, de l’autre nous avons la prétention de lui tenir la dragée haute en lui donnant des leçons sur les droits de l’Homme. Hier, nous lui faisions perdre la face avec l’affaire du Tibet. Le 10 décembre, nous n’avons rien trouvé de mieux que de remettre le prix Nobel de la paix à l’un de ses opposants, Liu Xiaobo, qui végète en prison. Or, l’on sait Pékin très sensible à ces rodomontades. Qu’espérons-nous, aidant d’une main à la formation d’une super-puissance et l’excitant de l’autre contre nous ? Nous pouvions faire l’un ou l’autre, mais faire les deux en même temps est suicidaire. Préparons à payer cher, deux siècles d’arrogance en matière de politique étrangère.

Vie des chrétiens en Israël
Un maire juif refuse Noël dans sa ville.
« La demande des Arabes de mettre des arbres de Noël sur les places dans les quartiers arabes de Nazareth-Illit est une provocation » a déclaré Shimon Gpaso, le maire, qui ajoute : « Nazareth-Illit, est une ville juive, et cela n’arrivera ni cette année, ni la prochaine, tant que je serai maire ».
Le président du CRIF contraint à la confesse : Il écrit « Il est vrai que certains religieux chrétiens ont été ou sont parfois insultés par des juifs religieux extrémistes quand ils déambulent dans les rues de Jérusalem. Il s’agit d’actes individuels, aucun rabbin n’a endossé ce comportement (...) Il n’en reste pas moins que le custode aurait conseillé aux moines de ne pas porter des habits religieux pour ne pas risquer d’être agressés... »

Guéguerre pour le pouvoir à l’intérieur des forces de Défense israéliennes
Actuel délégué de la police israélienne aux États-Unis, Ouri Bar-Lev est pressenti pour occuper le poste de commandant en chef de la police israélienne.
Soudain, on l’accuse d’avoir agressé et harcelé par téléphone, il y a deux ans, une conseillère juridique du ministère de l’Intérieur. Étrangement, parmi les responsables qui poussent le dossier vers la Justice, figure un certain Ilan Franco. Or, lui aussi se verrait bien à la tête de la police. La conseillère juridique semble du reste très convoitée, puisque, début novembre, Haggaï Peleg, le directeur de la Sécurité intérieure, accusé de harcèlement sexuel de la même personne, était acculé à la démission.On ne compte plus les mauvais coups entre collègues, pour décrocher des postes de commandement dans les forces de Défense israéliennes. Cet été, quand on parlait de Yoav Galant pour devenir chef d’état-major des armées, un faux document avait été diffusé dans les milieux de l’état-major pour l’empêcher d’obtenir le poste.

9 décembre 2010, Shabhaz Bhatti, ministre pakistanais des minorités, est menacé de mort par les islamistes. Catholique, il est attaqué pour sa lutte contre la loi sur le blasphème.

Activisme américain dans les milieux musulmans
Salam News, un mensuel communautaire musulman donne une nouvelle preuve des activités américaines, afin de manipuler les musulmans
. Dans son numéro de décembre, il parle du média Internet du même éditeur, Saphirnews. Il écrit : « Des liens ont en effet été tissés depuis longtemps entre les officiels américains en France et Saphirnews, qui a été amené, par exemple, à rencontrer la porte-parole du Congrès américain, Lynne Weil, en décembre 2008, pour discuter de l’état de la société française. Entre autres rencontres : la présence de Farah Pandith, représentante spéciale pour les communautés musulmanes au département d’État américain, à l’occasion du premier anniversaire de Salam News, qui avait convié 400 lecteurs et abonnés à la Géode (Paris XIXème), le 27 octobre 2009 ». Selon Salam News, les Américains ont estimé que « les institutions françaises ne sont pas assez flexibles pour s’ajuster à la démographie de plus en plus hétéroclite » de leur pays. Et si nous demandions aux Américains de s’occuper de ce qui les regarde, plutôt que de promouvoir le communautarisme sur notre sol!

25 décembre 2010, réaction contre un menu de Noël dans un restaurant des Maldives. Il a été annulé et les décorations retirées à la demande de la population de cet archipel musulman du sud-ouest de l’Inde.

La prière dans la rue interdite en Algérie
À l’heure où les propos de Marine Le Pen font recette dans les médias, rappelons que, en juillet dernier, le ministre des Affaires religieuses algérien, Bouabdallah Ghlamallah rappelait l’interdit de la prière sur la voie publique... en Algérie
. Aux croyants ne trouvant pas de place dans la mosquée le vendredi jour de la prière, il disait : « Seul l’intérieur des mosquées est fait pour les prières et si celui-ci est rempli de pratiquants, les autres fidèles n’ont qu’à prier chez eux et non pas dehors » (Source, « Le Temps d’Algérie » du 19/07/10

Le niqab au volant : la France a les juges les plus nuls de la terre
Le 13 décembre, le tribunal de police de Nantes a annulé l’amende de 22 € de Sandrine Mouleres, convertie à l’islam et épouse « coranique » de Lies Hebbadj, un islamiste polygame. Il est par ailleurs poursuivi pour « viols aggravés » et « escroquerie, fraude aux aides sociales et travail dissimulé ». Quant à Sandrine, il lui était reproché de porter le voile intégral ne laissant apparaître que ses yeux en conduisant son véhicule
. Avec raison, nous semble-t-il, le policier avait verbalisé, estimant que la tenue de la jeune femme réduisait « sa vision latérale » et par conséquent ses capacités de conductrices. La décision du juge fait jurisprudence et donne le droit à n’importe qui de se dissimuler le visage au volant de son véhicule. Chiche !

L’allumage de ménorahs juives sur la place publique
D’année en année, pour la fête juive de la Hanouccah, on assiste à la multiplication des allumages de ménorahs au coeur de nos cités
. Pour mémoire, la Hanouccah est une fête juive célébrant la victoire des Maccabés sur le gouvernement grec de Syrie vers 165 av. JC. La ménorah, un chandelier à huit branches utilisé à cette occasion. Cette année, début décembre, ces allumages se sont déroulés Place Malraux à Toulouse, place Masséna à Nice, en centre ville à Bordeaux, espace Hillel à Lyon et sur le parvis du Centre Pompidou à Metz. Marseille s’est singularisé avec plusieurs allumages simultanés sur les places de la cité phocéenne. À l’heure où les croyants musulmans envahissent les rues pour la prière du vendredi et les chrétiens n’osent même plus organiser de processions religieuses sous prétexte de laïcité, on comprend la rue n’appartenant plus à la majorité porteuse de l’histoire de notre pays.

Al-Qaïda recrute et entraîne pour l’Europe
Nous venons d’apprendre de nos contacts au Pakistan que les responsables d’Al-Qaïda recrutaient dans les réseaux mafieux africains et asiatiques pour effectuer des attentats en Europe
. Les recrues sont choisies en fonction de leurs capacités à être acceptées aux frontières européennes. Cependant, plusieurs opérations dirigées contre l’Allemagne, la France et l’Espagne, ont été annulées à la suite de la mort de responsables d’Al-Qaïda tués par les « drones » américains dans la zone tribale pakistanaise. Preuve s’il en fallait que la présence militaire occidentale en Afghanistan handicape les réseaux d’Al-Qaïda et réduit leur dangerosité.

Un ancien prisonnier de Guantanamo payé pour ne pas parler à la presse
La Grande-Bretagne se prépare à payer plus d’un million de livres sterling à Shaker Aamer
. Ancien détenu de Guantanamo ayant des liens avec le Royaume-Uni, comme 16 autres prisonniers passés par le centre de détention américain installé à Cuba, il va être payé, en échange d’un engagement écrit à ne pas parler en public de son incarcération. Aamer, âgé de 43 ans, a été capturé en Afghanistan en 2001. Il affirmait être dans le pays pour effectuer une mission humanitaire. Il a cependant fini par admettre qu’il serait « heureux de tomber en martyr pour sa religion ». Il a épousé une Britannique, ce qui lui donne le droit de s’installer en Grande-Bretagne. Les autorités craignent qu’il ne parle des séances de torture que lui ont infligées les services de sécurité britanniques avec l’assentiment de la CIA.

17 décembre 2010, un prêtre indien agressé au Madhya Pradesh. Le père Thomas Chirattavayalil, dans sa mission du diocèse de Satna, a été attaqué chez lui par une douzaine de personnes qui l’ont violemment frappé. Il a été hospitalisé avec une grave blessure à la tête

Menace terroriste contre l’Arabie Saoudite
Un groupe de 47 Saoudiens a été identifié et mentionné dans une alerte d’Interpol
. Parmi eux, un certain Muhammad Salim Barikan, ancien chauffeur et garde du corps d’Oussama Ben Laden, qui est devenu son gendre en épousant Fatima, l’une des filles du leader d’Al-Qaïda. D’autres sources affirment néanmoins que Barikan aurait été tué l’année dernière lors d’une attaque de « drone » américain dans la zone tribale pakistanaise. Ceci traduit bien les difficultés des services occidentaux pour accéder à des sources fiables dans cette partie du monde. Les Saoudiens font néanmoins remarquer que les 47 personnes nommées ont des liens avec 149 autres activistes arrêtés au cours des huit derniers mois en Arabie Saoudite. D’autre part, aucun des hommes de ce groupe actuellement recherché ne serait dans le royaume saoudien. 16 seraient au Yémen, mêlés aux insurgés sunnites, et 27 dans la zone de guerre formée par le Pakistan et l’Afghanistan.

Un attentat-suicide fait 39 morts en Iran
Le 15 décembre, un attentat-suicide tuait 39 personnes à Chabahar (Iran) lors des cérémonies religieuses chiites, à la veille de l’Achoura
. Le Joundallah, mouvement indépendantiste baloutche de confession sunnite revendiquait l’attaque. Le 20 décembre, 11 personnes accusées d’appartenir au Joundallah et d’avoir préparé ce crime étaient pendues par les autorités iraniennes pour « corruption sur terre et guerre contre Dieu en luttant contre le régime sacré de la République islamique » d’Iran. On doute de la sérénité de la Justice iranienne quand le délai de réaction apparaît si court. Il faut néanmoins savoir : le Joundallah a installé ses bases de combat en Afghanistan où il bénéficie de la sympathie des Américains. Vous avez dit guerre contre le terrorisme ?

La burqa utilisée par les terroristes pour se cacher
Le 25 décembre, un kamikaze utilisant une burqa a fait au moins 40 morts, en se faisant sauter au milieu de la foule au Pakistan
. Sa cible était une tribu opposée aux Taliban, les Salarzai. Le terroriste a profité d’un rassemblement de plusieurs centaines de personnes fuyant les combats et parties chercher de la nourriture dans un centre de distribution des Nations Unies. Vu d’Occident, cette attaque ressemble à toutes celles qui ensanglantent la région. L’usage de la burqa représente pourtant une escalade doublée d’un recul des valeurs traditionnelles, minimum moral auquel les populations des zones tribales s’identifient. En effet, utiliser une burqa pour commettre une attaque apparaît, d’une part, comme un acte de lâcheté et expose d’autre part les femmes à des fouilles systématiques au détriment de leur intimité codifiée par les traditions tribales. Il existait en effet un modus vivendi mettant les femmes et ce qui les touche en dehors des conflits tribaux. Violant cet interdit, les Taliban franchissent une limite morale au regard de leur propre culture.

Guerre fratricide commandée par l’Élysée
Nicolas Sarkozy veut sortir Anne Lauvergeon de la direction d’Areva.
Pour des raisons que nous ignorons, Sarkozy a engagé une véritable guerre allant dans ce sens. Aux manoeuvres, on trouve un certain Jean-Dominique Comolli, nommé fin juillet à l’agence des participations de l’État, la structure chargée de veiller au grain dans les entreprises où la République détient des actions. Comme Areva. Parmi les tueurs, on trouve Henri Proglio, patron d’EDF et proche de Sarkozy, qui a des vues sur Areva. Hasard sans doute, début novembre, Comolli se voyait nommé administrateur d’EDF. Une manière pour lui d’arrondir ses fins de mois, mais surtout de tenir en main une arme de plus à la tête de l’agence des participations pour « tuer » Lauvergeon.Certes, cette dernière a été appelée dans les hautes sphères à partir de 1981, par François Mitterrand lui-même. Est-ce une raison pour mettre en danger une grande entreprise française ? Mais il y a pire : Areva c’est aussi l’un des employeurs des otages français entre les mains de l’AQMI. Déstabilisant la tête d’Areva, c’est la vie de ces hommes et de cette femme que l’on met un peu plus en danger.

Germaneau était mort au moment de l’attaque contre l’AQMI
Nous n’avons pas les moyens de contrôler cette information. Elle mérite cependant d’être envisagée comme une hypothèse sérieuse.

D’après un informateur proche des renseignements français, l’otage François Germaneau, assassiné par l’AQMI en juillet dernier, était mort au moment de l’attaque franco-mauritanienne lancée le 22 juillet, officiellement pour le libérer.
François Fillon, interrogé sur ce point à l’époque avait dit « Je ne peux pas répondre à cette question ». S’il s’avère que Germaneau était déjà mort le 22 juillet, on comprend la rage des services et des militaires qui passent pour des maladroits, quand c’est la communication du pouvoir qui est en cause.A propos de nombreux dossiers, on entend la grogne montée des services, qui servent de boucs émissaires aux autorités en place.

Rupert Murdoch va diffuser en arabe
La chaîne de télévision Sky News, dont Rupert Murdoch détient 38% des actions, va diffuser en arabe à partir d’Abou Dhabi
. Elle fournira un service d’information 24 heures sur 24. Quand on connaît le contenu pro-israélien des médias de Murdoch, on peut se demander si la greffe peut prendre dans le monde arabe.

Censure politique en faveur de l’Égypte à l’Institut du monde arabe
Le 9 décembre, quatre spécialistes devaient intervenir au cours d’une conférence sur l’Égypte au lendemain des élections dans ce pays.
Les intervenants se sont désistés au dernier moment, la direction leur ayant demandé de ne parler ni de politique, ni des élections. Pour mémoire, l’Institut du monde arabe, ou IMA, est présidé depuis 2007 par Dominique Baudis et financé pour moitié par la France.

Des étrangers pour aider Israël à éteindre un incendie géant
Israël n’avait pas de bombardiers d’eau.
On s’étonne que ce pays, toujours à la pointe quand il s’agit de s’équiper pour la guerre, soit aussi en retard pour se protéger de vulgaires incendies. On s’étonne encore, quand Israël a bénéficié d’une mobilisation internationale, que le Liban voisin, lui aussi ravagé par les flammes, n’ait bénéficié d’aucune aide.

Un livre d’enseignement religieux qui inquiète la Grande-Bretagne
Utilisé pour apprendre la religion musulmane aux enfants de l’immigration, un livre religieux importé d’Arabie Saoudite explique comment trancher la main des voleurs et invite à précipiter les homosexuels du haut d’une falaise
. Cette découverte terrifiante donne néanmoins une image faussée de la réalité saoudienne. Les autorités y travaillent en effet à insuffler une certaine dose de modernité dans le pays. Mais des courants rétrogrades veulent le maintenir dans son archaïsme, sous l’une des lois les plus répressive du monde islamique. Dans les pays musulmans, bien plus que chez nous, on assiste à une véritable guerre entre les deux tendances. Mais revenons en Europe. En Grande-Bretagne où le communautarisme est légalisé, plus qu’ailleurs, on voit les conséquences de la liberté dont jouissent les extrémistes.

Peines avec sursis pour deux sous-officiers israéliens
Pendant l’offensive contre Gaza, de décembre 2008 à janvier 2009, ils avaient utilisé un enfant palestinien comme bouclier humain.
Ils ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis. On imagine les punitions exemplaires qui auraient été demandées s’il s’agissait de combattants palestiniens et d'un enfant juif.

Novembre 2010

La presse occidentale s’aperçoit enfin de l’influence de Téhéran en Afghanistan
Il aura fallu du temps à nos confrères pour faire cette découverte quand nous le répétons depuis plus de trois ans. Le Président afghan a admis publiquement recevoir « 500 000, 600 000 ou 700 000 € » des Iraniens une ou deux fois par an dans des sacs « remis en toute transparence » à son chef de cabinet. Nous avions pour notre part dévoilé l’existence d’un réseau de mollahs sunnites grassement rémunérés par Téhéran et le financement de candidats aux élections par Téhéran. En avance même sur les officiels américains, nous avions dénoncé, dans l’autre camp, les relations entre les Gardiens de la Révolution iranienne et les Taliban. Tout se voit confirmé avec un décalage de plusieurs années*.
*Lire:« Subversion iranienne en Afghanistan », novembre 2008 : « Ingérence de l’Iran chiite en Afghanistan », avril 2010 : « Afghanistan : l’Iran plante ses crocs ».

Le halal et le cacher « segmentent » l’école publique
Ce constat est rapporté par Saphir News, média musulman, à la date du 30 novembre
. On lit : « Certaines écoles qui ont introduit de la nourriture ritualisée (viande cacher ou halal) au sein des restaurants scolaires témoignent que cela a provoqué une certaine « segmentation » des élèves. Les enfants se séparent en fonction de ce qu’ils mangent. Une sorte de rapport de force existe parfois entre ceux qui se moquent de leurs camarades qui ne consomment ni porc ni viande et ces derniers qui, à leur tour, rejettent ceux qui mangent « impur » ». Saphir News n’a pourtant rien d’un media « islamophobe », selon la formule consacrée

24 novembre 2010, un copte de 19 ans est tué au Caire, lors d’affrontements avec la police. Cette dernière s’opposait à une manifestation pour protester contre l’interdiction de construction d’une église.

La rencontre de l’UEJF à Toulouse, une occasion de mesurer les effets du communautarisme
L’UEJF, ou Union des Étudiants Juifs de France, organisait sa convention annuelle du 11 au 14 novembre dernier à Toulouse
. En terrain conquis si l’on ose dire. Pierre Cohen, membre de la communauté et maire de Toulouse, était présent. L’événement a été l’occasion, entre autres, de parler de l’identité juive. Maurice Szafran, le directeur et financier de « Marianne », a pris la parole sur ce sujet. Ceci en dit long sur l’ambiguïté de cet hebdomadaire. Une polémique a cependant éclaté. L’ENAC, École Nationale de l’Aviation Civile, a refusé de prêter son amphithéâtre pour recevoir l’UEJF. La direction de l’organisation juive estime ce refus motivé par « des raisons étranges ». Elles apparaissent pourtant bien évidentes puisque la direction de l’ENA a écrit : « Nous recevons en permanence une centaine d’étudiants étrangers originaires d’une trentaine de pays différents, de cultures et de religions différentes... Nous ne mettons aucune salle à disposition de tout ce qui revêt un caractère confessionnel ou politique. Nos installations ne sont prêtées qu’à des organisations liées à l’aéronautique ». Ceci apparaît simple et sans appel possible. Pourtant, Franck Wolff, le président de l’UEJF, menace dans « Actualité Juive » du 25 novembre en disant : « Une suite sera donnée à ce refus ». On comprend certains membres de la communauté juive ayant perdu toute notion de la mesure et de la neutralité qui s’y attache.

Impunité israélienne
Les Britanniques viennent d’annoncer l’amendement de la loi permettant la poursuite, sur le territoire du Royaume Uni, des personnes suspectées de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité commis à l’étranger.
Pinochet, de passage en Angleterre en 1998, avait été arrêté au chef de cette loi. Quant à Tzipi Livni, ex-ministre israélien, en décembre 2009, elle avait annulé un voyage à Londres pour échapper à une arrestation, suite à une plainte pour « crimes de guerre » déposée par des pro-Palestiniens.
Or, et c’est là le problème pour le gouvernement de sa Gracieuse Majesté, tous les dirigeants israéliens sont exposés aux mêmes déboires se rendant à Londres.D’où l’amendement annoncé de la loi. Désormais, les poursuites au titre de cette législation devront être approuvées par l’équivalent du procureur général en France. Autrement dit, par le pouvoir exécutif.
Une fois encore, on voit l’intention de faire bénéficier Israël d’un droit d’exception, contraire aux principes des démocraties.

25 novembre 2010, Nurta, une jeune fille de 17 ans, est assassinée en Somalie pour s’être convertie au christianisme. Ses parents musulmans lui avaient tout d’abord fait prescrire un traitement médical, l’estimant mentalement dérangée. Restant ferme, elle a été exécutée par deux hommes.

Des blindés dans les banlieues...
Au Brésil, le 22 novembre, les forces de l’ordre lançaient une offensive contre deux favelas de Rio. 1 500 policiers et soldats ont été mis en ligne pour reprendre le territoire aux gangs de la drogue.
L’armée a fourni des chars d’assaut et des hélicoptères. Au bout de six jours, ce qu’il faut appeler des combats, avait déjà fait 46 morts.
A première vue, cela semble lointain et exotique. En réalité, en France, mais aussi dans d’autres pays d’Europe, nous ne sommes pas loin de recourir bientôt aux mêmes moyens.On laisse d’abord faire, croyant acheter la paix sociale. Puis un jour, confronté à l’inéluctable, on est obligé de mener des opérations de guerre.

Michèle Alliot-Marie,le cacher et le halal
Dans un article publié dans « L’Homme Nouveau » du 20 novembre, Annie Laurent s’élevait avec raison contre l’envahissement du halal
. Évoquant le passage au « tout halal » dans 22 enseignes de la société « Quick », elle parlait de « ces premiers restaurants confessionnels ». Elle se trompait, les premiers de ces restaurants ont été « cachers ». Elle ignorait sans doute aussi les propos tenus le 18 février dernier par Michèle Alliot-Marie devant le CRIF. « Je n’accepte pas, a-t-elle dit, que des personnes, responsables associatifs, politiques ou simples citoyens, appellent au boycott de produits au motif qu’ils sont cachers ou qu’ils proviennent d’Israël. Je souhaite que le parquet fasse preuve de davantage de sévérité à ce sujet. J’ai donc adressé une circulaire aux parquets généraux, leur demandant d’identifier et de signaler tous les actes de provocation à la discrimination... » Or le cacher se répand de manière subreptice autant que le halal. Si nous mangeons souvent de la viande abattue selon les règles islamique, il en est de même pour la viande cachère. Problème, à dénoncer les comportements des uns tout en fermant les yeux sur les usages équivalents des autres, nous nous condamnons à les subir tous les deux au nom de l’égalité de traitement. Si nous voulons être dans le cadre de la loi, bien entendu. Or, nous semble-t-il, en s’exprimant et en agissant comme elle l’a fait, l’ancien Garde des Sceaux est sortie de la légalité en matière de liberté de consommation. Car il n’y a pas de discrimination à refuser de manger halal ou cacher. Ce serait même plutôt l’inverse !

28 novembre 2010, un pasteur et un fidèle protestants sont poignardés à Djakarta. Le pasteur Luspida Simandjunktak et Lumbantoruan Sihombing, sont roués de coups et lardés de coups de couteaux sur le chemin du temple.

Arrestation d’espions russes en Géorgie : coup de bluff de Saakachvili
Le 5 novembre, le ministère de l’Intérieur géorgien annonçait le démantèlement d’un réseau d’espionnage du GRU
Service de renseignement de l’armée russe.) sur son territoire. Plusieurs dizaines d’agents auraient été identifiés mais seulement treize d’entre eux, quatre Russes et neuf Géorgiens arrêtés.Selon les explications données par les autorités de Tbilissi, depuis 2006 les services géorgiens auraient retourné plusieurs agents russes et auraient infiltré leurs réseaux installés depuis l’ère soviétique. Néanmoins, ces mêmes services affirment que pendant la guerre d’août 2008, entre la Russie et la Géorgie, ces réseaux d’espionnage ont fourni des renseignements militaires à Moscou.Il y a incohérence. On se demande en effet pourquoi, en plein conflit, la Géorgie aurait laissé prospérer des structures dangereuses pour elles tout en les connaissant ?
L’explication est plus nuancée. Partie de l’ensemble soviétique, la Géorgie connaissait parfaitement l’identité des agents du GRU actifs sur son territoire. Elle ne les a pas touchés parce qu’elle les neutralisait et qu’ils ne représentaient pas un danger pour elle.
En revanche, l’arrestation de quelques individus à une quinzaine de jours du sommet de l’OTAN permet au Président Mikhaïl Saakachvili de présenter son pays comme menacé par la Russie et d’obtenir des aides de l’organisation atlantique.

Natacha Atlas : « Tout le monde s’arc-boute sur son identité religieuse... »
Natacha Atlas est née en 1964 à Bruxelles de parents marocains. Chanteuse, elle s’inspire de la musique de ses origines familiales et s’est acquis une certaine célébrité dans l’immigration maghrébine.
Elle a dit : « Il est exagéré de parler (à mon propos) de racines juives, même si j’ai un grand-père qui avait un quart de sang juif... Ça m’a valu trop d’attaques, tant du côté juif qu’arabe. Tout le monde s’arc-boute sur son identité religieuse et j’en fais les frais... »

«L’Europe des 27 est vouée à la confusion et à l’échec »
L’auteur de cette phrase n’est pas un extrémiste, mais Édouard Balladur
. A propos de la libre circulation totale à partir de 2013, il dit : « C’est un problème que la divergence des régimes sociaux et juridiques rend difficile à résoudre rapidement. En attendant, la sagesse commande de repousser tout élargissement de l’Europe des 27 comme de la zone euro ». « Nous portons le poids d’un élargissement qui a été décidé trop hâtivement » ajoute-t-il.

L’Europe va supprimer les visas pour les Bosniaques et les Albanais
Le 8 novembre, l’Union européenne va supprimer les visas pour les citoyens d’Albanie et de Bosnie
. Les démarches préparatoires ont déjà été effectuées : l’accord de la mise en route du processus par les députés européens, le 7 octobre, et une réunion du « Groupe de travail sur la libéralisation des régimes des visas » le 18. Après l’entrée de la Roumanie et la gestion très approximative du dossier des Roms, c’est au tour de la Bosnie et de l’Albanie, quand le premier pays présente un potentiel islamiste violent et le second une forte imprégnation mafieuse.

Le Kurdistan irakien nouvelle terre promise
Le Kurdistan est la seule partie de l’Irak à échapper à la violence. Résultat, la région connaît un boom économique et attire les investissements des pays alentours
. Les pays arabes, à eux seuls, ont apporté 74% du montant total des investissements, totalisant 2,7 milliards de dollars injectés en l’espace de deux ans. Le Liban, à lui seul, a apporté 800 millions de dolars entre 2008 et 2010. La Turquie est elle aussi très présente, en particulier dans les sociétés de services où elle concurrence les Libanais. Résultat, entre 2007 et 2008, le revenu moyen par habitant a grimpé de 20%. La situation est-elle stabilisée pour autant ? Il faut craindre que non. D’une part, la province de Kirkouk, riche en gaz et en pétrole, doit être rattachée au Kurdistan. Or, les Arabes et les Turkmènes la considèrent comme leur propriété. D’autre part, Israël s’intéresse de très près au Kurdistan irakien dont il voudrait s’assurer l’exploitation du gaz, du pétrole et de l’eau. Animés par cette ambition, les Israéliens multiplient les opérations de séduction et les services rendus aux autorités kurdes. En d’autres termes, on a dans cette région de l’Irak tout ce qu’il faut pour susciter un nouveau conflit.

Création d'un observatoire des droits des Chrétiens
Les évêques catholiques d’Europe ont mis en place une structure afin de défendre les droits des chrétiens
et de lutter contre les préjugés diffusés contre eux. Pour l’heure, il s’agit d’une initiative catholique mais elle aura une portée oecuménique. « Les cas de chrétiens victimes de discriminations se sont multipliés ces dernières années. Bien qu’elles soient souvent cachées, ces discriminations n’en sont pas moins réelles », estime le communiqué.

Un référendum israélien pour tout retrait du Golan et de Jérusalem-Est
Le Parlement israélien a voté une loi imposant au gouvernement d’obtenir l’accord de la population en convoquant un référendum pour tout retrait du Golan, région conquise en 1967, puis annexée le 14 décembre 1981, malgré la contestation de cette initiative par le Conseil de Sécurité des Nations Unies
.La Ligue arabe a vivement dénoncé cette décision du Parlement israélien. Elle pourrait pourtant être un bien, quand la population comprendra qu’elle ne peut pas avoir la paix et conserver des territoires pris par la force des armes.

Des élections à la DGSE !
Cela pourrait passer pour une plaisanterie. Mais non ! Du 8 au 18 novembre, les civils de la DGSE ont été appelés à élire les représentant d’un « Comité du dialogue social ».
La structure sera formée de onze représentants des personnels civils et de plusieurs représentants, désignés ceux-là, des personnels militaires. On voit cependant qu’il ne s’agit pas d’un déverrouillage total puisque les directeurs de la DGSE et le chef de corps du 44ème Régiment d’infanterie, pour les services, feront partie du « Comité du dialogue social ».
On se modernise décidément à la DGSE, les candidats ont déposé leurs candidatures et professions de foi sur le système Intranet de la Piscine, comme on dit. En tenue de plongée sans doute

Octobre 2010

« Le Canard enchaîné » révèle sept ans après nous l’existence d’une base américaine dans le sud du Sahara algérien
Nous avions publié un long article sur le sujet en septembre 2003
, nous appuyant sur des informations et une enquête.Nous avions donné les noms des officiers algériens chargés d’installer la base en liaison avec les Américains : le général Kamel Abderrahmane et le général Abdelmajid Saheb. Nous citions aussi les noms ou les pseudonymes de Sud-Africains officiers dans l’ancienne organisation de mercenaires « Executive Outcomes », chargés de la sécurité des lieux et de la formation de soldats algériens consacrés à cette fonction. À l’époque, nous avions communiqué l’information aux principaux médias de notre pays. Aucun n’avait jugé utile de mener une enquête. Il aura quand même fallu sept ans au « Canard enchaîné » pour oser.

Alain Finkielkraut devrait réviser son histoire du peuple juif
Alain Finkielkraut n’est pas le plus arrogant parmi certains donneurs de leçons issus de la communauté juive.
Dans une interview accordée au « Figaro-Magazine » du 2 octobre, il va même jusqu’à constater le côté contre-productif de « l’interminable écriture de l’extermination » juive par les nazis. En revanche, il invite les « démocrates » hostiles à la politique d’Israël, à faire « preuve d’un petit peu plus d’intelligence et de subtilité, en se remémorant les raisons d’être de l’État d’Israël », pour lui lié aux persécutions nazies. Finkielkraut n’oublie qu’une chose : l’idée de la création de l’État juif remonte à la fin du XIXème siècle. Avant même l’émergence de l’idéologie nazie.

15 octobre 2010, le cardinal catholique de Khartoum (Soudan), Gabriel Zubeir Wako, a été victime d’une tentative de meurtre. Pendant une messe en pleine air, Hamdan Mohamed Abdurrahman, un musulman, s’est jeté sur lui armé d’un poignard. Un collaborateur du cardinal a réussi à désarmer l’agresseur

« Le casher, un modèle pour le halal »
Saphir-News, média musulman en français, argumente sur ce thème dans son édition du 8 octobre. On lit : « Et si le marché du halal s’inspirait du marché casher pour s’organiser ? La question mérite d’être posée tant les axes de développement sont similaires »
. Se basant sur une étude publiée par l’ambassade des États-Unis, Saphir-News constate que 60% de la consommation cachère (ou casher) est absorbée par des non-juifs. Un étiquetage anonyme pour les non-initiés en est souvent la cause, devons-nous préciser, les consommateurs non-informés payant ainsi le prélèvement destiné au salaire du rabbin vérificateur sans le savoir. La publication musulmane de s’extasier : « Avec un potentiel de développement dix fois supérieur, le marché du halal en France devrait rafler la mise ». Quand on parle de privilèges concédés aux juifs, on entend invoqué le petit nombre de personnes concernées, un demi million d’individus, pour justifier cette entorse aux principes de laïcité. Or, il faut le savoir, tout ce que nous concéderons à la « petite » communauté juive, un jour, nous devrons l’accorder à l’importante minorité musulmane. Il convient d’y réfléchir.

Des liens entre les extrêmes gauches française et grecque
Selon Michaël Roparz, journaliste à France-Info, la DCRI, successeur des RG et de la DST, s’est aperçue que l’extrême-gauche grecque servait de modèle aux nervis de son homologue français
. Roparz dit que nos services de renseignements ont mis la main sur des documents prouvant les fréquents séjours des militants gauchistes en Grèce, où ils sont formés à la guérilla urbaine. Ils se rendent à Exarchia, quartier du nord-est d’Athènes devenu zone de non-droit, où les organisations d’extrême-gauche ont ouvert des bureaux.

Renversement d’alliance d’Israël en Méditerranée
Israël se rapproche de la Grèce. Les armées de l’air des deux pays effectuaient des exercices conjoints le 13 octobre
. En raison de la tension croissante entre Israël et la Turquie, l’État hébreu cherche de nouveaux alliés dans l’est méditerranéen. La Grèce, pays viscéralement hostile à la Turquie était une cible de choix.

Le Corbusier chassé d’une campagne promotionnelle de la banque suisse UBS pour « antisémitisme »
La chasse aux sorcières continue ! Connu sous le pseudonyme de Le Corbusier, Charles-Édouard Jeanneret-Gris est né en 1887 à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel, en Suisse. En 1930, il s’est fait naturalisé français. Il est mort le 27 août 1965 à Roquebrune-Cap-Martin, dans les Alpes-Maritimes.

À des fins publicitaires, la banque UBS, avait mis en scène sur une affiche ce grand Français qui restait un grand Suisse. Sans attendre, fin septembre, l’association Suisse-Israël a lancé une offensive par le biais de l’hebdomadaire alémanique « Sonntags-Zeitung », accusant Le Corbusier d’avoir été proche du régime de Vichy et du maréchal Pétain.
Qu’importe que ses biographes fassent remarquer qu’il n’a jamais fait de politique ni tenu de propos anti-juifs, 24 heures plus tard, UBS retirait les photos et textes consacrés à Le Corbusier. La communication de la banque commentait : « Nous ne voulons surtout pas blesser les sentiments de certaines personnes ».

15 octobre 2010, José Saliba, un pasteur baptiste, est assassiné dans la province de Pangasinan (Philippines). Il est tué en plein jour, au volant de sa voiture à Quezon City, dans la région de Manille.

En Serbie, la « Gay Pride » a suscité des violences importantes
Pour la première fois et après une seconde tentative en 2009, elle parvenait à se dérouler le 10 octobre à Belgrade, protégée par une importante mobilisation des forces de l’ordre. 90 personnes ont été blessées, en majorité des policiers.

Qualifiées de forces d’extrême-droite, des opposants à la « Gay Pride » s’en sont prises aux policiers qui assuraient la protection de la manifestation des homosexuels. Les forces de l’ordre se sont trouvées à plusieurs reprises en difficulté, principalement devant le Parlement, dans lequel elles ont dû se réfugier un moment avant d’être secourues par des renforts.
L’évêque orthodoxe Grigorije a dit : « Je suis surpris que la Gay Pride soit présentée comme une condition pour l’intégration européenne. Si nous lions tous ces faits, nous devons conclure que ce monde est vraiment fou ». Les anti-« Gay Pride » manifestaient en insultant les forces de l’ordre. Ils leur criaient : « Allez au Kosovo », dans une allusion manifeste à la reprise de contrôle de cette ancienne province serbe par la force.
Tout ceci présage des lendemains difficiles en Serbie. On voit se composer un ferment nationaliste pur et dur par opposition aux diktats de l’Union européenne, avec le soutien implicite de l’Église orthodoxe et contre l’acceptation de la perte du Kosovo. Les autocrates de Bruxelles risquent de l’apprendre bientôt : on ne fait pas ce que l’on veut des peuples.

Le Sandjak va-t-il devenir un nouveau Kosovo ?
Peuplé de 426 000 habitant en majorité musulmans, le Sandjak fait partie de la Serbie
. Jusqu’en 1992, tous les musulmans de Yougoslavie étaient sous l’autorité du Raïs-al-Ulema basé à Sarajevo. En 1993, prenant acte de l’effondrement politique du pays de Tito, un religieux, Muamer Zukorlic, s’est autoproclamé mufti de Novi Pazar et chef de la communauté musulmane du Sandjak. Certes, en 2007, un imam, Adem Zilkic, était placé à la tête des musulmans de toute la Serbie, mais Zukorlic refusait de lui obéir. Plus grave, aujourd’hui, il conduit des manifestations en faveur de l’autonomie. Détail important, Zukorlic a poursuivi des études de théologie en Algérie. Un pays où les islamistes sont très implantés dans les circuits d’études religieuses

Ahmadinejad et le « complot » du 11 septembre 2001
Le 23 septembre, devant l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York, Mahmoud Ahmadinejad a accusé les Etats-Unis d’avoir « orchestré les attentats du 11 septembre ».

Rien de nouveau dans le fond, puisque des dizaines de millions, voire des centaines de millions d’êtres humains en sont convaincus. Qu’un chef d’État portât cette accusation en public, c’était cela l’exclusivité.
Si, néanmoins, dans les cabinets des gouvernants de la planète, tout le monde est convaincu de la totale innocence des autorités américaines, pourquoi les propos d’Ahmadinejad n’ont-ils pas été accueillis par un gigantesque éclat de rire. Cela aurait eu plus d’effet que la sortie mentons hauts des délégations des États-Unis et de l’Union européenne.
Car après tout, Ahmadinejad et les services iraniens savent bien Oussama Ben Laden et ses sbires coupables. Ils le savent parce qu’une partie de sa famille et nombre de ses complices sont sur le sol iranien, détenus, en résidence surveillée ou tout simplement libres. Si le Président iranien était convaincu de son accusation, il lui suffirait de laisser témoigner les gens d’Al-Qaïda devant la presse.
A contrario, la réaction des délégations américaine et européennes, snobant l’Iranien, ne sont pas faites pour nous convaincre de l’innocence des États-Unis. Voilà pourquoi l’idée que des éléments, au sein des services de renseignements américains, savaient que quelque chose se préparait et ont décidé de laisser faire, s’impose de plus en plus.
En sommes, tendons-nous à penser, dans cette affaire, pouvoir iranien et pouvoir américain ne sont sans doute pas plus honnêtes.

En Allemagne haut taux de criminalité de l’immigration
Sur Radio Nordwest, le juge Hans-Gerd Fisher a dit : « 71% des délits de mineurs sont le fait d’immigrés
. Personne jusqu’à présent ne voulait en parler, par peur de passer pour un xénophobe. Nous avons ainsi laissé s’installer une société parallèle qui nous cause d’immenses problèmes ». Lui aussi sur le plateau, un travailleur social, Friedhelm Stock, reconnaissait pour sa part : « Beaucoup d’immigrants font très tôt l’expérience de la violence. Dans les familles dont nous nous occupons, 25% des hommes étrangers battent leurs femmes. Chez les Allemands, c’est 6% ».

Septembre 2010

Aberration d’une culture ethnocentriste
« Il ne faut pas laisser grandir l’idée que l’on peut être contre Israël sans être antisémite »
. A dit Alain Goldman dans « Actualité Juive » du 22 septembre 2010. Aux gens de bon sens de s’opposer à cette contre-vérité. On peut, bien sûr, ne pas avoir d’animosité contre les Juifs et dénoncer les excès de la politique israélienne. On peut même ne pas être antisémite et refuser les manoeuvres communautaristes d’une partie importante des Juifs de France. Alain Goldman est l’auteur de « La Rafle », film réalisé par son épouse Rose Bosch. Il est israélien et français.

Les mordus du halal
En marge de l’ouverture d’une chaîne de restauration rapide au halal, le cabinet Solis a lancé une enquête sur l’extension du phénomène
. Le directeur, Abbas Bendalis, affirme : « On observe une évolution extrêmement importante parce que tout simplement l’offre est plus abondante. De plus, tout le tapage fait autour du halal favorise grandement sa consommation ». On s’étonne néanmoins de voir des musulmans consommateurs d’alcool ne voulant plus manger qu’halal. On comprend l’excuse religieuse servant souvent de prétexte à un communautarisme qui cherche à s’exprimer. Plus étonnant, quand une société, dénommée « Matines », propose des oeufs halal avec la coopération de la Mosquée de Paris. Il n’existe en effet aucune règle concernant les oeufs, dans le Coran ou les usages islamiques. « C’est très simple, réplique Jean-Jacques Jarjanette, directeur du marketing chez Matines, l’alimentation de la poule est effectivement garantie sans farine de viande. (En outre) tous les oeufs sont acheminés dans un délai de 48 heures entre la ponte et le magasin ». En clair, leurs oeufs halal sont des oeufs frais pondus par des poules nourries avec des produits végétaux. Je me sens le Monsieur Jourdain du halal : je mangeai des oeufs halal sans le savoir depuis plus de vingt ans. Sans rire, il y a un marché et les grandes enseignes cherchent à l’accaparer. Ce faisant, elle stimule le communautarisme, rendant la vie ensemble de plus en plus difficile.

Traque des historiens de la période soviétique en Ukraine
Ruslan Zabily est la dernière victime de cette tendance. Sous prétexte qu’il se serait préparé à divulguer des secrets d’État, il a été arrêté le 8 septembre et une enquête criminelle a été lancée contre lui.

« Comme historien, j’ai l’habitude de travailler avec des documents en accès libre dans les archives du Service de sécurité ukrainien », affirme-t-il, surpris de sa mise en examen.
Pour l’ancien directeur de ces archives, Volodymir Vyatrovych, le régime en place cherche à couvrir les crimes commis pendant la période soviétique. Chassé de son poste à l’arrivée au pouvoir de Victor Ianoukovitch, en février dernier, Vyatrovych ne semble pas se tromper.
On sait en effet Ianoukovitch proche de Moscou. Forçant au silence les historiens, il rend ainsi service aux anciens du KGB installés au Kremlin.

Le général Morillon expulsé du mémorial aux victimes de Srebrenica
En France, l’affaire peut surprendre, le général Philippe Morillon jouissant chez nous d’une réputation de héros. En Bosnie, il n’en est pas de même.
Le 3 septembre, s’étant rendu à titre privé au mémorial de Potrocari, dédié aux victimes du massacre de Srebrenica, afin de rendre un hommage à ces dernières, le général Morillon s’est vu interdire l’accès du site par les associations « des mères de Srebrenica ». Il a dû évacuer les lieux sous les injures, accusé d’être un responsable principal des meurtres perpétrés en juillet 1995. Pour un Français, cette accusation apparaît incompréhensible. Pas pour les Bosniaques. En 1993, le général Morillon commandait la FORPRONU, autrement dit le corps expéditionnaire des Nations Unies chargé, sinon de ramener la paix, au moins de réduire la tension. A ce titre, il avait désarmé les enclaves de partisans de Bosnie occidentale. Confronté à la méfiance des Bosniaques, en mars 1993, s’adressant à la foule devant la poste de Srebrenica, il avait déclaré : « Vous êtes désormais sous la protection des Nations Unies. Je ne vous abandonnerai jamais ». La même année, il rentrait en France sur ordre du commandement.On comprend mieux la réaction « des mères de Srebrenica » mais l’on mesure aussi l’irresponsabilité de décisions internationales. Quant au général Morillon, si sa conscience l’honore, il n’était qu’un pion de la machine mondialiste, qui broie les hommes.

Début septembre 2010, au Pakistan, au moins un million de chrétiens et d’hindous victimes des inondations n’ont pas accès aux secours réservés aux musulmans. Cette constatation est faite sur le terrain par Caritas.

Un bon aspect d’Israël
L’ouverture des archives de la Guerre du Kippour jette une ombre sur l’armée israélienne et la légende de Moshé Dayan.
Comme dans les pays occidentaux, le déclassement des archives suscite quelques surprises. Ainsi, découvre-t-on, qu’à la veille du 6 octobre 1973, Dayan ne croyait pas à une attaque imminente des pays arabes et s’opposait à la mobilisation des réserves. Il était convaincu que, de toutes les façons, l’armée israélienne viendrait facilement à bout des pays arabes en cas de conflit. Cependant, il proposait de bombarder Damas et sa population civile, pour « casser les Syriens ». Dans les documents, face à une Golda Meir qui réagit de sang-froid, Dayan apparaît tantôt sûr de lui, tantôt déprimé. Le contraire d’un héros en somme. Les Israéliens auront beau jeu de mettre en évidence une certaine transparence de leur système politique, quand bien peu de pays arabes s’offrent ce luxe.

Un commissaire européen attaqué par le Congrès Juif Européen (CJE)
Le 2 septembre, Karel De Gucht, commissaire européen au Développement et à l’Aide humanitaire, a déclaré sur la radio publique belge :
« Il ne faut pas sous-estimer le poids du lobby juif sur la colline du Capitole, le Parlement américain. C’est le groupe de pression le mieux organisé qui existe là-bas ». Puis il continuait : « Il ne faut pas non plus sous-estimer l’opinion, en dehors du lobby, du Juif moyen qui ne vit pas en Israël. Il y a en effet la foi chez la plupart des Juifs, je pourrais difficilement décrire cela autrement, qu’ils ont raison. Et la foi est quelque chose qu’on peut difficilement combattre avec des arguments rationnels (...) Même les Juifs laïcs partagent la même croyance d’avoir effectivement raison. Il n’est donc pas facile, même avec un Juif modéré, d’avoir une discussion sur ce qui se passe au Proche-Orient. C’est une question très émotionnelle ». Le Congrès Juif a sommé De Gucht de s’excuser. Il a refusé. On ne comprend pas pourquoi il devrait revenir sur ses propos quand ces derniers expriment une opinion crédible dans des termes urbains. On sent un courant cherchant à interdire tous commentaires sur les Juifs quand ils ne sont pas laudatifs.

Les Karzaï et leur empire immobilier de Dubaï
La famille d’Hamid Karzaï, Président d’Afghanistan, détient 90 millions de dollars d’immobilier à Dubaï, dont 14 villas dans l’île artificielle de « Palm Jumeirah »
. Ces résidences sont enregistrées au nom de Sher Khan Farnood, président et actionnaire principal de la Banque de Kaboul jusqu’au début du mois de septembre. Sous la pression de la rue et des forces d’occupation, il a dû quitter son poste. Cette institution privée a néanmoins été désignée par le Président Karzaï pour servir d’agent payeur pour les 250 000 employés de l’État. Tout cela choque dans un pays qui dépend de l’aide internationale pour survivre.

Des missiles israéliens pour les soldats français !
Paris négocie depuis plusieurs mois l’achat de missiles anti-chars israéliens.
Le Milan, engin de conception française, qui équipe nos armées, pourrait être abandonné au profit de son concurrent fabriqué par l’Etat hébreu. Des officiers s’interrogent sur les raisons de ce choix quand le Milan répond parfaitement aux besoins de nos soldats. Faut-il attribuer cette orientation contraire aux intérêts de notre industrie aux tropismes mondialistes et pro-israéliens de notre Président ?

La Roumanie, porte d’entrée des migrations moldaves dans l’Europe
120 000 Moldaves ont reçu la nationalité roumaine. Les demandes de 800 000 autres, en cours de traitement, bénéficieront dans leur ensemble d’une réponse favorable.
Située sur la frontière est de la République roumaine, la Moldavie, autrefois République soumise par l’Union Soviétique, est un pays à majorité ethnique roumaine revendiquée par la Roumanie. Autrefois, elle était le principal fournisseur de vins, de fruits et légumes de l’URSS. Avec la fin de l’Union, privée de son marché, ses revenus se sont effondrés. Jouissant d’un PIB inférieur à celui du Bangladesh, elle est le pays le plus pauvre de la région et le salaire moyen ne dépasse pas 150 € par mois. L’État, pour sa part, offre un salaire minimum de 58 €. Dans ces conditions, faut-il s’étonner de la forte demande de passeports roumains, l’obtention de ceux-ci permettant aux heureux Moldaves d’entrer dans une Union européenne attrayante pour son niveau de vie et ses avantages sociaux. Or sur 4,5 millions d’habitants, en Moldavie, on estime à 76% la population de souche roumaine.

Flambée anti-chrétienne en Afghanistan
La menace lancée par le pasteur Terry Jones de brûler le coran a dopé la haine montante contre le christianisme en Afghanistan
. À la suite de cette menace, le 12 septembre, des manifestations ont éclaté dans le Logar. La populace hurlait « Mort aux chrétiens » et « Mort à l’Amérique », associant dans sa colère l’occupation étrangère et la notion de christianité. Au cours de cette manifestation, deux personnes ont été abattues par les forces de l’ordre afghanes. Or, la provocation du pasteur Jones ne fait qu’amplifier un antichristianisme déjà en pleine progression dans le pays. Depuis plusieurs mois, on signale plusieurs arrestations d’Afghans convertis au christianisme, sous prétexte de les faire renoncer à leur nouvelle foi. Durement frappés par leurs geôliers, ils sont en outre menacés de mort. Par ailleurs, la chaîne de télévision afghane Noorin s’est fait une spécialité de répandre des calomnies contre les chrétiens, expatriés ou convertis, faisant monter la pression contre eux.

Sarkozy se sert aux dépens de la sécurité de nos soldats!
Toute la France le sait, Nicolas Sarkozy s’est offert un nouvel avion, un A330-200 pour remplacer les deux A319 en service pour la Présidence.
Selon le Canard Enchaîné, cette petite folie, avec les aménagements intérieurs, va coûter 176 millions d’euros. Déjà, on entend les dents grincer en ces temps de restriction budgétaire. Un point reste cependant ignoré des Français : le financement de cet avion n’est pas couvert par le budget de l’Élysée mais par celui de la Défense. Quand, d’un côté, on réduit ce dernier de 3,5 milliards d’euros en trois ans, économies obligent, on resserre un peu plus les dépenses en équipements pour satisfaire la folie des grandeurs de notre Président. Or, on s’en souvient, en août 2008, dix de nos soldats tombaient au combat à Saroubi, en Afghanistan. Comme nous l’avions alors démontré, ce bain de sang avait pour cause essentielle le manque d’hélicoptères auquel doivent faire face nos troupes pour combattre les insurgés. Si quelques machines supplémentaires ont été mises à leur disposition depuis, leur nombre est cependant encore insuffisant. Voilà pourquoi l’acquisition d’un nouvel avion présidentiel nous paraît intolérable : parce que pour la dépense qu’elle représente, c’est cinq Tigre, des hélicoptères de combat de 32 millions d’euros, que l’armée pourrait fournir à nos hommes sur le terrain afghan.

Août 2010

Édouard de Rothschild s’installe en Israël
Le 2 août, Édouard de Rothschild a fait son « alia », terme hébreu pour désigner l’immigration des juifs en Israël.
Ce mot signifie ascension. Rothschild est le principal actionnaire du journal « Libération »

Fin août 2010, appelé pour remplacer des vitres, un chrétien est enlevé dans le nord de l’Irak. Sa famille a versé une rançon de 15 000 $, mais la victime a néanmoins été exécutée. On a retrouvé son corps dans un terrain vague de Nimroud.

Des esprits libres combattent le mondialisme
A compter du 23 août, cinq activistes du groupe de Désobéissance Civile Belgique ont défié la police, l’Union européenne et le groupe Bilderberg, pendant plusieurs jours
.Ils ont pris d’assaut une grue, près de la place de la Bourse, à Bruxelles, puis déployé une banderole pour dénoncer « la soumission des États européens à l’Union européenne » et demander une consultation des peuples sur le Traité de Lisbonne.Enfin ils ont pris pour cible la nomination de Van Rompuy à la tête de l’Union européenne par le groupe Bilderberg

Le Parlement européen a cédé face aux Etats-Unis : vos données bancaires seront transmises à Washington
En février dernier, nous avions informé nos lecteurs de la résistance du Parlement européen au diktat des États-Unis. Les députés, par 378 voix contre 196, avaient alors refusé l’accord « Swift », signé le 30 novembre 2009 par les 27 ministres de l’Intérieur de l’Union européenne et soutenu par la Commission.
La commission de la liberté des parlementaires avait invité ces derniers à s’opposer à un accord qui permettait aux Américains d’accéder aux données bancaires des citoyens européens, comme d’habitude, sous prétexte de lutte contre le terrorisme.
D’une part, parce que des procédures, largement suffisantes à ses yeux, existaient déjà. D’autre part, parce qu’accepter la demande des Américains revenait à leur livrer l’accès à nos vies privées et aux informations concernant nos entreprises, leurs clients et les marchés en cours.
Nous nous réjouissions donc de la résistance de nos élus européens tout en craignant qu’ils ne cèdent un jour sous les assauts conjugués de leurs gouvernements et des agents d’influence agissant en faveur des États-Unis et du mondialisme au sein des instances européennes.
Le 8 juillet, après quelques aménagements de pure forme, la commission des libertés et les députés européens ont retourné leur veste. Par 484 pour, 109 contre et 12 abstentions, le Parlement s’est prononcé en faveur de l’accord Swift. Nous voyons là une nouvelle preuve de la rupture du « contrat démocratique ».
Depuis le 1er août, celui-ci est en vigueur. Avec l’aide de nos élus, l’oeil de Moscou est désormais à Washington.

Fin août 2010, un projet de loi anti-conversion inquiète les chrétiens du Bouthan, royaume bouddhiste de l’Himalaya. En effet, aux contours mal définis, cette loi pourrait punir d’un à trois ans de prison les contrevenants ou supposés tels. Les chrétiens vivent en effet dans une grande précarité dans une société où la population autant que les dirigeants affichent de l’hostilité à leur égard. Révélateur de leur situation, et détail parmi d’autres, la loi de l’État ne prévoyant pas de sépulture pour les chrétiens, ces derniers enterrent leurs morts dans la forêt. Depuis plusieurs mois leurs tombes sont violées et les ossements revendus pour célébrer des rituels bouddhistes de la tradition tantrique. Le Dalaï-Lama n’a pas répondu aux requêtes des chrétiens du Bouthan.

Irak, les forces US doivent rester!
Deux voix, que l’on ne peut suspecter de travailler en commun accord, ont lancé cet appel au début du mois d’août.

Le lieutenant général Babakir Zebari, chef d’état-major de l’armée irakienne a dit : « Si l’on me pose la question du retrait, je dirai aux hommes politiques que l’armée américaine doit rester jusqu’à ce que l’armée irakienne soit prête, en 2020 ».
Retenu prisonnier,Tariq Aziz, ancien membre du gouvernement de Saddam Hussein, dans son premier interview depuis 2003, a déclaré pour sa part à propos des Américains : « Ils ont détruit notre pays de bien des façons. Quand vous avez commis une erreur vous devez la corriger. N’abandonnez pas l’Irak à sa mort ».
Le nombre des civils tués dans les violences a pratiquement doublé en juillet comparé au mois précédent. Pourtant, Barack Obama n’en démord pas: il a planifié un retrait total en 2011 et laissera les Irakiens se débrouiller seuls. Il fallait un retrait américain, mais dans la responsabilité et donc sur le temps. 

Nouvelle montée de la violence en Irak
Fin août, en moins d’une semaine, on comptait 14 explosions de voitures piégées à travers le pays.
53 personnes ont été tuées et une centaine blessées, en majorité des policiers. Sur fond de repli des troupes de l’Oncle Sam, la « victoire américaine » a décidément un goût amer.

27 août 2010, le Père Linan Ruiz Morales, prêtre franciscain de 80 ans, est retrouvé assassiné avec son assistant. De nationalité portoricaine, il tenait une cantine qui nourrissait 1200 enfants et personnes âgées nécessiteuses à Lima, au Pérou.

Les pirates informatiques peuvent violer vos «smartphones»
Téléphones portables offrant une large panoplie de services comme le repérage GPS, l’accès à Internet ou le service d’agenda électronique, le « smartphone » est à la mode. Début août, au cours de la conférence annuelle des pirates informatiques américains, à Las Vegas, les possibilités de pénétration des logiciels de ces appareils par des intrus ont été dévoilées. Le procédé employé est d’une simplicité inquiétante. Il suffit d’activer une petite antenne de réception téléphonique. Cette dernière passant pour un relais téléphonique normal, tous les téléphones portables s’y connectent, à quelques centaines de mètres à la ronde. L’opérateur de l’antenne pirate peut alors capter les conversations, mémoriser les numéros et même les codes d’identification des appareils. L’affaire peut prendre un aspect purement vénal, le pirate réemployant les informations volées pour téléphoner, loin et longtemps de préférence, aux dépens de ses victimes. Mais il y a plus grave : l’espionnage de données privées ou commerciales, voire politiques. On imagine l’usage que peuvent faire des terroristes ou des services mal intentionnés de cette « technologie ».

29 août 2010, à Mindanao, aux Philippines, deux grenades sont lancées dans une église pendant l’office. Trois personnes sont blessées.

Juillet 2010

Influence israélienne sur la Géorgie
Il existe une forte relation entre Saakachvili, le Président géorgien, et Israël.
Cette relation était proclamée par « Actualité Juive » du 24 juin. On lisait : « Au sommet de l’État géorgien, l’amitié avec Israël est de mise : M. Saakachvili s’y est rendu plusieurs fois (NDLR : en Israël) et a longtemps eu pour ministre de la Défense un binational géorgien et israélien, Davit Kerezashvili. L’actuel vice-Premier ministre et ministre d’État de la Réintégration, autrement dit l’homme chargé de résoudre les questions relatives aux provinces perdues, est un juif hébraïsant, Témour Iakobachvili ». La publication de la communauté en France en nourrit beaucoup de fierté, ajoutant : « L’armée a d’ailleurs fait défiler dans les rues de la capitale, les mortiers de fabrication israélienne Lar-160 dont elle est équipée ». Les mortiers font partie d’énormes contrats de vente d’armes conclus par Israël avec la Géorgie. Ce n’est pas tout : « Un des mouvements d’opposition, le Parti Démocrate, présentait comme candidat un Juif, l’ancien ministre des finances David Iakobidze ». Problème, Saakachvili gouverne son pays en autocrate brouillon. La colère montant de la population s’accumule et risque un jour de se retourner contre tous les Juifs, considérés, à tort ou à raison, comme responsables des difficultés à venir.

Netanyahou ne veut pas d’Africains en Israël
Benyamin Netanyahou a dit des migrants clandestins venant d’Afrique noire
: « Ils représentent une menace concrète pour l’identité juive et démocratique du pays ». La plupart des journaux ont manqué cette bulle. (France-Soir du 20 juillet 2010).

Un centre aéré pour enfants noirs
Kémi Seba, ancien leader de la Tribu-Ka, dissoute en 2006 par les autorités, a annoncé au mois de juillet la création d’un centre de loisirs pour enfants noirs
. Ce centre sera installé à Plaisir dans les Yvelines pour éduquer les jeunes, de race noire, dans « les valeurs de la négritude » et les informer sur le « problème du racisme ».

Manipulations...
La France n’est pas seule à subir des pénétrations sionistes dans les courants nationalistes.
Dans « Actualité Juive » du 17 juin, on lisait en titre d’un article : « Aux Pays-Bas, le pro-israélien Geert Wilders * s’approche du pouvoir ». On lisait : « Geert Wilders avait choisi de faire figurer en cinquième position (NDLR : sur sa liste) un ancien porte-parole du Likoud néerlandais, Gidi Markuszower ». Plus loin : « Geert Wilders, qui a travaillé dans un kibboutz dans sa jeunesse, étant ouvertement pro-israélien est fréquemment reçu à Jérusalem par l’establishment politique ». Le rédacteur de l’article voit loin : « C’est un sénateur juif du Parti libéral, Uri Rosenthal, qui vient d’être choisi par la reine pour former le prochain gouvernement (...) cet universitaire est un spécialiste du management de crise. C’est une qualification utile pour gérer les remous internationaux que causera sans aucun doute la participation de Geert Wilders à la direction du pays... »
Détail qui a son importance, le chapeau précise : Wilders est « devenu célèbre dans le monde entier pour son film « Fitna » sur l’islam, son intention d’interdire l’immigration et le voile, et son assimilation du Coran à Mein Kampf ». A condition d’encenser Israël jusque dans ses excès, tout est permis, y compris l’ « assimilation du Coran à Mein Kampf ».
Les pro-Israéliens brouillent les pistes. Pour nous, les repères restent clairs : il faut interrompre l’immigration musulmane, pour éviter la submersion culturelle, et obliger les immigrés à respecter nos principes et à s’assimiler. En revanche, nous devons les traiter avec considération quand ils obéissent à nos lois.
Notre ligne : en tant que Nation, la recherche de nos intérêts dans la Justice. Nous ne sommes pas des Israéliens !
* Le Parti de la Liberté, de Gert Wilders a remporté 24 sièges aux législatives du 9 juin.

Grave bavure du 1er ministre britannique
« Nous ne pouvons pas tolérer l’idée que le Pakistan puisse, d’une manière ou d’une autre, promouvoir l’exportation de la terreur, en Inde, en Afghanistan ou ailleurs... »
A dit David Cameron, Premier ministre britannique, le 28 juillet. L’accusation, portée en public et destinée à être répercutée par les médias, apparaît très grave. Ce genre de propos, tenu sur un allié, met en effet en péril les systèmes d’alliances dans une région très sensible. Il devrait alimenter les échanges en tête-à-tête entre chefs d’Etats et ne pas sortir des murs des chancelleries. Mais quand, de plus, il est prononcé dans un pays, l’Inde, connu pour son animosité contre l’accusé et voisin, il peut s’interpréter comme un appel à la guerre. A se demander si ce n’est pas ce que cherche Cameron : une extension du conflit afghan à l’Inde et au Pakistan !

La troisième voie, la Justice
Le 16 juillet, une cour d’appel américaine a invité le Département d’État à retirer les MEK de la liste des organisations terroristes.

Les MEK, ou Moujahidine du Peuple, sont une organisation armée opposée au régime de Téhéran *. S’ils ont eu recours au terrorisme pendant plus de trente ans, ils affirment avoir déposé les armes en 2003.
Reste leurs méthodes, basées sur la fabrication d’informations,
la manipulation psychologique et la corruption. En outre, le Département d’État affirme qu’ils n’ont jamais cessé leurs activités militaires et forment des jeunes femmes pour commettre des attentats suicides. Par ailleurs, il affirme que la plupart des informations fournies par les MEK sur le programme nucléaire iranien se sont révélées fausses.
À la position raisonnée de l’exécutif américain, une autre fait face, celle des pêcheurs en eaux troubles : ils voudraient instrumentaliser les MEK et les utiliser pour renverser les mollahs en Iran.
Parmi les acteurs de cette intrigue, figure l’Etat hébreu, de plus en plus visible aux côtés des MEK. Le 26 juin, au cours de la manifestation à grand spectacle de ces derniers, à Taverny, paradaient deux personnalités ralliées à leur cause : John Bolton, ancien ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies, et José-Maria Aznar, ancien Premier ministre espagnol. Or tous deux sont d’ardents défenseurs de la politique d’Israël. Ils viennent même de créer une nouvelle structure de propagande, « Friends of Israël Initiative ».
Les Iraniens, comme les Israéliens, veulent que l’on soit avec eux ou contre eux. Pas de morale, pas de principes, il faut opter pour les uns ou pour les autres, parce qu’il n’y aurait pas d’autre choix possible.
Il existe pourtant une troisième option, celle de la raison, de l’humanité et de l’équité. Avec trop de prudence encore, commencerait-on à le comprendre à Washington ?
* Voir « Brûlé vif », livre d’Alain Chevalérias

Les arguments de Zawahiri font mouche
Le 19 juillet, Ayman Al-Zawahiri, bras droit d’Oussama Ben Laden, diffusait une cassette audio sur Internet
. Qualifiant les dirigeants arabes en relation avec Israël de « sionistes arabes », il les disait plus dangereux que « les sionistes juifs ». Il leur reprochait en particulier d’aider Israël à maintenir le blocus de Gaza. Or, sur ce plan, il a raison, et tous les peuples arabes le savent : sans la collaboration de l’Égypte, principalement, l’État hébreu ne pourrait pas interdire l’entrée des marchandises dans l’enclave palestinienne. Perçu comme une injustice par tous les musulmans, plus que n’importe quel argument religieux, ce constat de fait favorise le recrutement de terroristes par Al-Qaïda

Trois touristes israéliens pris pour des espions
du Mossad
Le 17 juillet, revenant d’Afrique du Sud, où ils avaient assisté à la coupe du monde de football, trois Israéliens arrivaient à l’Ile Maurice pour profiter du soleil et de la plage
. Un avion des Émirats étant arrivé quelques minutes plus tôt, à la vue des passeports israéliens, les services de polices auraient craint une tentative d’assassinat d’un passager arabe. Les trois hommes ont finalement été expulsés en direction de l’Afrique du Sud, non sans avoir subi plusieurs heures d’interrogatoire. Rançon des attaques menées par le Mossad à travers le monde, ce genre d’aventures risquent d’augmenter en fréquence pour les voyageurs israéliens.

Les États-Unis derrière des attentats en Iran
Le 15 juillet, au moins 28 personnes étaient tuées dans un double attentat-suicide à Zahedan, dans le Sud de l’Iran
. L’attaque s’est produite devant une mosquée chiite et a été revendiquée par le Jundollah, organisation terroriste de Baloutches iraniens de confession sunnite, qui visait un regroupement de Pasdaran. Le communiqué disait avoir agi pour venger la mort de son chef, Abdolmalek Rigi, capturé et exécuté par le régime des mollahs. Hillary Clinton, le secrétaire d’État américain, a condamné l’attaque. Seul problème, les bases arrières du Jundollah sont en Afghanistan et ses responsables sont soutenus par les Américains au nom de la guerre secrète qu’ils mènent contre l’Iran.

Juin 2010

Désiré Kabila ne s’est pas rendu au sommet France-Afrique
Les 31 mai et 1er juin, au 25ème sommet France-Afrique à Nice, on n’a pas vu le président de la République démocratique du Congo (RDC)
. Les rumeurs les plus folles ont couru sur les raisons de cette absence. La cause est pourtant simple. Paul Kagamé, Président du Rwanda, était présent. Or il bénéficie du soutien de Nicolas Sarkozy quand son pays exploite indûment les richesses minières de l’est de la RDC. La preuve ? La Commission européenne classe le Rwanda parmi les pays exportateurs de tantale, un métal rare indispensable en matière de téléphonie mobile. Or, le sous-sol rwandais ne contient pas une once de ce minerai. En revanche, la RDC voisine en est l’un des plus gros producteurs, en particulier dans le Kivu. Entretenant l’insécurité dans cette région, le Rwanda s’accapare ses richesses au détriment de Kinshasa. Encore une preuve des errements de la politique étrangère française.

Comment les informations sont-elles soustraites à l’Oréal ?
On a vu quel rôle joue la période de la Guerre dans l’affaire L’Oréal (voir « Qui veut la peau de L’Oréal ». Pour les initiés, « Actualité juive » du 29 juillet levait un peu plus le voile.
Il écrit : « L’affaire Woerth-Bettencourt a mis en lumière le « Premier Cercle » de l’UMP qui rassemble les gros donateurs du parti présidentiel. Si quelques noms ont été avancés dans la presse, Théo Hoffenberg, l’un des principaux promoteurs d’un cercle créé en 2004, se refuse à rendre publique la liste intégrale de ces généreux mécènes qui ont donné entre 3000 et 7500 euros ». En revanche, le nom de Madame Bettencourt est bien sorti !
Mais qui est Hoffenberg ? Il est le fils se Sam Hoffenberg, survivant du ghetto de Varsovie, puis réfugié en France à la fin de la guerre. Très impliqué dans la vie de la communauté juive, il a été président du B’nai B’rith et membre du bureau exécutif du CRIF. Il est mort en 1989. Son fils, sans arriver à ces positions, est régulièrement célébré au cours des cérémonies de « souvenir ».
Ce n’est pas tout. Outre sa position dans l’UMP, Théo Hoffenberg est aussi président de Softissimo, une société qui commercialise les services d’un logiciel informatique de traduction. Or, le hasard aidant, L’Oréal est l’un des principaux clients de Softissimo. Notre entreprise nationale est assiégée ! Au fait, n’y a-t-il pas, aussi, pour Hoffenberg, conflit d’intérêts ?

Nuit du 7 au 8 juin 2010, à Dongsheng, en Chine, à minuit, une centaine d’ouvriers surgit pour détruire l’église catholique. Ces hommes ont été envoyés par le gouvernement, soit disant pour permettre le passage de l’autoroute conduisant au mausolée de Gengis Khan. Grande de 150 m2, elle avait été construite il y a un an et enregistrée officiellement par l’administration en mai 2009. Au matin, les fidèles venus assister à la messe n’ont retrouvé qu’une masse de gravas et la police qui entourait les lieux.

La colère à retardement des Américains
Le 15 juin, après huit semaines d’une catastrophique fuite de pétrole dans le golfe du Mexique, Barack Obama a parlé de « 11 septembre écologique »
. Sur France 2, aux informations, appelé à réagir, un Américain moyen se demandait « qui dirige le pays », reprochant à son Président de ne pas intervenir avec les moyens de l’État. Nous compatissons mais nous souvenons que les Américains étaient bien moins amers quand leur pays bombardait l’Irak ou lorsque Israël saccageait le Liban, en 2006, ou la bande de Gaza, il y a un peu plus d’un an. Faut-il souffrir pour redevenir humain ?

Le Parlement suisse refuse de se soumettre au diktat américain
Le 8 juin, par 104 voix opposées à 76, le Conseil national, chambre basse du Parlement helvétique, a voté contre l’autorisation de soumettre les noms des clients américains de la banque UBS au fisc des États-Unis.
Il s’agit de 4 450 clients non-déclarés aux États-Unis. Or, un accord a été passé, entre les responsables de l’exécutif suisse et Washington. Directeur de la Chambre de commerce Suisse-États-Unis, Martin Naville, se fait menaçant. « L’accord dit que fin août, la Suisse doit avoir validé la procédure », prévient-il. Yvan Perrin, le président de l’UDC (Union démocratique du centre) répond : « Cet accord rétroactif est une vilenie ».
Les Suisses apprennent, après les autres citoyens des pays européens, comment fonctionne le nouvel ordre mondial. Les élus de l’exécutif signent des accords sous la pression des milieux mondialistes. Puis les parlementaires sont appelés à entériner le texte jouant le rôle de chambre d’enregistrement.
Les Suisses n’ont mis que récemment le doigt dans l’engrenage. Ils s’aperçoivent que « ça fait mal ». Attachés à leurs principes démocratiques, résisteront-ils ? D’une certaine manière, ils sont un espoir pour les Européens de l’Union.
En attendant, les mondialistes mettent la pression. Aux ordres, Naville prévient que, si d’ici le mois d’août « ce bazar n’est pas réglé, la Confédération s’expose à la colère de Washington ». Les mesures de rétorsion son prêtes : la réactivation d’un procès laissé en suspend contre UBS aux États-Unis et/ou la fermeture de ses bureaux au pays de l’Oncle Sam. On appelle cela du chantage !

13 juin 2010, au Kenya, deux bombes explosent, tuant six personnes, pendant une réunion du Conseil national des Églises. Le rassemblement, de plusieurs milliers de personnes était organisé pour remettre en question le projet de Constitution proposé par la coalition au pouvoir. Cette nouvelle Constitution légaliserait l’avortement thérapeutique et les tribunaux islamiques. Peut-être un peu rapidement, l’évêque David Oginde a accusé le gouvernement d’être derrière l’attentat. Admettons néanmoins que l’agressivité des propos de ce dernier contre la position des chrétiens, échauffe beaucoup les esprits.

Le trafic des passeports bulgares
Hors des frontières de l’actuelle Bulgarie, vivent des populations de langue bulgare appelées « Bulgares ethniques ». Pour faire face au déficit démographique de leur pays, les dirigeants accordent la nationalité bulgare et le passeport à ces Bulgares de l’extérieur. Résultat un trafic est né.
Parmi les demandeurs, figurent des gens qui n’ont aucune relation avec l’ethnie bulgare. Plus inquiétant, des mafieux ou des personnes recherchées cherchent à acquérir un passeport bulgare. Ainsi, Budimir Kujovic, un trafiquant de drogue serbe, a obtenu ce dernier pour la coquette somme de 100 000 €. Veselin Vlahovic Batko, un autre Serbe, soupçonné de crimes de guerre, était lui aussi porteur d’un passeport bulgare quand il a été arrêté le 1er mars.
Pour faire face, les autorités bulgares ont changé les procédures d’obtention de la nationalité et du passe-port. Elle ont mis sur pied une nouvelle administration et comptent « bulgariser » 30 000 personnes par an. Reste à savoir comment l’un des pays les plus pauvres de l’Europe pourra gérer cet apport de population.

Al-Jazeera, télévision satellite, veut voiler les journalistes femmes
Cinq journalistes de sexe féminin ont donné leur démission de la chaîne arabe Al-Jazeera en raison des pressions qu’elles subissaient pour « s’habiller décemment ». Autrement dit, les invitant à porter le voile.

Créée en 1996 avec le financement de l’émir du Qatar, cette chaîne a joué un rôle important pour libérer l’information dans les pays musulmans. La direction, issue des Frères musulmans, a d’abord fait preuve de tolérance. Comme le font toujours les islamistes politiques avant de durcir progressivement leur position, à l’image de ce que nous voyons en Turquie.

Bhopal, plus de 25 ans après, une négligence pour la Justice indienne
Le 3 décembre 1984, dans le voisinage de la filiale indienne du géant chimique américain, Union Carbide, une fuite de gaz Sevin, faisait 25000 morts
.Sept anciens cadres ont été condamnés à deux ans de prison et 1800 roupies d’amende (31 €). D’après un contact américain, la stratégie d’Union Carbide a consisté à retarder la procédure pour réduire la charge émotionnelle, et à verser de l’argent, non pas aux victimes, mais à l’encadrement politique et judiciaire du pays.

Nouveau coup bas du pouvoir contre les utilisateurs d’Internet
L’État confie à une entreprise privée la détection et la dénonciation des utilisateurs d’Internet qui téléchargent de la musique ou des films sans payer.
Nous avions la faiblesse de croire nos argousins normalement préposés à cette activité. Trident Media Guard, situé à Saint Sébastien sur Loire, à côté de Nantes, a reçu cette mission dans le cadre de la loi dite Hadopi. Ses fondateurs, Alain Guislain et Bastien Casalta, enverront les informations à la Haute Autorité, recueillies grâce à des logiciels espions.
Thierry Lhermitte est entré dans le capital de la société et y occupe les fonctions d’administrateur. Trident Media Guard a remporté l’appel d’offre de l’État le 25 janvier 2010. Après l’entrée du « bronzé » dans son capital en juin 2009.Détail d’importance, Lhermitte a connu Michel Blanc, Gérard Jugnot et Christian Clavier au Lycée Louis Pasteur de Neuilly, la bonne ville où a été élevé Nicolas Sarkozy avant d’en devenir maire. On connaît en outre l’excellence des liens d’amitié qui unissent Clavier et le Président de la République.En résumé, les copains d’abord.

14 juin 2010, les obsèques de Mgr Luigi Padovese, chef de l’Église catholique en Turquie, sont célébrées à la cathédrale de Milan (Italie), sa ville d’origine. Le prélat a été tué par son chauffeur le 3 juin. Selon l’agence AsiaNews, ce meurtre serait « un sacrifice rituel musulman », car l’assassin aurait hurlé après son geste : « J’ai tué le grand Satan, Allah ou Akbar ». Problème, il n’existe pas de sacrifice rituel, encore moins sur des êtres humains, dans l’islam. Dans le climat de mépris entretenu par l’autorité turque contre le christianisme, un crime motivé par la haine religieuse n’est cependant pas à écarter.

Les autorités turques ont exclu les Israéliens d’un exercice militaire
La Turquie était le seul pays musulman avec lequel Israël entretenait des relations militaires. Depuis la mort de neuf personnes dont huit Turcs, lors de l’attaque de la flottille de soutien à Gaza, le 31 mai dernier, les autorités d’Ankara ont rompu, de fait, les accords militaires avec l’État hébreu.

Le lundi 7 juin, se déroulait en Turquie un exercice armé multinational appelé « Anatolian Eagle ». Il engageait des appareils américains, espagnols, italiens, émiratis et turcs. Contrairement aux prévisions, les Israéliens n’y ont pas été conviés. Le même sort les attend concernant l’exercice « Reliant Mermaid », des manoeuvres de sauvetage en mer prévues comme chaque année avec la collaboration des États-Unis et d’Israël.
Problème de taille, en raison de l’exiguïté de leur territoire, les Israéliens ont besoin d’utiliser les installations terrestres d’un pays tiers pour conduire certains exercices et maintenir leur capacité de pénétration dans des pays tiers. Pour ce faire, ils vont se rabattre sur la Roumanie, avec laquelle ils ont signé un accord en 2006.

En 2008, 13 atteintes à des sites musulmans, et 266 contre des lieux chrétiens
Louis Guédon, député UMP de Vendée s’est insurgé à ce propos sur les bancs de l’Assemblée nationale
. « Je suis heureux, a-t-il dit, de voir avec quel empressement les pouvoirs publics, les politiques, la presse et l’opinion publique se révoltent lorsqu’une mosquée ou une synagogue est attaquée. Je m’en réjouis et me joins à ceux qui dénoncent de tels délits. Mais cet empressement général rend étourdissant le silence à propos des églises ». On a vu certains députés sourire sur les bancs.

Augmentation du nombre de suicides dans l’armée américaine
Pendant les six premiers mois de l’année, 145 soldats américains se sont donnés la mort, contre 245 en 2009.
Pour le seul mois de juin, on compte 32 suicides dans les forces américaines. Le commandement avoue ne pas savoir à quoi attribuer cette « épidémie ».

Mai 2010

Les Américains veulent développer leurs opérations secrètes
Une directive secrète américaine ordonne l’extension des opérations militaires clandestines pour réduire les groupes terroristes et contrer les menaces de pays comme l’Iran, l’Arabie Saoudite et la Somalie
. Ce document a été signé en septembre 2009 par le général David H. Petraeus, rapporte le « New York Times » du 24 mai. En Iran, par exemple, les groupes pouvant accompagner une offensive militaire contre ce pays doivent être identifiés. Il s’agit d’entités comme les Moujahidine-e-Khalq, hostiles au régime de Téhéran. Compte tenu des erreurs commises par les Américains dans le passé, avec les groupes islamistes, il faut s’attendre au pire.

Un journaliste proche de l’opposition assassiné au Kurdistan irakien
Le 6 mai, Sardasht Osman, un jeune journaliste de 22 ans, a été retrouvé torturé et tué de deux balles dans la tête sur l’autoroute conduisant de Erbil à Mossoul
.
Il travaillait pour le magazine « Ashti Name » (La lettre pour la Paix) et poursuivait ses études à l’université d’Erbil. Il avait été kidnappé le 4 mai devant le portail de celle-ci.
Particulièrement virulent à l’égard des dirigeants kurdes, il avait écrit un article sous le titre « Je suis amoureux de la fille de Barzani ». Massoud Barzani, chef de clan local, est le Président du Kurdistan irakien. Dans son texte, Osman dressait une liste des avantages considérables dont bénéficie la famille Barzani.
Fin connaisseur de l’Irak et publiant une lettre d’information très critique contre la politique américaine, Gilles Munier affirme qu’il a « brisé un tabou en signalant que les palais du Président kurde sont protégés par des Israéliens ».
Plusieurs centaines d’étudiants ont manifesté devant le siège du PDK, le parti contrôlé par la famille Barzani. Il accusait les hommes de main de Masrour Barzani, le propre fils de Massoud, d’avoir exécuté Osman.
En France, pas un seul journal n’a répercuté la nouvelle de cette mort. On sent tenace la légende d’un Kurdistan irakien havre de paix au milieu de la guerre. Surtout, on ne tient pas à trop ébruiter la présence israélienne dans une région explosive.
Nous avions déjà évoqué la
pénétration en cours d’Israël dans l’économie et les affaires du Kurdistan irakien. Nous avions aussi parlé des projets de captation de l’eau et du pétrole de cette région afin de les exporter par pipe-line pour satisfaire les besoins des Israéliens.
On sait par ailleurs les relations entre les Kurdes et le « peuple juif » très anciennes, puisqu’elles remontent à la période de l’exil à Babylone quand, en 586 avant Jésus-Christ, les Hébreux, vaincus par Nabuchodonosor, furent déportés en Mésopotamie. Au 1er siècle avant l’ère chrétienne, le royaume d’Abiadène se convertit même au judaïsme. La capitale de cette entité s’appelait alors Arbèles, l’actuel Erbil.
Ceci explique-t-il cela ? La vie du pauvre Osman ne pesait pas bien lourd quand tant d’intérêts sont en jeu. Quant à la presse française, elle connaît ses limites en matière de droit d’informer.

La cache d’armes d’un groupe de Kosovars découverte en Macédoine
Le 29 avril, les forces spéciales macédoniennes et celles du Kosovo ont lancé une opération conjointe dans les environs de Blace, à la frontière entre les deux pays.

Elles ont pris le contrôle de trois bunkers, répartis dans un rayon de trois kilomètres au nord-est de Blace. Les gardiens des lieux, une douzaine de Kosovars, ont ouvert le feu à l’approche des forces de l’ordre. Ces derniers appartiennent à un groupe commandé par Lirim Jakupi, dit le Nazi, et Malik Idrecaj, l’ancien commandant de la brigade kosovare de Lipkovo, une unité de guérilla qui a combattu les Serbes en 1999. Une grande quantité d’armes, des explosifs et du matériel de transmission ont été découverts. Il convient de signaler : l’un des défenseurs du site, blessé, a été évacué par la police à l’hôpital de Kacanik puis à Pristina au Kosovo. Étrangement, il a disparu dans la nature, rapporte la presse. Ceci prouve l’existence d’un réseau de complices à l’intérieur du Kosovo.
Constat inquiétant quand, fin avril, l’Union européenne informait la Macédoine de la dégradation des relations interethniques dans le pays. La première menaçait la seconde estimant cette situation négative pour l’intégration de ce pays balkanique dans l’Europe. Or, si la Macédoine est peuplée de 41% d’Albanais, la même ethnie qu’au Kosovo, l’opération du 29 avril met en évidence une certaine responsabilité des Kosovars dans cette situation. Il est inquiétant de voir l’Union européenne prendre fait et cause pour les Albanais, du Kosovo ou de Macédoine, sans tenir compte de leur degré de nuisance. Notre aveuglement peut provoquer un nouveau conflit, sous forme de guerre civile en Macédoine, avec interférence d’un Kosovo sous protection de l’Union européenne. Un beau désordre en perspective.

Le 9ème Forum des médias arabes
Les journalistes de 36 pays étaient présents à ce forum organisé les 12 et 13 mai à Dubaï sous le patronage de son émir, Sheikh Mohammed Bin Rashid Al-Maktoum. Dans la presse française à grand tirage, pas un mot ! L’événement était-il donc si anodin ?

2400 personnes ont suivi les tables rondes. On a senti un vent nouveau soufflant sur le monde arabe. Sauf exception, on a eu droit au parler vrai. Pour l’exception, on a entendu Sami Abdulaziz, professeur au Caire, s’exprimer avec des accents nassériens. Pour lui, en Égypte : « nous n’avons pas de problème avec le manque de liberté, nous avons un problème avec l’abus de liberté généré par les nouveaux médias ». Pour le parler vrai, entre autres difficultés rencontrées par les journalistes arabes, a été évoquée une réalité d’habitude occultée, la censure pratiquée par certains États.
On évalue mal, en France, l’importance de rencontres au cours desquelles la liberté d’expression se voit stimulée par l’environnement. Cette liberté nous semble une arme contre le terrorisme bien plus efficace que les roquettes de l’Oncle Sam et, pour les Français, une bonne raison de s’y intéresser.

Le prince saoudien Turki Al-Faisal critique la politique proche-orientale de Barack Obama
Devant un parterre de diplomates et d’hommes d’affaires, le prince Turki Al-Faisal a estimé qu’il était temps de transformer les promesses en réalités et d’offrir plus aux Palestiniens et aux Arabes que des « platitudes et des bons sentiments »
.
Si Obama ne peut pas imposer un accord de paix, a-t-il dit, « il devrait avoir un geste moralement décent en reconnaissant l’État palestinien qu’il désire si ardemment ». Justement ce que craint Israël.
Or, le prince Turki n’est pas n’importe qui. S’il n’a pas de position officielle aujourd’hui, il est l’ancien patron des services de renseignement saoudiens et a servi en tant qu’ambassadeur à Washington et à Londres. Il est en outre le neveu du roi régnant Abdallah et le frère de Saud Al-Faisal, un ministre des Affaires étrangères particulièrement efficace. De plus, Turki est considéré comme un ami des États-Unis.
Jour après jour, on voit se renforcer la ligne de contestation politique s’opposant au diktat israélien.

Des policiers roumains jouent aux contrebandiers au Kosovo
Fin avril, les douanes macédoniennes interceptaient le véhicule de 16 policiers roumains.

Ces derniers quittaient le Kosovo, où ils étaient détachés pour assurer la sécurité au nom de l’Europe dans le cadre de la mission Eulex. Ils transportaient 341 cartouches de cigarettes et 133 litres d’alcool.
Ceci est symptomatique d’une Europe faite de bric et de broc, dans laquelle les critères de « moralité » sont dissemblables, que l’on vienne d’un ancien pays sous influence soviétique, trop longtemps réduit à la survie, ou d’un pays plus structuré de l’Ouest européen.

Pour Pascal Boniface, BHL est ultra-communautariste
Pascal Boniface, directeur de l’IRIS (Institut des Relations Internationales et Stratégiques) attaque avec force Bernard-Henri Lévy sur son site
. « BHL n’est pas seulement ridicule, lit-on, il est également dangereux. Dangereux car au-delà de ses proclamations voltairiennes, il cherche à faire taire ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. Au-delà de ses appels à la paix au Proche-Orient, il favorise des politiques qui prolongent le conflit ». Il poursuit : « C’est un faussaire doublé d’un Maccarthyste. Être en désaccord avec lui, c’est forcément encourir le soupçon d’antisémitisme ». Le meilleur reste à venir : « Pire encore : il cherche à créer un réflexe de peur au sein de la communauté juive en lui inventant des ennemis inexistants, négligeant ainsi ses véritables ennemis. Faisant donc sciemment et consciemment de la désinformation, il trahit ainsi son devoir d’intellectuel (...) en surjouant la carte du communautarisme ». Pour conclure : « Son approche est donc ultra-communautariste. Mais comme BHL veut jouer aux cons-ciences universelles, il n’a d’autre recours que de traiter d’antisémites ceux qui dénoncent ses contradictions ».

Le Hamas se comporte comme Israël
Le 16 mai, dans la bande de Gaza, le Hamas a, de son propre aveu, procédé à la destruction d’une douzaine de maisons
. Il reprochait aux constructeurs d’avoir bâti sur le domaine public. Problème, agissant ainsi, le parti islamiste, qui contrôle la bande de Gaza, agit comme les Israéliens. Un comportement choquant quand on connaît les difficultés de vie de la population.

Au Liban, le Hezbollah collecterait des informations sur
des citoyens chrétiens
Selon les Forces libanaises, parti politique chrétien au pouvoir avec les sunnites de Saad Hariri, le 17 mai, le Hezbollah a procédé à des contrôles dans la municipalité de Hadeth, au sud de Beyrouth.
Des éléments armés de la milice chiite sont entrés dans les appartements de cette agglomération pour collecter des informations concernant les compteurs électriques et cherchant à savoir si les résidents étaient abonnés aux chaînes de télévision satellites. Une démarche étrange couvrant, à ne pas en douter, l’intention d’obtenir des renseignements d’ordre plus privés telle l’appartenance politique et religieuse des habitants. Les immeubles visés portent le nom de Diab, Karam, Asmar et Cherfane.

La France de Sarkozy ne veut pas faire de peine à Israël
Chez nous, l’enquête sur les passe-ports français utilisés par les exécuteurs de Mahmoud Al-Mabhouh à Dubaï avance à très petits pas
. Pour cause : elle a été confiée à la BRDA, Brigade de la Répression de la Délinquance Astucieuse (sic). Or, les policiers de cette institution n’ont que de très faibles moyens, aucune expérience en matière de lutte antiterroriste et ne connaissent pas grand-chose en matière de renseignement.

1er mai 2010, une centaine de chrétiens sont attaqués par des militants hindouistes, lors d’un déplacement au Karnataka, en Inde. Les agresseurs affirment que leurs victimes cherchaient à convertir des hindouistes. Ils portent plaintes auprès de la police et cette dernière procède à l’arrestation du Père Robin Das Paul, responsable du groupe chrétien et de trois personnes, dont une femme.

Clotilde Reiss accusée de travailler pour la DGSE
Le 16 mai, sur LCI, Pierre Siramy affirmait que Clotilde Reiss avait fourni des informations à la DGSE lors de ses séjours en Iran
. Siramy, ancien sous-directeur de « La Maison » croit sans doute faire de la publicité pour son livre « 25 ans dans les services secrets ». Il donne plutôt envie de vomir, exposant quelqu’un dans sa vie professionnelle, voire au cours de ses voyages à l’étranger. En outre, vraie ou fausse, cette déclaration n’est pas faite pour encourager les Français à aider leurs services de renseignement à partir du moment où ils savent risquer de se voir un jour épinglés dans la presse par un ancien officier indélicat.

« Droit au retour » des Palestiniens
Le ministre des Affaires étrangères israélien reproche aux chefs de la communauté arabe de soutenir un droit reconnu par les Nations Unies.
Ce droit est consacré par la résolution 194, adoptée le 11 décembre 1948, et reconduite tous les ans.

Internet, fenêtre grande ouverte sur nos vies
Google a pillé, « par erreur », pendant des années, des informations personnelles de détenteurs de branchements Internet
. On se sait vulnérables, divulguant sur Facebook des détails de notre vie privée. On sait aussi que nos « E-mails », le courrier électronique, peuvent être interceptés par les polices, les services de renseignement et les individus disposant du savoir-faire pour violer nos ordinateurs à distance. Google vient de mettre à jour une nouvelle faille, connue des spécialistes, mais ignorée du grand public. Depuis plusieurs années, cette structure dépêche une flottille de voitures surmontées de caméras pour photographier les rues du monde entier et mettre les clichés en ligne. Cette opération s’accompagne de la captation des réseaux Wifi, l’Internet sans fil, grâce à des scanners. Au passage, les techniciens engrangeaient des informations très personnelles quand ces réseaux n’étaient pas sécurisés. En clair, ce que Google a pu faire, des voleurs, des escrocs ou des terroristes peuvent le pratiquer si votre connexio Wifi n'est pas sécurisée.

1er Mai sanglant en Grèce
À Athènes, incendiant la banque Marfi, les groupes gauchistes ont provoqué la mort de trois personnes piégées par les flammes.

En Grèce, le défilé de la fête du travail avait particulièrement mobilisé cette année pour dénoncer les mesures d’austérité prises par les autorités afin d’assainir les finances publiques. Les Grecs n’ont pas encore compris que depuis plusieurs années, ils vivent tous au-dessus de leurs moyens, grâce à des subterfuges financiers. L’extrême-gauche se sert du manque de clairvoyance de tout un peuple et de la colère qu’engendre la situation pour exciter les frustrations. Au rythme où vont les choses, dans un avenir proche, il faut craindre un soulèvement populaire mené par les gauchistes. Or, l’armée, dernier recours comme par le passé, n’aurait certainement pas le feu vert de l’Union européenne pour ramener l’ordre. Aux couleurs rouge et noire, la rue pourrait bien prendre le pouvoir.Lire:La Grèce, l'homme malde de l'Europe

Avril 2010

28 avril 2010, au Pakistan, à Quetta, Zulfiqar Gulzar, un chrétien, est assassiné dans la rue par des inconnus.
Le même jour, à Sargodha, au Punjab, un coiffeur chrétien est frappé et violé par des musulmans intégristes. Ils lui reprochaient d’avoir taillé la barbe d’un jeune musulman à sa demande mais, selon eux, en violation de la loi coranique.

Les fantasmes libanais d’Israël
Le 13 avril 2010, sur la radio israélienne, Shimon Peres accusait la Syrie d’avoir fourni des missiles Scud au Hezbollah libanais
.
Il faut savoir : le Scud un dérivé du V2 allemand de la Seconde Guerre mondiale. La version la plus courante, le Scud B, est d’une portée de 300 km. Tirés du Sud Liban, de tels missiles pourraient donc menacer la plus grande partie du territoire israélien.
Néanmoins, le Scud ne se transporte pas dans une valise ! Le missile, à lui seul, pèse 6,3 tonnes, mesure 11,2 m de long et fait 84 cm de diamètre. Pour être tiré, il doit disposer d’une rampe de lancement transportée par un camion de 36 tonnes. De plus, chaque camion ne transporte qu’un seul projectile.
En clair, sur un territoire aussi petit que le Sud-Liban, avec ses routes aux virages serrés et compte tenu de la présence de l’armée libanaise et de la FINUL, il est quasiment impossible de déplacer ou de cacher de tels équipements sans être rapidement découvert. En outre, si ces armes étaient présentes au Liban et mises en batterie pour être tirées, elles seraient bien plus facilement repérées que les roquettes utilisées par le Hezbollah. Les Israéliens les détruiraient d’autant plus facilement.
On constate par ailleurs que les Israéliens n’ont donné aucune preuve de ce qu’ils avançaient. Et pour cause, sommes-nous tentés de dire.
En visite officielle à Rome, le Premier ministre, Saad Hariri, ironisait. Il comparait les Scud qu’Israël prétend entre les mains du Hezbollah aux armes de destruction massive irakiennes, que l’on cherche toujours sept ans après le déclenchement de la guerre.
Les services de renseignement occidentaux pensent qu’Israël prépare une attaque contre le Liban pour cet été.

Goldstone empêché par ses coreligionnaires d’assister à la bar-mitsva de son petit-fils
Le juge Richard Goldstone, bien que juif, avait fait passé son esprit de Justice avant la solidarité ethno-religieuse pour rédiger, au service des Nations Unies, un rapport critique sur les méthodes employées par Israël lors de l’attaque de Gaza, de décembre 2008 à janvier 2009.
Le plus grand nombre de ses coreligionnaires lui en veut, estimant « qu’il a mis Israël en danger ». Aussi, dans la communauté juive d’Afrique du Sud, où il vit, quand on a appris qu’il devait se rendre à la bar-mitsva de son petit-fils, des organisations juives, le SAZF (Fédération sioniste d’Afrique du Sud) et le Beth Hamidrach Hagadol de Sandton ont entrepris des négociations avec la famille.
Si l’on ne connaît pas les termes exacts de la négociation, on le sait, les formations nommées plus haut ont obtenu que le juge Goldstone ne se rende pas à la synagogue pour se réjouir avec le reste de la famille.
Dans la religion juive, il faut savoir la bar-mitsva célébrée à l’âge de treize ans, pour marquer l’entrée d’un enfant dans l’âge adulte. C’est donc un événement hautement symbolique auquel toute la famille se plaît à participer.
Sur le plan affectif, on imagine la peine ressentie par le juge. A cela s’ajoute la souffrance de l’exclusion, ce bannissement interne, effroyable par l’isolement psychologique dans lequel il vous confine.
Cet homme ne pouvait pas ignorer à quoi il s’exposait quand il a rendu ses conclusions. Voilà pourquoi il mérite notre admiration et notre respect.

Stefan Zielonka, un officier de renseignement polonais, se serait réfugié en Chine
Depuis avril 2009, les services polonais avaient perdu la trace de leur officier qui s’est évanoui dans l’air avec sa famille. Or, ses supérieurs le suspectaient de servir comme agent double pour une puissance étrangère et allaient l’interroger
.
Pour la presse polonaise, pas de doute, Zielonka a été retrouvé avec sa famille dans la banlieue de Shanghai, en Chine, ce qui donnerait du poids à l’hypothèse d’une trahison. Aucun autre élément ne confirme cette information dont la presse polonaise est pour le moment la seule source.
On s’inquiète néanmoins beaucoup de cette affaire au siège de l’OTAN. Zielonka était officier du chiffre dans les Renseignements polonais. A ce titre, il avait accès, non seulement, aux noms des officiers polonais travaillant à l’étranger, mais aussi aux codes de l’Organisation Atlantique.
La publication « Intelligence Online » reprend l’information, au conditionnel. Néanmoins, selon elle, le cas de Zielonka n’est pas unique. Depuis quelques années, la Chine aurait pris l’habitude de recruter en Occident, singulièrement dans les anciens pays communistes. Elle trouverait chez les nostalgiques du marxisme des hommes et des femmes prêts à servir par idéologie, estiment les commentateurs polonais.
Autre particularité, les services chinois, plutôt que d’abandonner ces agents aux mains de leurs adversaires, quand ils sont découverts, préfèrent les exfiltrer en Chine où ils finissent leur vie comme conseiller de l’Empire du Milieu. Voilà qui nous promet quelques belles histoires pour les années à venir !

L’Iran répond militairement aux menaces lancées par les Américains
Au mois d’avril, pour le 31ème anniversaire de leur création, les Gardiens de la Révolution iranienne ont testé des vedettes ultra-rapides dans le détroit d’Ormuz. Le porte-parole, Ali Reza Tangsiri, a déclaré ces bateaux quasi indétectables aux radars grâce à leur vitesse. Il a ajouté : « Le détroit d’Ormuz appartient à la région et les étrangers n’ont rien à y faire ». Les officiels iraniens avaient déjà prévenu qu’ils cibleraient les forces occidentales présentes dans le détroit si leur pays était attaqué. 40% de la production mondiale de pétrole passe par le détroit.

« Le Figaro » qualifie une journaliste israélienne d’espionne
Le 8 avril, la presse israélienne annonçait l’arrestation d’Anat Kamm, journaliste israélienne, accusée d’avoir dérobé des documents « top secret » à l’armée pendant son service militaire.
Problème, entre autres sujets gênants, l’un des documents établissait comment des assassinats ciblés étaient dirigés contre des activistes palestiniens quand il aurait été possible de les arrêter. Ce qui est un crime au regard du droit international, mais aussi en contradiction avec un arrêt de la Cour suprême israélienne. En langage commun on appelle cela une exécution « extra-judiciaire ». Dans ce cadre, « Le Figaro » se trompe, car la jeune journaliste ne saurait être confondue avec une espionne. Elle n’a fait qu’agir au nom du droit de désobéissance que l’on a reconnu à d’autres, par exemple face aux tortionnaires nazis. En attendant, publiés dans « Haaretz », journal israélien, les documents font scandale. Le journaliste Ouri Blau, responsable de leur publication était en Chine quand sa collègue a été arrêtée. Sa rédaction l’a promu correspondant à Londres, sans passer par Israël, pour lui éviter de se retrouver en prison. Saluons le courage de certains journalistes israéliens !

Les causes des violences au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC)
Les Églises chrétiennes présentes dans la région s’inquiètent et tentent de faire remonter le message en Occident. Une dispute a pris place depuis plusieurs années à propos du tracé de la frontière, au sud du lac Mobutu, ex lac Albert, entre la RDC et l’Ouganda, provoquant des massacres de populations.

Une chercheuse de la Nema, autorité ougandaise de gestion de l’environnement, en explique la raison : « Nous savons qu’il y a du pétrole autour et sous le lac Albert ». Côté ougandais, les études sismiques font espérer une réserve de 2,2 milliards de barils, douze fois plus qu’au Congo Brazzaville.
Comme par hasard, dans cette région, on sait l’Armée de Résistance du Seigneur très active. À la mi-décembre 2009, cette secte s’y était livrée au massacre de 300 personnes, femmes et enfants compris, dans la zone de Makombo. Or l’Armée de Résistance du Seigneur vient de l’Ouganda, où elle a passé un accord de paix avec le Président Yoweri Museveni. On sait aussi Museveni le cheval de Troie des Américains en Afrique de l’est.

Le poids des anciens combattants en ex-Yougoslavie
En Croatie, des listes de 500 000 anciens combattants ! En Bosnie, des « vétérans » de la guerre d’indépendance qui affrontent la police.

Scandale en Croatie! Afin d’obtenir leur soutien aux élections, le parti ultra-nationaliste, HDZ, a inscrit des centaines de milliers de personnes sur les listes d’anciens combattants.
En Bosnie, le 21 avril, des milliers d’anciens combattants musulmans ont affronté la police au cours de manifestations pour conserver leurs privilèges sociaux.

Neutralisation d’un réseau de trafic d’enfants roms en Roumanie
Le 8 avril, les polices roumaine et britannique ont effectué une opération coup de poing contre les trafiquants d’enfants dans la ville de Tanderei, au sud-est de la Roumanie
.
Plus de 300 policiers étaient mobilisés pour l’occasion dont 26 venant de Londres. Ils mettaient fin aux exactions d’un réseau qui achetait les enfants à leurs parents tsiganes vivant à Tandarei, afin de les forcer à mendier et à voler dans les rues de la capitale britannique. Comme les trafiquants préféraient les gamins handicapés, certains parents n’hésitaient pas à mutiler leurs enfants pour mieux les vendre.
La police londonienne avait identifié 168 victimes âgées de 12 à 15 ans venant de ce village de 13 000 habitants. Le trafic s’est avéré tellement fructueux qu’en l’espace de cinq ans, une centaine de luxueuses villas a surgi du sol. On attend la même coopération de la police française avec la police roumaine.

Le sang coule en Afrique du Sud
Eugène Terreblanche était un Blanc radicalisé. Le 3 avril il a été assassiné dans des circonstances non-élucidées par deux employés noirs de sa ferme
. En Afrique du Sud, il y a bien sûr les excès verbaux de certains Blancs. Il y a aussi la violence raciste d’une frange importante de la population noire. Or, cette dernière bénéficie d’encouragement dans la classe politique noire. Le 27 avril, l’ANC, le mouvement au pouvoir, refusait de condamner les provocations de l’un des siens, Julius Malema. Ce dernier, élu président de l’organisation de jeunesse de l’ANC, braille en toutes occasions un chant de l’époque de la guerre civile qui appelle à « Tuer les Boers », les descendants des colons hollandais. Il approuve aussi la politique de Robert Mugabe au Zimbabwe.

Entre le 29 mars et le 1er avril, des rebelles maoïstes attaquent plusieurs institutions chrétiennes dans le Bihar, État du nord de l’Inde.

Mars 2010

Plus de trente chrétiens expulsés du Maroc
Il convient de s’interroger sur cette vague d’expulsions, quand le même royaume marocain soutient l’implantation de l’islamisme en France et est même parvenu à l’encadrer.
Parmi les expulsés, figure un religieux franciscain de nationalité égyptienne. L’archevêque de Tanger, Mgr Santiago Agrebo, a demandé les raisons de cette mesure. Il n’a reçu aucune réponse. Le plus grand nombre des personnes frappées par cette mesure « d’épuration » appartient à la mouvance protestante évangélique. Il leur est reproché de susciter des conversions au christianisme. Du reste, l’une de ces communauté, « Village Hope », installée à Aïn Leuh dans l’Atlas pour y gérer un orphelinat, avait été contrainte de signer l’engagement par écrit de ne pas se livrer au moindre prosélytisme pendant son séjour en terre marocaine. Du reste, la loi marocaine considère le prosélytisme comme un délit et le punit d’une peine de six mois à trois ans de prison. On ne peut pas encore parler de réciprocité entre la France et le Maroc.

Un vigile d’origine marocaine retrouvé mort après une altercation avec de jeunes juifs
Le 30 mars, à 19 heures 30, un jeune homme se présente à l’entrée d’un magasin de bricolage de Bobigny. C’est l’heure de la fermeture. Saïd Bourarach fait son travail et interdit la porte à ce client trop tardif.
Ce dernier, furieux, revient quelques minutes plus tard accompagné par plusieurs amis. Une altercation éclate. Des coups volent, selon un employé du magasin qui se dit témoin. Débordé par le nombre, le vigile aurait fait usage de sa bombe lacrymogène avant de s’enfuir vers le canal. Déclaré disparu, on l’y retrouvera mort noyé plusieurs jours plus tard. La bande avec laquelle il a eu l’altercation, des jeunes de 19 à 27 ans, est arrêtée. Ils disent ne pas avoir donné de coups à Bourarach et nient farouchement l’avoir poussé dans le canal. Plus étonnant, selon eux, Bourarach aurait proféré contre eux des insultes « antisémites ». Le témoin cité plus haut nie avoir entendu de tels propos. En revanche, cette accusation portée contre le défunt place l’événement sous un nouveau jour. Les six jeunes gens mis en examen sont juifs et au moins l’un d’eux détient un passeport israélien. Quand cette particularité de l’affaire remonte dans les rédactions, brusquement les médias se font plus discrets. On se demande pourquoi !

20 mars 2010, 500 extrémistes musulmans attaquent l’église du Christ Sauveur à Boldipukur, à 300 km de Dacca au Bangladesh.

Un « consortium multinational » a-t-il tué Mahmoud Al-Mabhouh ?
D’après le « Wall Street Journal » du 27 mars, plusieurs aspects de l’assassinat de l’officier du Hamas, tué à Dubaï le 19 janvier, apparaissent très étranges
. D’une part, avant son départ de Damas, où il est basé, Al-Mabhouh s’est vu dépouillé de sa protection rapprochée faute de place sur l’avion qui l’amenait à Dubaï. D’autre part, selon le journal, deux des 26 suspects nommés par la police de Dubaï se seraient enfuis en bateau vers l’Iran. Une autre aurait préféré la Syrie. C’est vrai, des destinations peu courantes pour des agents du Mossad supposés fuir vers des lieux sûrs. Une certaine suspicion pèse cependant sur la valeur de ces renseignements car le « Wall Street Journal » a été racheté en 2007, pour la somme de 5 milliards de dollars, par Rupert Murdoch. Or, celui-ci est connu pour son soutien inconditionnel à Israël. Le « Wall Street Journal » serait-il descendu si bas ?

L’ouverture des frontières aux pays des Balkans suscite un nouveau « bizness »
Depuis le 19 décembre 2009, Macédoniens, Serbes et Monténégrins peuvent voyager dans l’Union européenne sans visa
.Des agences de tourisme locales ont trouvé là une nouvelle source de revenu. Elles convainquent les plus pauvres que, se rendant en Europe occidentale, ils pourront obtenir sans difficulté le statut de réfugiés politiques et jouir d’un niveau de vie élevé aux frais du pays d’accueil.
Le phénomène touche la Serbie, le Monténégro et la Macédoine, mais il concerne particulièrement cette dernière dans la région albanophone. Pour la seule ville de Kumanovo, 104 élèves ont quitté l’école du jour au lendemain pour suivre leurs familles vers la Belgique, l’Allemagne, la Norvège, la France ou la Suède.
Fin février, on comptait 400 Macédoniens, présumés albanais, à avoir demandé l’asile en Belgique depuis le 1er janvier. Problème : ils n’ont pratiquement aucune chance d’obtenir ce statut et vont, dans la plupart des cas, être renvoyés dans leur pays.
Or, avant de partir, pour payer les agences de voyage, les candidats à l’immigration vendent leurs biens. Il n’auront plus le choix qu’entre la misère des « sans papiers » chez nous ou, chez eux, une pauvreté pire que celle qu’ils connaissaient avant de partir.
De nouveaux drames en perspective, pour ces pauvres gens, et de nouvelles difficultés pour les pays cibles de l’immigration, les nôtres. En attendant, les mafias qui vivent sur le dos des clandestins vont encore connaître de beaux jours, grâce aux décisions de nos responsables politiques.

Serge Klarsfeld prend la défense de Pie XII
Il a écrit dans Le Point : « On oublie que le Vatican, cerné, censuré, avait affaire à un ennemi très déterminé, le nazisme. Les Juifs n’étaient la priorité de personne. On fait un procès anachronique à
Pie XII ». Serge Klarsfeld, Juif né en 1935 à Bucarest, a échappé à la Gestapo en 1943. Son père, déporté, est mort à Auschwitz. Avec son épouse, Beate Klarsfeld, il a provoqué les procès de Klaus Barbie, René Bousquet, Maurice Papon et Paul Touvier.

20 mars 2010, on apprend la mort d’une jeune chrétienne brûlée vive au Pakistan. Âgée de 12 ans, elle avait été violée par un musulman. Le 10 mars, au Panjab, dans le même pays, une foule de musulmans a pillé et incendié une maison de chrétiens. Le 19 mars, un chrétien pakistanais était brûlé vif et sa femme violée devant leurs enfants, parce qu’il refusait de se convertir à l’islam.

Pour Fox-News, Villepin est d’extrême-droite
Glenn Beck, commentateur sur Fox-News, a dit : « Nicolas Sarkozy, il est de centre droit et il obtient 36% » des suffrages. En revanche, « ce type, d’extrême-droite, Villepin, est à 57% »
. Et le journaliste de poursuivre : « La gauche et la droite montent à nouveau en Europe... La gauche, en Europe, c’est le communisme. La droite, c’est le fascisme... L’Europe refait l’erreur qu’elle a faite au tournant du siècle dernier ». Fox-News est une chaîne de télévision américaine qui appartient à Rupert Murdoch. D’origine australienne, ce dernier a soutenu les positions de George Bush et son attaque de l’Irak. Il est un partisan inconditionnel des politiques israéliennes les plus radicales. Glenn Beck, comme son patron, appartient à la branche des ultra-conservateurs. Avec sa femme, depuis 1999, il a rejoint l’Église mormone.

Tardive prise de conscience sioniste
Depuis bientôt quatre ans, Gilad Shalit, un soldat israélien, est otage du Hamas palestinien dans la bande de Gaza. Ce comportement est intolérable de la part du parti palestinien. Néanmoins, média sioniste sur Internet, guysen.com commence à admettre la part de responsabilité de l’État israélien dans l’affaire.
Le Hamas réclame en échange de Shalit la libération d’un grand nombre de prisonniers palestiniens des geôles israéliennes. Israël a accepté mais tergiverse.
Guysen.com a écrit le 18 mars dans un communiqué, qu’au terme d’intenses tractations, le Hamas a rejeté la dernière proposition d’Israël le 30 décembre 2009. Le média juif poursuit : « L’échec des négociations est à imputer au Hamas, pense-t-on alors. Mais la situation est plus complexe. Comme souvent, les deux parties se renvoient tour à tour la responsabilité de cet échec. Interviewé le 2 février par la BBC, Mahmoud Zahar, le chef du Hamas à Gaza, estimait que les négociations ont été « interrompues » : « Après l’ingérence de Benyamin Netanyahou, il y eut un énorme recul et un repli. C’est pour cette raison que tout a été interrompu ». Hier, le lundi 15 mars (NDLR : 2010), le même Mahmoud Zahar accusait Israël d’avoir « torpillé » l’accord d’échange : « Le changement d’attitude d’Israël a fait échouer la transaction » a-t-il jugé ».
Pour que guysen.com présente comme crédibles les propos d’un chef du Hamas au détriment du Premier ministre israélien, il faut les faits avérés.
Ceci, néanmoins, ne retire rien à l’atrocité du comportement du mouvement palestinien. En temps de guerre, la prise d’otage est interdite par les conventions internationales. Or, si les Israéliens se comportent souvent de manière inhumaine à l’égard des Palestiniens, cela ne réduit pas les responsabilités du Hamas.
De plus, on ne saurait comparer le sort d’un prisonnier détenu dans une prison israélienne et celui de Shalit, réduit par la force des choses à des conditions d’incarcération particulièrement dures.

2 mars 2010, la mairie de Nantes porte plainte en raison de slogans écrits sur les murs du lycée catholique et de la basilique de la ville. On pouvait lire des mots comme « Brûle ton église » et « Les curés au bûcher ».

Retombées, sur la communauté juive de l’attaque israélienne de Dubaï
Le fonctionnaire d’une préfecture se plaint
. « Depuis bientôt deux ans, l’autorité insiste pour que nous vérifions que les personnes demandant le renouvellement de leurs papiers sont bien françaises, en particulier quand leurs parents sont nés à l’étranger. Les juifs prennent cela pour une brimade et nous sommes désignés comme des gestapistes. On nous a demandé de faire preuve de tact. Mais depuis l’affaire des passeports utilisés par les services israéliens à Dubaï, à nouveau, on nous a demandé d’être « attentifs et fermes » »

Le Pakistan durcit ses positions à l’égard des Taliban afghans
Le 16 février 2010, on avait appris l’arrestation à Karachi de Mollah Abdoul Ghani Barader, le chef des opérations militaires des Taliban en Afghanistan. Le 22 mars 2010, la police pakistanaise arrêtait l’un des responsables présumés de l’attaque menée contre les bureaux du PAM à Islamabad, le 5 octobre 2009.

L’arrestation de Mollah Barader, s’est accompagnée de celle de plusieurs autres chefs des Taliban afghans dont beaucoup vivaient jusque-là impunément au Pakistan. De nos contacts avec les autorités pakistanaises il ressort que l’on assiste à une évolution de la position de leur politique à l’égard des Taliban.
Jusqu’à une période récente, ces dernières croyaient pouvoir épargner les Taliban afghans afin d’éviter qu’ils ne constituent un front avec leurs « frères » du Pakistan, en guerre ouverte contre Islamabad. L’approche s’est avérée vaine, tant l’imbrication entre les deux branches des Taliban s’est révélée profonde.
Certes, les Pakistanais avancent pas à pas. Ils espèrent encore forcer les Taliban afghans à prendre leurs distances de ceux du Pakistan. Certains officiers de l’ISI, en outre, croient encore pouvoir instrumentaliser les Afghans à leur profit. Mais, aujourd’hui, la dynamique s’inverse et les partisans d’une radicalisation de la lutte contre tous les Taliban tendent à s’imposer chez les décideurs.
Il ne reste à l’Occident qu’à prendre la mesure de l’évolution du Pakistan et à adapter son soutien à un pays qui, s’il devait tomber dans l’anarchie islamiste, rendrait toute la région ingérable.

Pédophilie dans les communautés juives américaines
« L’État de New York a débloqué des fonds pour aider les victimes de sévices sexuels issues des communautés juives orthodoxes locales »
. Nous rapportons avec précision les propos tenus sur ce sujet dans « Actualité juive » du 18 mars. « Après des décennies de silence, lit-on, depuis quelques années, des victimes de sévices sexuels commis au sein de la communauté juive orthodoxe font entendre leur voix. Dernière instance en date : l’inculpation, début mars, de Baruch Mordechai Lebovits de Brooklyn... » Le journaliste rappelle que « pour les observateurs, les quelques cas qui ont fini devant les tribunaux ne sont que le haut de l’iceberg et (que) des mesures plus radicales s’imposent pour se débarrasser du fléau... »
Nous savons par ailleurs les moeurs pédophiles fortement implantées dans les monastères bouddhistes. De nombreux cas sont aussi signalés dans les enceintes non religieuses où des éducateurs sont au contact des enfants. Ceci pour comprendre que la pédophilie n’est pas le propre du clergé d’une religion, les tenants de cette déviance se retrouvant dans toutes les structures chargées de l’éducation et de la formation des jeunes.

Le procès des gauchistes de Tarnac pourrait ne pas avoir lieu
Une écoute clandestine posée à Tarnac pourrait, conformément à la jurisprudence, susciter l’irrégularité de l’instruction judiciaire
. Sans doute coupables, mais réputés innocents faute d’un jugement les condamnant, Julien Coupat et ses amis, « soupçonnés » de sabotage sur une ligne TGV, échapperaient ainsi à une condamnation. Certes, leurs défenseurs prétendent Coupat et Yildune Lévy innocents. Mais que faisaient-ils donc sur les lieux du sabotage au moment où celui-ci était perpétré ? Simple hasard ?

Deux attaques kamikazes font au moins 35 morts dans le métro de Moscou
Ces attaques se sont déroulées le 29 mars dans la matinée. La première a éclaté de manière très symbolique dans la station Loubianka, où se tenait le siège de l’ancien KGB avant de devenir celui du FSB, les services secrets russes.

Deuxième symbole fort, deux femmes veuves de combattants islamistes du Caucase en étaient les auteurs. On appelle « veuves noires » ces femmes candidates au suicide pour venger un proche.
L’une des deux s’appelle Djennet Abdourakhmanova. Âgée de 17 ans, elle avait connu son futur mari à 16 ans par l’intermédiaire d’Internet. Lui, Oumalat Magomedov, était surnommé l’ « Emir du Daghestan », République du Caucase faisant partie de la Russie. Il avait été tué le 31 décembre dernier au cours d’un affrontement avec la police.
Dans cette affaire on voit associés différents ingrédients du nouveau terrorisme islamiste : le recrutement par Internet, l’utilisation du métro des grandes villes pour y perpétrer les attentats et la récupération de la colère et des frustrations par les manipulateurs chargés de fanatiser les kamikazes.
Or, et c’est tout le problème de la Russie, la méthode brutale employée dans la Tchétchénie voisine du Daghestan, pour être nécessaire, n’en est pas moins insuffisante. Qu’on le veuille ou non, la victoire passe aussi par la reconquête des coeurs. Ou alors, la guerre est sans fin.

Nuit du 6 au 7 mars, nouveau massacre au Nigéria. Dans la région de Jos, plus de 500 habitants de trois villages chrétiens ont été massacrés par des musulmans de l’ethnie Foulani. Parmi les victimes, on compte des centaines de femmes et d’enfants tués à la machette ou brûlés vifs.

On apprend le massacre de 300 personnes en RDC
Entre les 14 et 18 décembre 2009, au moins 300 personnes ont été massacrées dans la région de Makombo, au nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC) et une centaine d’enfants enlevés. Ces exactions ont été commises par l’Armée de Résistance du Seigneur.
On connaît cette organisation pour son extrême brutalité. Dirigée par Joseph Kony, elle a été formée dans les années 80 en Ouganda et base son recrutement sur des enfants de 10 à 15 ans qui servent de combattants. En 2005, Yoweri Museveni, le Président de l’Ouganda, avait conclu un accord avec Kony, le laissant partir en direction de la RDC. On voit aujourd’hui le résultat : la déstabilisation en cours, de ce riche pays minier, convoité par les pays voisins et les États-Unis. Lire: Les États-Unis à l’assaut de la région des Grands Lacs africains

113 membres d’Al-Qaïda, arrêtés en Arabie Saoudite
Parmi les personnes interpellées figurent 51 Yéménites et 47 Saoudiens. Ils ont été appréhendés dans la région de Djizan, à la frontière avec le Yémen.
Ces groupes planifiaient des attaques contre les installations pétrolières saoudiennes. Aveuglés par l’aide émanant des réseaux wahhabites* aux islamistes radicaux en Tchétchénie, au Pakistan, en Afghanistan, voire en Bosnie, on apprécie mal en Occident le rôle joué par les autorités saoudiennes dans la lutte contre le terrorisme.
Certes, pendant les trois dernières décennies du XXème siècle, avec la bénédiction des Américains, le pouvoir saoudien a favorisé et entretenu les réseaux de l’islamisme radical. Souvent armés, ces derniers étaient perçus comme la meilleure défense contre le communisme et l’Iran. Mais, avec la fin de l’Union Soviétique, les groupes radicaux, comme celui de
Ben Laden, se sont retournés contre leurs anciens maîtres, multipliant les attaques en Arabie Saoudite même. Résultat, menacé, le pouvoir en place s’est associé à la lutte contre le terrorisme dans sa forme islamiste.
Demeure néanmoins un problème : l’idéologie générée par le pouvoir saoudien pendant des décennies reste très présente dans la société. Des chefs religieux et des hommes d’affaires s’y identifient. Ce sont eux qui financent les groupes islamistes radicaux. Or, ils sont intouchables.
Voilà pourquoi, tout en luttant activement contre le terrorisme, le pouvoir saoudien peine à extirper les racines du mal dans la société elle-même.

*
Le Wahhabisme est la secte islamiste qui a fondé le royaume saoudien.

Disparition de comptes-rendus de négociations israélo-palestiniennes
Il s’agit des documents des négociations de 2000, à Camp David et Taba, qui ont disparu des archives israéliennes
. Difficile de croire à un hasard. En effet, dans leur propagande, les Israéliens veulent faire croire que l’échec des négociations est imputable aux Palestiniens, quand c’est l’intransigeance d’Israël qui en est la cause.

Un article à lire dans « Lectures Françaises »
Dans « Lectures Françaises », sous le titre « De l’obéissance à l’autorité en particulier, à la soumission au pouvoir en général, un cas d’actualité : la grippe A H1N1 », Jacques Villemonais dresse un sévère réquisitoire sur les stratégies de la peur mises en place par les mondialistes
. Certes, Villemonais tend à accorder une trop grande confiance aux documents publiés sur Internet. Certains sont invérifiables. Faute d’une contre-enquête menée par des personnes compétentes et identifiées, ils ne sont donc pas recevables. Nous approuvons néanmoins le texte de Villemonais pour l’essentiel et invitons nos lecteurs à en prendre connaissance. Ils comprendront alors à quel point nous nous rapprochons du projet mondialiste.
Lectures Françaises, SA D.P.F. -BP 1, 86190 Chiré-en-Montreuil.-Tél : 05 49 51 83 04

9 mars 2010, « Portes ouvertes », une ONG qui défend les chrétiens dans le monde, dénonce la montée des actes anti-chrétiens au Maroc. L’ONG affirme l’insécurité en augmentation pour les chrétiens pratiquants depuis plusieurs mois.

Une lettre de Rafsandjani au guide de l’Iran
Nous rapportons quelques passages de cette lettre étonnante. A caractère privé, elle a été dévoilée par des proches de Rafsandjani et démentie par le bureau de ce dernier. Nos informations donnent néanmoins à penser que ce n’est pas un faux, en dépit de ce qu’elle peut avoir d’excessi
f.
« Votre Excellence est devenue un jouet entre les mains de Juifs qui se font passer pour des musulmans pour l’accomplissement de leurs objectifs à travers l’Iran, le Moyen-Orient et le reste du monde...
La radicalisation de ce pays islamique sert la stratégie à long terme d’Israël, stratégie à laquelle tous les pays arabes ont succombé, alors que notre pays continue d’être isolé dans le monde et que nous subissons des millions de dollars de pertes chaque année...
Expulsez ces Juifs qui se font passer pour des musulmans, qui comme une horde de termites ont infesté et conquis toutes les places du pouvoir et de la richesse de la République islamique...
»

Une centrale nucléaire française en Israël !
L’affaire pourrait passer pour une plaisanterie. Elle a pourtant été évoquée le 9 mars, lors d’une conférence sur le nucléaire civil, à Paris.
Uzi Landau, ministre israélien, a dit : « Israël a le savoir-faire technique, les infrastructures et la volonté de s’engager dans un tel effort ». Le projet pourrait être réalisé avec un pays arabe comme la Jordanie qui « fait figure de partenaire idéal ». On se demande pourquoi cet effet d’annonce en direction de la France. S’agit-il, alléchant notre pays avec la perspective d’un beau contrat, d’obtenir son soutien sur la scène internationale pour réduire les difficultés politiques d’un tel projet ? Cette affaire apparaît en effet difficilement réalisable : les pays signataires du « Traité de non-prolifération nucléaire », ne peuvent céder ou vendre la technologie à usage civil en question, qu’à d’autres signataires du Traité ayant pris l’engagement de ne pas chercher à se doter de l’arme nucléaire. Or, tout le monde le sait aujourd’hui, Israël détient plusieurs dizaines d’ogives nucléaires.

Le terrorisme d’inspiration marxiste toujours en action
Le 1er mars, un juge espagnol a accusé l’ETA et les FARC de collaborer à un projet terroriste avec le Venezuela
. Dans un acte d’accusation de 26 pages, le juge Eloy Velasco déclare 6 membres de l’ETA, vivant à Cuba et au Venezuela, et 7 hommes des FARC de crimes qualifiés de « terroristes ». Ces accusations reposent sur l’exploitation de l’ordinateur du chef de FARC, Raul Reyes, tué lors d’un raid de l’armée colombienne en mars 2008. Des membres de l’ETA ont été formés dans les camps des FARC qui, pour leur part, se seraient rendus en Espagne afin d’essayer d’y assassiner le Président colombien Alvaro Uribe en déplacement dans ce pays. Plus grave, selon le juge, d’après les éléments de l’enquête, il existe des preuves « démontrant une collaboration du gouvernement vénézuélien » pour faciliter la liaison entre les FARC et l’ETA. Or outre la langue espagnole, de fait commune aux deux groupes, les FARC et l’ETA sont aussi d’obédience marxiste, les premiers sévissant en Colombie, et le second cherchant à obtenir la création d’un État basque dans le nord-ouest de l’Espagne et le sud-ouest de la France. Comme pour prouver la réalité de la menace de l’ETA sur notre territoire, le 16 avril 2010, à Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), un commando de cette organisation était surpris volant des voitures par une patrouille de policiers. Les hommes de l’ETA n’ont pas craint de tirer, tuant un policier. Les collègues de ce dernier sont néanmoins parvenus à capturer l’un des attaquants, un certain Joseba Fernandez Aspurz, signalé pour plusieurs violences en Espagne. Tout ceci sans doute pour nous rappeler que le terrorisme n’est pas seulement d’inspiration islamiste.

L’imam de la mosquée deDrancy pris la main dans le sac
Hassan Chalghoumi, l’imam de la mosquée de Drancy, est attaqué par l’ensemble des musulmans en raison de son soutien à Israël
. Il aurait dû s’y attendre ! Il se comporte décidément de manière étrange. Ses opposants ont découvert des caméras, cachées dans la mosquée. Jusque dans la salle d’ablutions, où se trouvent également les toilettes, et dans l’espace réservé aux femmes.

Des blondes parfumées à la dynamite
Coup sur coup, les Américains et les Irlandais ont mis la main sur deux femmes de souche occidentale recrutées par les réseaux islamo-terroristes
. La première, Colleen LaRose, âgée d’une quarantaine d’années, est entrée en contact avec la mouvance islamiste radicale sur Internet. Comme la seconde, Jamie Paulin-Ramirez, la trentaine, qui voulait « s’attacher à une bombe pour la cause ». Elles sont toutes les deux américaines et, détail important, ont connu une vie sentimentale erratique entrecoupée de violences conjugales. On comprend les réseaux terroristes islamistes à la recherche de personnes de type européen, semble-t-il de sexe féminin, pour effectuer des attaques aux États-Unis ou ailleurs.

10 mars 2010, un commando d’extrémistes musulmans attaque les bureaux de « World Vision », une organisation caritative chrétienne, à Mansehra, au Pakistan. Six personnes sont assassinées. En 2009, au Pakistan, plus de 130 chrétiens ont été tués.

Pour le Hezbollah, tout étranger est un espion potentiel
« Tout citoyen libanais et arabe doit traiter les détenteurs de passeports étrangers comme des espions potentiels », a affirmé le 2 mars Nawwaf Moussaoui, député du Hezbollah libanais
. Il a précisé, se référant à l’utilisation de passeports européens par les officiers israéliens qui ont tué Mahmoud Al-Mabhouh, un cadre du Hamas, en janvier : « Si les pays européens ne respectent pas les passeports de leurs propres citoyens (...), ils doivent s’attendre à ce que ces derniers soient considérés avec suspicion ». Au Liban, la menace contre les voyageurs occidentaux s’avère concrète. Moussaoui a dit qu’à Beyrouth, « les services de sécurité à l’aéroport et ailleurs doivent renforcer leur contrôle sur tout détenteur de passeport étranger ». Ce n’est pas une menace en l’air : la sécurité de l’aéroport de Beyrouth est en effet entre les mains du Hezbollah.

La Syrie renvoie la balle à l’envoyeur israélien
En 2007, les Israéliens avaient détruit un site syrien, accusant Damas d’y avoir installé un réacteur nucléaire
. Un contrôle de l’AIEA avait confirmé la présence de traces d’uranium. Les Syriens répliquent qu’elles ont été disséminées par les Israéliens. Entre deux menteurs, qui croire ?

11 mars 2010, un groupe d’hindouistes menace de brûler la cathédrale St Vincent de Satna, ville de l’État du Madya Pradesh (Inde). Stoppé par la police, le groupe s’est finalement contenté de hurler des slogans antichrétiens et de brûler une effigie sous les yeux des policiers.

Février 2010

Interdiction, pour les non-juifs, de fréquenter
les écoles juives
Des juifs finissent eux-mêmes par réagir contre cette véritable obsession.
« Nous devons nous élever contre l’intolérance et l’attitude inquisitoriale adoptée depuis quelques années par les écoles juives, y compris en France, pour réclamer des preuves de judéïté de la part des candidats à l’admission dans ces écoles »**. Un comportement choquant à plusieurs titres. D’abord parce qu’il exclut les enfants nés d’un père juif, mais d’une mère non-juive, et considérés comme non-juifs eux-mêmes. Ensuite parce que dans notre tradition, les écoles chrétiennes reçoivent des enfants de toutes les religions. Enfin parce qu’il s’agit d’une discrimination en contradiction avec nos lois.
** Courrier des lecteurs d’ « Actualité juive » du 28 janvier 2010.

Le dalaï Lama reçoit une médaille pour la démocratie
Le 19 février, le dalaï Lama recevait à Washington la médaille de la Fondation nationale pour la démocratie, une organisation financée par le Congrès des États-Unis.
Certes les Tibétains apparaissent comme les victimes de l’arrogance chinoise, mais cette situation ne fait pas du dalaï Lama la tête d’un mouvement démocratique. Désigné par ses pairs réincarnation de Bouddha, il est à vie le chef politique et religieux des Tibétains. Avant 1950, date de l’arrivée des Chinois, les aveugles et les handicapés étaient mis au ban de la société, car jugés coupables de péchés graves dans une vie antérieure. On pratiquait aussi la flagellation, la torture et l’amputation des mains et des pieds au titre de châtiments. Enfin, seuls étaient instruits 10% des enfants, afin de les consacrer à la vie monastique. On ne connaissait bien sûr, ni les élections, ni la moindre représentation populaire. Nous ne contestons pas le droit des Tibétains de vivre selon leurs traditions s’ils le souhaitent. Mais appeler cela une démocratie apparaît quand même surprenant !

26 février 2010, le Conseil Oecuménique des Églises déclare :
« Il est regrettable qu’en Égypte, à l’heure actuelle, les chrétiens deviennent facilement les victimes de la violence et de la haine et que leur sécurité ne soit pas pleinement garantie. De nombreux coptes en particulier sont amenés à se sentir étrangers dans leur propre pays ».

A propos de l’assassinat d’un expert nucléaire iranien Rappel des faits : Comme évoqué ci-dessous, le 12 janvier, professeur de physique nucléaire à l’université de Téhéran, Massoud Ali Mohammadi était tué par une bombe placée devant la porte de sa résidence. Faute de revendications, les auteurs de l’assassinat sont inconnus. Le Washington Post a cependant livré une piste en faisant témoigner des chercheurs israéliens. En novembre dernier, au cours d’un colloque international se tenant en Jordanie, quelques-uns de ces derniers avaient en effet rencontré Mohammadi. Eleizer Rabinovitch, directeur de « l’Institut pour les Études Avancées », de l’université hébraïque de Jérusalem, dirigeait la délégation de l’État hébreu. Il a dit : « Nous n’avons pas parlé de politique ou de questions touchant au nucléaire ». Il dit avoir échangé, avec son collègue iranien, à propos de l’intérêt pour les chercheurs de Téhéran de construire un accélérateur de particules. Dans son numéro du 21 janvier, « Actualité juive » se fait sibyllin, écrivant : « Mohammadi pourrait avoir été repéré par des services occidentaux lors de sa venue au colloque scientifique en Jordanie, quelques semaines avant son assassinat ». En d’autres termes, il pourrait avoir été exécuté par les Israéliens.

L’armée américaine présente sur le sol pakistanais
Le 3 février, une bombe explosait au passage d’un convoi se rendant à l’inauguration d’une école de filles dans le nord du Pakistan
. Rien de nouveau à première vue, dans un pays où pas une semaine ne passe sans que n’éclate au moins un attentat, sinon plusieurs ! Cette fois, cependant, parmi les morts figuraient trois Américains. Les communiqués tentèrent d’abord de les faire passer pour des « travailleurs humanitaires ». Mais la vérité finissait par s’imposer, il s’agissait de militaires, dépêchés par Washington pour entraîner les milices tribales combattant à la frontière de l’Afghanistan. Encore n’est-ce que la partie visible de l’iceberg. Au Pakistan, les Américains contrôlent plusieurs bases, à partir desquelles ils lancent des avions sans pilotes. Ils sont de plus en plus présents dans un pays où ils sont détestés par la population. Cela ne peut pas durer.

Les autorités algériennes humilient les officiels français
Le pouvoir algérien a toujours entretenu un climat de rancoeur à l’égard de la France. Par ce moyen, il tente de sauver l’unité nationale évanescente et d’occulter sa dette à l’égard d’une puissance coloniale qui a tout créé en Algérie
. Aujourd’hui, on est passé à la phase supérieure. Les uns après les autres, des élus, membres du gouvernements ou anciens ministres français essuient des camouflets. Depuis juin 2008, pas un de nos ministres n’a rencontré le Président Abdelaziz Bouteflika. Certains ont même été déclarés indésirables, comme Brice Hortefeux et Eric Besson. Pierre Joxe, un socialiste qui a toujours montré de l’attirance pour les fétides séductions du FLN, s’est lui aussi vu interdire le territoire algérien. Quant à Edith Cresson, venue inaugurer le pavillon français de la foire d’Alger, elle est restée deux jours dans la ville et n’a rencontré aucun membre du gouvernement. Elle n’en décolère pas. Plusieurs raisons expliquent la position algérienne. Parmi elles, l’affaire des moines de Tibéhirine, assassinés en 1996. Les autorités algériennes n’apprécient pas que le dossier remontant à la surface, on parle d’une possible bavure de l’armée algérienne et non plus d’un crime perpétré par les islamistes du GIA.

« Le nouveau concept stratégique de l’OTAN »
Sous ce titre, se déroulait une table ronde, le 16 février, à l’École militaire de Paris
. À aucun moment nous n’avons entendu une remise en question du retour de la France dans l’organisation. En revanche, nous avons appris qu’elle figurait parmi les cinq pays qui fournissent à l’OTAN 75% de son budget. Il est apparu, dans les propos des intervenants, qu’en raison de la disparition du risque d’une attaque émanant de l’ancienne sphère soviétique et de la sortie de l’OTAN de son espace géographique, en particulier en Afghanistan, il était nécessaire de « recadrer sa mission » et de « redéfinir le concept stratégique » qui la gouverne. En clair, l’OTAN fonctionne à vue et cherche une nouvelle raison d’être. Inquiétant pour une machine de guerre aussi puissante !

53000 femmes adultes excisées en France
D’après l’INED, la plupart de ces 53 000 femmes souffrent de traumatismes liés à l’excision
, pratique africaine consistant en l’ablation du clitoris. En France elle est interdite.

Lu dans la documentation de l’Ambassade du Maroc
« L’enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, organisé en France en vertu de l’accord franco-marocain du 14/11/83, est implanté dans 1589 écoles et établissements scolaires, relevant de 83 départements français (...)
Dans le premier degré, les cours sont dispensés à raison de trois heures par semaine. Ils sont soit intégrés, c’est à dire qu’ils se déroulent au cours du temps scolaire, soit différés, c’est à dire qu’ils ont lieu après la classe ou le mercredi ou le samedi (...) Chaque année, en janvier, février, les écoles et les établissements scolaires organisent une campagne d’information au profit des familles concernées ».

Janvier 2010

Alerte financière !
Parlant du plan américain de sauvetage des banques, Neil Barofsky, expert financier, a dit à propos de la situation économique mondiale: « Sauf réforme importante, nous conduisons toujours sur la même route sinueuse de montagne, mais cette fois-ci, dans une voiture plus rapide ».
L’information a été publiée dans toute la presse. Ce n’est pas un scoop mais elle mérite quelque publicité. Barofsky porte le titre d’inspecteur général du TARP (Troubled Asset Relief Program : Programme de soutien aux valeurs en difficultés). Cette institution, créée en 2008, autorise ou interdit le rachat par le Département du Trésor américain des investissements douteux, afin de stabiliser le marché financier. Barofsky est chargé d’enquêter sur l’utilisation des 700 milliards de dollars de fonds publics versés par l’État américain pour sauver la finance du pays. Ses propos montrent bien l’ampleur de la menace et le danger d’un système bancaire sans garde-fous. Or, les mêmes patrons de ces banques, sont les instigateurs du mondialisme, avec pour objectif avoué la création d’un gouvernement soumis aux lois de la finance, autrement dit à la leur.

23 janvier 2010, destruction par le feu de deux temples protestants dans l’île de Sumatra (Indonésie).

L'administrateur des Nations Unies au Kosovo, annonce un plan de prise de contrôle du nord de la région par l’Union européenne pour le compte du gouvernement dominé par les Albanais

TRACFIN surveille vos comptes en banque
En 2009, TRACFIN a reçu 18 104 déclarations de soupçons de mouvements financiers atypiques
. Cet organisme basé dans la commune de Montreuil, dans la banlieue parisienne, est chargé du « traitement du renseignement et (de l’) action contre les circuits financiers clandestins ». Il est un assistant de la Justice, mais aussi des services fiscaux, sous prétexte de traquer les terroristes. Parmi ses principaux informateurs, figurent les banques et les notaires. Sans commentaire.

Le Hezbollah présent chez les chrétiens de Beyrouth
Des membres du Hezbollah ont été surpris en possession de petits arsenaux de guerre dans des immeubles des régions chrétiennes de la périphérie de Beyrouth.

Dans un appartement de la banlieue est de Beyrouth, l’armée libanaise a appréhendé des membres du Hezbollah en possession d’un stock d’armes, de munitions et d’explosifs. Ils étaient résidents officiels des lieux et s’étaient installés là profitant des élections législatives au printemps 2009.
L’armée a emmené les habitants des lieux les yeux bandés. A l’étonnement de la population, ils ont été ensuite relâchés et les armes leur ont été restituées. Des ordres émanant d’en haut ont été donnés dans ce sens.
Il y a quelques mois, une explosion provoquée par une charge avait eu lieu dans un immeuble proche. Étrangement, l’enquête de l’armée avait pourtant conclu à un incident provoqué par une fuite de gaz. L’appartement avait été loué par un membre du parti du Général Michel Aoun, allié chrétien du Hezbollah. Le propriétaire des lieux habite dans l’immeuble voisin.
D’après un rapport des renseignements, avec la complicité de partisans de Michel Aoun, des dizaines d’hommes du Hezbollah se sont installés dans des appartements à Nabaa, Borj Hammoud, Sin el Fil, Bouchrieh, la Cité industrielle, Nahr el Mott et Jdeideh, banlieues chrétiennes de Beyrouth. Ils détiennent des stocks militaires et en assurent la surveillance.
Cette situation fait craindre deux dangers. Qu’à nouveau, comme
le 7 mai 2008, le Hezbollah ne prépare une démonstration de force contre ses adversaires politiques. Où, qu’au cours d’une offensive, les Israéliens ne se saisissent de cette occasion pour pilonner les régions chrétiennes sous prétexte du soutien de quelques individus au Hezbollah.

Le Fig-Mag trahit des confrères capturés en Afghanistan
Le 30 décembre 2009, deux journalistes de France 3 disparaissaient en Afghanistan. Dans l’édition du Figaro-Magazine du 9 janvier 2010, Stéphanie Haik se demandait s’ils avaient pris toutes les précautions
. Invoquant les commentaires « sous couvert d’anonymat » d’observateurs, elle écrivait : « Les deux Français auraient pu souffrir d’une certaine impréparation et d’une absence de discernement, en empruntant des routes connues pour leur dangerosité sans solliciter la protection des forces armées et en choisissant trop tardivement leurs « fixeurs », ces guides qui permettent à des journalistes d’évoluer dans un environnement inconnu et inhospitalier ». Propos indignes ! Quand des confrères sont capturés, on fait tout pour les aider. On ne les enfonce pas d’un coup de plume. En outre la gentille Stéphanie oublie qu’un journaliste peut difficilement se promener partout dans les pays en guerre sous escorte militaire. Il est vrai, qu’elle jouissait de la référence présidentielle pour tenir ses propos. Mardi 5 janvier, au conseil des ministres, rapporte Europe 1, Nicolas Sarkozy a piqué une colère et dit à propos des deux journalistes : « C’est insupportable de voir qu’on fait courir des risques à des militaires pour aller les (NDLR : les journalistes) chercher dans une zone dangereuse où ils avaient l’interdiction de se rendre ». Puis il a ajouté : « Il faut que les Français sachent le coût de cette histoire ! » Nous nous permettons de répondre au Président qu’il n’y a pas « d’ordres » donnés aux journalistes, mais seulement des recommandations. Qu’en outre, l’ambassade de France à Kaboul ne dispose pas de conseiller de presse. Enfin, soyons en sûrs, cela coûtera moins cher qu’un mois des fastueuses dépenses de l’Élysée.

26 janvier 2010, au cours des derniers jours, trois églises de l’État du Karnataka (Inde) ont été attaquées par des hindouistes.
Ces attaques seraient une réponse aux agressions perpétrées contre des ressortissants indiens en Australie.

Affrontement entre population et immigrés en Italie
Nos médias se sont emparés des affrontements des 7 au 9 janvier 2010, à Rosarno, pour dénoncer les « violences racistes de la population »
. Il s’agit d’une interprétation abusive, tout le monde craignant ailleurs, en Europe, la répétition de tels incidents. Pour comprendre, il faut reprendre la chronologie des événements. Autour de Rosarno, on compte près de 1200 exploitations d’agrumes. Les Italiens refusant de faire ce travail, une main d’oeuvre clandestine est importée d’Afrique par la mafia pour cueillir les fruits. Les producteurs y trouvent leur compte sous-payant celle-ci. Ce n’est pas tout ! De nouvelles règles européennes sont entrées en vigueur. En échange de leur application, une aide à l’hectare est versée par Bruxelles. Comme il est devenu plus rentable de laisser pourrir les fruits, que de payer le ramassage, les migrants sont furieux de ne plus trouver de travail. Dans une ambiance déjà tendue, le 7 janvier, de jeunes Italiens ont tiré avec des fusils à air comprimé contre des immigrés revenant de leur journée de cueillette et en ont blessés plusieurs. Certains médias français ont accusé la mafia de cette agression. Il semble plus probable, compte tenu du type d’arme utilisée, que ce soit des excités locaux sans rapports avec l’organisation criminelle. Les immigrés, pour se venger ont alors déferlé sur la ville, brûlant des voitures et brisant les vitrines. A son tour, la population ulcérée est descendue dans la rue. La police est intervenue. 53 personnes ont été blessées, dont 18 policiers et 14 résidents de Rosarno. Cette affaire est le résultat de plusieurs facteurs : le laxisme des autorités et l’abus du recours à la main d’oeuvre immigrée auxquels s’ajoute une gestion européenne irresponsable. Au bout de la chaîne, on voit la colère de la population exploser. Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, le pire est à craindre... ailleurs.

La criminalité ne décroît pas sous Sarkozy
On se souvient des promesses en matière de sécurité du candidat à la Présidence. D’après les chiffres officiels publiés, 2008 « le nombre de faits constatés est en baisse de 2,47% » par rapport à 2007
. L’étude du rapport donne pourtant une vision différente de la réalité. « Les escroqueries et infractions économiques et financières » ont progressé de 5,87%, les « crimes et délits contre les personnes », les plus graves à nos yeux, de 4,04%. Pour ces deux catégories, les faits signalés ont été multipliés respectivement par cinq et par six depuis le début des années 60. Pour les « crimes et délits contre les personnes », les agressions sont deux fois plus nombreuses depuis 1996. Sur ce plan là aussi, Sarkozy a échoué.

Construction d’une église interdite à Skopje en Macédoine
Sous la pression de l’opposition musulmane et des courants athées, la municipalité de Skopje révise les plans d’aménagement de la ville et interdit la construction d’une église
. Skopje, est au trois quarts chrétienne et, pour 25% seulement, peuplée de musulmans. L’État avait pris la décision de construire une église sur la place centrale. Les milieux antireligieux et les organisations islamiques s’y sont opposés. Les premiers au nom de la laïcité, les seconds en réclamant en face l’édification d’une moquée quand l’espace ne suffisait pas pour les deux bâtiments. Une église risquait de « défigurer le paysage » et de gêner « l’accès des piétons à la grande place », affirment ses détracteurs. Pourtant dirigée par le VRMO-DPMNE, le parti au pouvoir dont la base est chrétienne orthodoxe, la municipalité a mis un veto au projet par crainte des troubles que sa réalisation pourrait susciter. Chez nous, on se montre moins regardant quand il s’agit de construire des mosquées.

Iran : quand la France met en danger ses ressortissants
Depuis le 20 mars 2009, les autorités françaises ont assigné un Iranien à résidence après l’avoir retenu en prison. Il est accusé par les États-Unis d’avoir violé l’embargo qu’ils ont décrété interdisant à l’Iran d’importer et d’exporter certains produits, dont les composantes d’armes.

L’Iranien s’appelle Majid Kakavand. Il aurait acheté des composantes d’armes et des instruments de mesures à des compagnies américaines sous le nom d’une société de Kuala Lumpur qui servait de faux nez au régime des ayatollahs. Les Américains ont délivré un mandat international contre lui et les Français devraient prendre la décision de l’extrader ou de lui rendre sa liberté en février.
Nous n’avons pas de tendresse pour un pouvoir qui fait tirer sur la foule, mais la remarque d’un avocat de Kakavand est fondée. « En France, dit Me Diane Nolan, l’embargo n’existe pas et l’embargo décrété par les autorités américaines ne s’applique pas ».
Ceci nous ramène à l’affaire de Clotilde Reiss, jeune universitaire française retenue en Iran depuis plus de six mois sous l’inculpation fantasque d’espionnage. L’accusant, les Iraniens piétinent consciemment les principes élémentaires de liberté. Mais que répondre quand, nous mêmes, tournons le dos au droit, retenant un homme innocent au regard de nos lois ?

Des sociétés israéliennes vendent des équipements au régime iranien
D’après une dépêche publiée le 21 janvier par la Chambre de commerce France-Israël, la société DaroNet a reconnu avoir vendu 70 licences de gestion de site Internet à l’Iran.

DaroNet dit avoir conclu un contrat d’un million de dollars avec la Chambre de commerce de Téhéran. Dans ce business, l’entreprise travaille sous couvert d’une filiale créée en Belgique par son PDG, Yaacov Harpaz.
Officiellement, DaroNet vend des logiciels destinés à la création de site sur Internet. Néanmoins, cette affaire est à rapprocher d’une autre. En juin dernier, le « Wall Street Journal » (États-Unis), dénonçait des entreprises européennes pour avoir vendu des logiciels permettant de contrôler les flux de communications sur Internet et les téléphones portables. Grâce à cette technique, les autorités iraniennes peuvent repérer et bloquer les communications entre les opposants et les pays étrangers.
Deux entreprises avaient été citées : Nokia Corporation (Finlande) et Siemens (Allemagne). On comprend qu’elles n’ont pas travaillé seules. Le patron de DaroNet a dit pour se justifier : « Beaucoup d’Israéliens font des affaires en Iran... cela représente un marché de 250 millions de dollars ».

Un groupe de 48 chrétiens est en état d’arrestation au Laos, pays communiste. Ils ne seront libérés que s’ils renoncent à leur foi.

Un réseau de collèges islamiques turques s’installe en France
Une confrérie islamique turque, dirigée par Fethullah Gülen, un imam, installe un réseau de collèges privés en France.
Le premier établissement a été ouvert en septembre dernier à Villeneuve-Saint-Georges, dans la banlieue parisienne. Le réseau disposerait de 2000 établissements dans plus de 110 pays et est en négociation pour ouvrir d’autres institutions en France. Il recrute dans la communauté turque et disposerait d’une puissance financière d’environ 20 milliards d’euros. Sous les kémalistes, les disciples de Gülen étaient accusés de comploter contre le gouvernement. Les tribunaux ont blanchi leur chef sous l’autorité des islamistes aujourd’hui au pouvoir.

L'intégration du système bancaire islamique en France
Christine Lagarde, maître d’oeuvre en tant que ministre de l’Économie, a nommé Thierry Dissaux « Monsieur Finance islamique » à son cabinet.
But avoué, recueillir une partie des 700 milliards d’euros que leurs possesseurs voudraient protéger de « l’impureté » du « riba », le prêt à intérêt interdit en islam. Conséquence, sinon but caché, cela rend notre pays plus attrayant pour les intégristes musulmans. Pour contourner l’interdit coranique, les islamistes proposent l’entrée des prêteurs dans le capital des entreprises bénéficiaires des fonds. En revanche, pour les particuliers, par exemple pour les crédits immobiliers, il n’existerait pas d’autres moyens que de concéder des prêts sans intérêt, donc à perte, compte tenu de la tendance à l’inflation subie par la monnaie. A-t-on déjà vu des banquiers acceptant de perdre de l’argent par philanthropie?

Jean Daniel dénonce les excès du CRIF
Jean Daniel, éditorialiste au Nouvel Observateur, a écrit :
« Cela fait désormais trop longtemps que le CRIF* s’autoproclame une représentation, qui est souvent infondée et souvent nocive. Quelle que soit la qualité de certains qui en font partie et qui se déclarent à regret minoritaires, il faut bien constater que les dérapages communautaristes du CRIF deviennent de plus en plus nombreux et alimentent un antisémistisme à la fois insidieux et secret. Pour le moment, personne n’ose dire que le roi est nu et que dans certaines affaires qui relèvent soit de la solidarité inconditionnelle et aveugle avec l’extrême droite de l’Etat d’Israël, soit d’un judéo-centrisme obsessionnel et névrotique, les juifs ne peuvent plus se sentir en sécurité intellectuelle... » Daniel, né Jean Daniel Bensaïd, appartient à une famille d’origine juive de Blida (Algérie). Ses ancêtres sont devenus citoyens français à la fin du XIXème siècle, bénéficiant du décret Crémieux, qui accordait ce droit aux juifs d’Algérie. On ne peut lui contester une grande honnêteté intellectuelle et un positionnement déterminé contre le communautarisme.
*
Conseil Représentatif des Institutions Juives de France.

7 au 10 janvier 2010, des manifestants musulmans tentent d’incendier cinq églises à Kuala Lumpur (Malaisie)
Ces exactions sont commises pour protester contre l’usage du mot Allah (Dieu) par les chrétiens.
11 janvier 2010, nouvelle tentative d’incendie d’une église en Malaisie. L’incident se déroule dans l’état du Negri Sembilan.

Hekmatyar, chef d’une faction de l’opposition armée afghane, pourrait négocier avec Kaboul
Dans une cassette vidéo diffusée par la télévision pakistanaise, Goulbouddin Hekmatyar (Gulbuddin Hekmatyar) se dit prêt à soutenir le Président Hamid Karzaï.

Mais, a-t-il précisé, « des négociations avec le gouvernement afghan n’aboutiront pas, à moins que les étrangers ne donnent à celui-ci l’autorité nécessaire pour les entreprendre en toute indépendance... »
Hekmatyar a en outre ajouté qu’il n’avait « pas d’accord avec les Taliban, ni sur la conduite de la guerre, ni sur des accords de paix... La seule chose qui nous unit au Taliban, c’est la guerre contre les étrangers ».
Cette évolution de la position d’Hekmatyar ne peut avoir été décidé sans l’accord de l’ISI, qui reste son
discret mentor. De ce côté aussi, il y aurait donc un changement.

En Irak, l’exécution d’Ali le Chimique pose des questions
Bras droit de Saddam Hussein, Ali Hassan Al-Majid, dit « Ali le chimique », a été exécuté le 25 janvier 2010 dernier pour avoir utilisé des gaz de combat contre les Kurdes, à Halabja, le 16 mars 1988, pendant la guerre Irak-Iran
. Problème, le Dr Stephen Pelletiere, un moment analyste de la CIA, dit que ce sont les Iraniens qui ont effectué le gazage, croyant la ville reprise par les Irakiens. En outre, précise-t-il, les Irakiens ne possédaient pas le type de gaz utilisé. Étrange, non ?

Marcel Bigeard se déclare pour la guerre en Afghanistan
« Face au terrorisme, il n’y a pas cinquante solutions : seule la manière forte en viendra à bout »
. Il a prononcé ces mots au « Figaro-Magazine ». Il s’est dit pour l’envoi d’hommes en Afghanistan. « Je ne suis pas pour faire la guerre, jamais ! a-t-il ajouté. Je suis plutôt pour ne pas laisser grandir le danger djihadiste de ceux qui veulent transformer la planète en un vaste califat islamiste ». Le général Bigeard ne raisonne pas en politique. Il est dans son rôle de centurion. Et c’est bien. Avec ses positions à l’emporte-pièce, il n’en exprime pas moins une réalité : il est impossible de fermer les yeux sur l’utilisation de l’Afghanistan et de la zone tribale pakistanaise par Al-Qaïda, comme base d’assaut contre les pays occidentaux.

Décembre 2009 et janvier 2010, nombreuses attaques et assassinats de chrétiens à Mossoul (Irak).
L’avant-veille de Noël, deux églises sont attaquées et trois chrétiens tués. La veille de la Nativité, un autre est assassiné et une jeune fille enlevée. Le 2 janvier, un sixième est enlevé. Le 11 janvier, un septième est assassiné dans le quartier de Sa’a.

Triste bilan de corruption au Kosovo sous gestion de l’Union européenne Un rapport de la Commission européenne fait le constat du haut niveau de corruption dans un Kosovo sous sa responsabilité. Hasan Pretini, une des sources du rapport, est le chef de l’agence anti-corruption. Dans une interview accordée à un journal local, il n’ose même pas donner les noms des personnes concernées. Il se contente de rester dans les généralités. Il dénonce les marchés publics accordés la plupart du temps sans appels d’offres et les relations entre le monde politique et celui du crime organisé. Parmi les anomalies économiques du pays, on sait le Kosovo riche d’une réserve de 14 700 millions de tonnes de lignite. Un pactole de 120 milliards d’euros. Or, pour faire tourner son usine de production d’électricité, le Kosovo utilise du lignite importé de Malaisie et d’Indonésie. Raison invoquée pour expliquer cela, le lignite du Kosovo contiendrait un trop haut taux d’humidité. Il existe bien, au Kosovo, une usine d’assèchement de lignite, mais pour des raisons non élucidées, la plupart du temps elle ne tourne pas. On comprend qu’en haut lieu des décideurs ont intérêt de favoriser l’importation de lignite étranger.

8 janvier 2010, 44 protestants sont arrêtés par la police en Chine. 30 à Handan (Hebei), 14 autres à Nongwushi (Aksu). « Ils ont été interrogés parce qu’ils se rencontraient illégalement », disent les autorités.

Un ancien rebelle albanais du Kosovo dit avoir tué sur ordre des concurrents politiques
Nazum Bllaca a servi comme agent du SHIK, le SR de l’UCK, le mouvement armé qui combattait contre les Serbes pour l’indépendance du Kosovo.

Âgé de 37 ans, il avait reçu l’ordre d’assassiner 17 personnes, pour la plupart membres du LDK, un parti indépendantiste concurrent. Ses chefs l’avaient convaincu que ses cibles étaient des collaborateurs des services secrets serbes.
Il a fait ces révélations en public, la mission européenne au Kosovo n’ayant pas réagi un mois après ses aveux.

Madame Bachelot assignée en Justice
Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, a été assignée à comparaître devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, le 4 janvier à 9 heures, afin « de mettre un terme dans les plus brefs délais à la campagne de vaccination contre la grippe H1N1 ». Silence du côté de la presse à grand tirage...

Cette procédure judiciaire a été engagée par Marc Vercoutère et Christian Cotten. Elle intervient quelques semaines après que le ministre de la Santé polonais, Mme Kopacz, ait déconseillé le recours à ce vaccin devant le Parlement. Elle a dit : « Quel est le devoir du ministre de la Santé ? Signer des contrats qui sont dans le meilleur intérêt des Polonais ou bien signer des contrats qui sont dans le meilleur intérêt des compagnies pharmaceutiques ? »
Nous ne nous estimons pas compétents pour trancher dans cette polémique. Nous avons néanmoins remarqué plusieurs bizarreries, comme l’enrichissement de Donald Rumsfeld, grâce au Tamiflu, et la dimension de la campagne médiatique en faveur de la vaccination. Nous remarquons aussi que, d’une part, la grippe H1N1 ne semble pas faire plus de victimes qu’une grippe ordinaire et que, d’autre part, à la vitesse où vont les choses, l’épidémie risque de s’éteindre avant la fin de la campagne de vaccination.
Nous éviterons, dans une affaire aussi grave, de donner un avis irresponsable. Nous gardons cependant un oeil vigilant.

L’exclusion politique touche aussi des ambassadeurs de France
De retour de mission de l’étranger, une vingtaine de diplomates de haut rang se retrouvent sans affectation
. Parmi les exclus, figurent les ambassadeurs Denis Gauer, Jean-François Girault et l’ancien consul général à Jérusalem, Alain Rémy. En revanche, Pierre Lévy a été nommé ambassadeur en République Tchèque le 25 novembre, Jean-Claude Schlumberger, le 19 en Macédoine, et Jean-Pierre Asvazadourian, le 17 septembre en Argentine. Les exclus ont le tort de déplaire au Président de la République.

6 janvier 2010, destruction d’une croix à Dông Chiêm (Vietnam). Dans la matinée, d’importantes forces de police détruisent une croix installée sur une colline.

Amour et désamour franco-israélien
Salle Wagram, à Paris, lors du gala organisé tous les ans à la gloire de l’armée israélienne, un film a été diffusé en présence de Claude Goasguen, maire du XVIème arrondissement
. « C’était très émouvant, on a pu voir que Tsahal (NDLR : l’armée israélienne) était une armée qui prévenait les populations avant les attaques pour mieux les épargner », a commenté l’organisatrice. Goasguen a dit : « J’espère bien projeter ce film à la mairie du XVIème... » Bien dans la ligne, Annette Lévy-Willard, ancienne journaliste à Libération, a été nommée conseiller culturel à l’ambassade de France à Tel-Aviv. « Pendant trente ans, a-t-elle dit, je me suis opposée à l’hystérie antisioniste dans la gauche ». Comme dit la presse de la communauté : « Un singulier parcours pour cette féministe parisienne dont le grand-père paternel était un juif orthodoxe et le grand-père maternel fondateur du judaïsme libéral en France ». Bernard Kouchner, en revanche, voit son étoile pâlir. Préparant la rencontre entre Netanyahu et Sarkozy en novembre dernier, le responsable de la sécurité israélienne a exigé que notre ministre n’y assiste pas. Kouchner est pourtant un ami d’Israël, mais ce n’est jamais assez. Frédéric Desagneaux, notre nouveau consul général de France à Jérusalem en a fait le constat. Le Centre culturel français ayant reçu une cinquantaine de personnes le 17 décembre, dans le cadre du festival Jérusalem « capitale arabe de la culture 2009 », a été encerclé par la police israélienne. Cette dernière a procédé à des vérifications d’identité afin d’intercepter les organisateurs palestiniens.

Qui tue en Iran ?
Le 12 janvier 2010, Massoud Ali Mohammadi était tué par une bombe à Téhéran. Professeur de physique nucléaire à l’université de Téhéran, le régime le présente comme un « révolutionnaire », terme codé pour désigné l’un de ses partisans.
La logique voudrait donc Mohammadi victime des adversaires de l’Iran des ayatollahs. Sur les rangs, les Israéliens, les Américains, les MEK, mouvement d’opposition armé etc... Si c’était le cas, ce serait recourir à une méthode réprouvée quand elle est dirigée contre l’Occident. Cela pourrait faire mauvais genre en pleine guerre déclarée contre le terrorisme.
Une autre piste mérite de s’arrêter. Représentée par Moussavi, l’
opposition politique dit Mohammadi être l’un des siens, un réformateur. Dans ce cadre, tout change ! Le régime pourrait avoir commandité l’attentat pour, subtilité persane, donner une leçon à l’opposition tout en mettant le crime sur le dos de ses adversaires.
Dans un monde si prolixe pour évoquer les droits de l’homme, le simple droit à la vie ne veut pas dire grand chose, confronté aux intérêts des États.

Un mur d’acier entre Gaza et l’Égypte
Sur sa frontière avec Gaza, l’Égypte construit un mur plongeant 20 à 30 mètres sous terre, doublé d’une paroi de métal
. Le but est d’empêcher les Palestiniens, souffrant d’un embargo côté israélien, de creuser des tunnels qui servent à leurs approvisionnements. Benjamin Netanyahou ne se contente pas de cela. Le 10 janvier 2010, il annonçait un projet de construction d’une barrière de surveillance perfectionnée à la frontière israélo-égyptienne. Dans le même temps, l’aviation juive larguait des tracts au-dessus de Gaza pour ordonner aux habitants de ne pas s’approcher à moins de 300 mètres du mur construit entre eux et Israël. Tout cela quelques mois après l’anniversaire de la chute du Mur de Berlin !

6 janvier 2010, 6 coptes et un policier sont tués.
A la veille du Noël copte, trois inconnus tuent en ouvrant le feu dans une rue commerçante chrétienne en Égypte.